samedi 28 août 2010

Radio souvenir vol. 1

Je ne suis sans doute pas la seule à qui la musique fait cet effet mais certaines chansons me font littéralement voyager dans le temps.

Mardi matin: au bureau.
Logiciels ouverts sur mon ordinateur: Beaucoup trop, dont iTunes (sur random).
Chanson qui enchaîne la fin de Sweet Child O' Mine: Le Tunnel D'or (chanson d'AaRON)

Cette chanson, je l'ai depuis au moins 3 ans sur mon ordinateur à la maison mais j'écoutais toujours le même morceau du cd. Lorsque je suis entrée en poste à mon emploi actuel, j'ai transféré une partie de ma musique perso sur mon ordi du bureau. C'est à cette période de ma vie que je fréquentais CR4, un DT vidéo qui travaille en télé. Je terminais une période de chômage et lui était plus qu'accaparé par un contrat. C'est à cette période que je me suis mise à écouter vraiment très (trop) souvent Le Tunnel D'or. Au départ parce que mon oreille a été attirée par ces paroles:
De mille saveurs

Une seule me touche
Lorsque tes lèvres
Effleurent ma bouche

Si je vous dit que ça faisait plusieurs jours/semaines que je n'avais pas vu CR4, je n'ai sans doute pas besoin d'ajouter un dessin pour que vous compreniez pourquoi ces paroles m'ont interpellées.

L'absence s'est continuée et les nouvelles se sont faites de plus en plus rares. Sans doute pour ces raisons que mes oreilles se sont dressées, un soir, en portant plus attention à ce passage:
Prends mes soupirs

Donne moi des larmes
A trop mourir
On pose les armes

Respire encore
Mon doux mensonge

Finalement, mon passage préféré, parce qu'il est très représentatif du comment je me suis trop souvent sentie dans mes anciennes relations/fréquentations amoureuses, mais surtout parce qu'il évoque en moi une image très forte de cette période de ma vie et de CR4:
Seuls sur nos cendres

En équilibre
Mes poumons pleurent
Mon cœur est libre
Ta voix s’efface
De mes pensées
J’apprivoiserai
Ma liberté

Effectivement, j'étais seule sur nos cendres et je pleurais en maudit. La derniè fois que l'on s'était parlé au téléphone remontait à tellement loin que j'avais de la difficulté à me souvenir du son de sa voix et je commençais à oublier des détails de sa personne. Mais c'est surtout l'aspect mon coeur est libre qui me parlait. J'avais besoin d'avoir un coeur libre. Libre des peines engendrées par l'amour ou ce que je croyais en être. Je me devais d'apprivoiser ma liberté. Par amour pour moi-même.

Questionnement et réflexion

En faisant du ménage dans mes choses, je suis tombée sur les cartes postales que mon G.O. m'avait envoyé au cours de son voyage et ça a fait naitre en moi un questionnement: Qu'est-ce qui est pire entre un homme qui vous dit qu'il vous aime, que vous êtes la femme de sa vie et qui mentionne des projets qu'il aimerait réaliser avec vous sans jamais poser la moindre action ou un homme qui ne vous dit rien de tout ça mais qui agit dans une certaine mesure?

Le questionnement ne semble pas très clair a priori mais il a sa raison d'être. Mon G.O. m'a dit très vite qu'il m'aimait, qu'il me trouvait merveilleuse, que j'étais la femme de sa vie et qu'il avait tellement de projets en tête pour nous deux. Pourtant, à son retour, lorsqu'il était possible pour nous de mettre en branle certains de ces projets, il n'était pas super enthousiasme à livrer la marchandise. Sans doute parce qu'au final, il n'était pas si amoureux de moi.

Depuis quelques mois, je fréquente un garçon (son surnom viendra plus tard parce que là rien ne me vient) qui, assez rapidement m'a expliqué qu'il m'aimait bien mais qu'il ne se sentait pas près à s'investir dans un couple. Ça m'arrangeait un peu parce que je ne voulais pas trop me presser cette fois-ci. Disons que j'ai tendance à m'emballer lorsque je rencontre un gars qui me plait et avec qui ça connecte bien. On ne se dit que qu'on s'aime, que l'autre est la personne de notre vie et etc etc... Mais on est là pour l'autre et au fil des jours qui ont passé, notre relation a évolué. On fait pas encore de grands projets d'avenir mais disons qu'aux yeux de bien des gens, nous sommes un couple. Alors c'est quoi le pire? Un homme qui me dit "je t'aime" ad nauseam parce qu'il tente lui même de s'en convaincre tout en n'agissant pas ou un homme qui me fréquente sans me le dire mais qui ne semble pas vouloir s'en aller. Le premier on est toujours prête à le croire parce qu'il verbalise ses sentiments (que l'on croit, bien évidemment!) tandis que l'autre, on se dit que s'il ne prononce pas les gros méchants mots c'est forcément parce qu'au fond il ne nous aime pas.

mardi 17 août 2010

...

Mon bracelet népalais s'est rompu. Je ne sais pas où ni quand. Je m'en suis rendue compte ce matin au réveil mais maintenant que j'y pense, je crois que je ne l'avais plus hier.