lundi 27 juillet 2009

Ça fait une semaine aujourd'hui que c'est terminé entre mon G.O et moi. Une semaine qui a semblé durer une éternité. Je n'ai toujours pas de ses nouvelles. Je veux bien respecter son choix mais je viens de voir sur son Facebook qu'il veut partir le plus rapidement que possible en voyage. Je trouve ça difficile. Il devait passer chez moi la semaine dernière et il ne l'a pas fait. J'espérais avoir de ses nouvelles avant son départ pour Québec mais ça m'étonnerait qu'il le fasse. Je trouve ça très triste mais aussi décevant de voir la tournure des événements. De constater sa fuite, toujours en voyage, pour ne pas avoir à prendre de décision. Je trouve vraiment moche qu'il aie préféré mettre un terme à notre relation, relation qui promettait pourtant tellement à ses débuts et lors de son voyage en Asie. Je sais que le temps va arranger les choses mais je trouve que c'est long d'attendre. Je sais que je dois penser à moi et continuer d'avancer mais actuellement j'ai l'impression de le faire avec trente kilos sur le dos à tous les jours.

lundi 20 juillet 2009

(vide total et bruit assourdissant)

Mon G.O. et moi, on vient de se quitter. C'est tellement surréaliste que je n'arrive pas tout à fait à saisir l'étendue de la situation. J'alerne entre des moments de crises de larmes et des moments de calme. Lorsque je constate que ses affaires ne sont plus dans mon appartement, la crise recommence. La journée est magnifique et on dirait que ça me fait encore plus mal. Je tourne en rond dans mon appartement. Pour une raison que j'ignore, je suis allée ouvrir la porte d'entrée. Je ne sais pas ce que j'espérais en faisant ça. Peut-être le trouver là. J'essaie de comprendre comment on en est arrivé là et je ne trouve pas de réponses. Pas tout de suite en tout cas.

Il est 16h16. Lorsque j'étais ado, je faisais toujours des voeux sur les heures pareilles, en passant devant un cimetière, etc. Je me surprends à faire un souhait. Je souhaite la résolution que j'ai prise le 1er janvier 2009: être heureuse. Gros contrats m'ont dit certaines amies. Effectivement. Mais ça aurait été difficile de faire pire que l'année 2008. Je souhaite être heureuse, toujours avoir confiance que la vie va m'apporter de bonnes choses mais surtout, ce dont j'ai de besoin. Je souhaite tellement fort trouver l'amour. Le mien en premier lieu mais aussi celui d'un homme. Je croyais (et pour être honnête je crois encore) que je l'avais rencontré. Peut-être suis-je pathétique, naïve ou conne de m'infliger de telles émotions mais sincèrement je veux toujours croire que l'amour existe et qu'il est là, quelque part. J'aimerais bien que ce soit auprès de mon G.O., je le dit et l'assume même si l'on peut me trouver pathétique. Il m'a demandé du temps pour réfléchir. Je vais acquiesser à sa demande; ce n'est plus à moi à parler.

Je pense aux couples que je connais et qui se sont quittés au cours de leur relation mais qui sont de nouveau ensemble. Je sais que ces couples étaient ensemble depuis plusieurs années alors que mon G.O. et moi ne nous connaissons que depuis quelques mois mais bon... j'espère. Le jours où je n'aurai plus d'espoir pour quoi que ce soit, je ne verrai plus l'intérêt de continuer. Et à 16h16, j'ai souhaité toujours avoir le courage d'avancer. Pour aller où, je ne sais pas mais miss Dinucci m'a appris à avoir confiance. On va voir ce que ça va donner.

lundi 6 juillet 2009

Cogitations

J'ai beaucoup réfléchis depuis mon dernier billet. Mi m'a écrit au sujet de ce dernier et elle m'a mis en perspective des raisons qui expliquent mon mal-être, désarroi, appeler ça comme vous le voulez. Mais je n'ai pas cessé de me questionner pour autant. Je repense encore à la personne que j'étais il y a cinq ans. Il y a cinq ans, j'étais photographe... ou j'essayais de le devenir... sans grand enthousiasme pour être honnête. Pourtant, j'avais aimé ça faire de la photo. J'en faisais régulièrement lors de mon premier DEC avec mon copain de l'époque. Lors de ma dernière année, j'ai décidé de me réinscrire au cégep mais en photo cette fois. Mon copain et moi avons rompu par la suite et ça n'a plus été pareil. J'ai longtemps cru que j'aimais la photo parce que c'était quelque chose que j'avais en commun avec mon ex copain. Finalement, après deux ans et demi de cours collégial en photographie où je me rendais à l'école de reculons tous les matins, après une seconde rupture douloureuse et après bien d'autres péripéties, je me suis rendue compte que la photo serait désormais un passe-temps pour moi et non pas une façon de gagner ma vie.

Il y a cinq ans, j'étais souvent maussade pour ne pas dire pessimiste. Je me souviens m'être déjà dis que ça ne devait pas être donné à tout le monde de rencontrer l'amour de sa vie et que, donc, peut-être que je faisais partie de ces gens-là et que je devrais me faire à cette perspective. Ça vous donne une idée? Je riais d'une collègue qui disait régulièrement que la vie est un combat mais combien de fois je me le suis dit en le pensant réellement. Combien de fois ai-je pensé à mon avenir et me sentais prise d'un vertige car je ne voyais rien. Si souvent j'ai eu davantage l'impression d'assister au déroulement de ma vie plutôt que de la vivre réellement. Toutes mes heures de sommeil perdues à planifier ma vie et à faire des plans B au cas ou la première idée ne fonctionnerait pas. Il y a cinq ans, je vivais constamment en mode de survie. Il aura fallu une thérapie pour me montrer la voie à suivre et une tumeur pour me donner le courage de m'y engager. Car je me rendais finalement compte qu'il est impossible de tout prévoir; la vie trouve toujours le moyen de nous surprendre.

Je repense à la personne que j'étais il y a cinq ans parce que je ne veux pas refaire les mêmes erreurs. Je ne veux plus être un poids pour certains membres de mon entourage, je ne veux pas que mon humeur soit la cause de ma solitude. Parfois j'ai l'impression que cette personne pessimiste au mauvais caractère est devenue un personnage qui me colle à la peau. En fait, c'est en majeure partie un personnage. Et j'ai de la difficulté à le laisser filer car j'ai encore de la difficulté, par moment, à assumer pleinement qui je suis devenue et ce que j'attends de la vie. Lorsque je regarde en avant et que je me prête au jeu d'imaginer où je serai dans cinq ans (question que l'on craint tous en entrevue d'embauche), je ne panique plus lorsque je constate que je n'en ai aucune idée; je trouverai toujours un endroit où aller et un projet à réaliser. Je me rappelle ce que Miss Dinucci m'a si bien enseigné: si je suis mon instinct, je peux difficilement me tromper. Il me suffit simplement d'avoir confiance en moi ainsi que le courage de mes ambitions.

mercredi 1 juillet 2009

Ce billet n'a pas de titre car je n'ai pas d'inspiration

J'ai arrêté d'écrire. Vous l'avez remarqué sans doute. Je n'ai pas arrêté par envie mais davantage par manque de temps. Je vous épargne la liste d'épicerie des choses que j'ai faites depuis la mise en ligne de mon dernier billet; elle est longue mais pas intéressante pour autant. J'ai arrêté de courir aussi. J'ai cessé ces deux activités qui sont parties prenantes de ma vie et j'en ressens les effets négatifs car courir comme écrire m'aide énormément, m'aide à maintenir l'ordre dans ma tête. Ça fait presque trois mois que je suis innactive et je me rends compte qu'un capharnaüm incroyable s'est installé dans ma boîte crânienne. L'écriture tout comme la course me permette de garder mes pensées en ordre, d'arrêter de tout analyser, de tout remettre en question. C'est le moyen que j'ai trouvé pour évacuer mes frustrations, mes peines et autres sentiments négatifs. Je réussis ainsi à négocier avec mon côté sombre.

Si je constate que je dois recommencer à pratiquer ces activités, c'est que ces derniers temps, je me sens malheureuse et par moment insatisfaite sans trop savoir pourquoi. Pendant si longtemps j'ai cherché l'Homme, le vrai, le bon. Maintes fois j'ai cru l'avoir trouvé sans succès. Pour arrêter de chercher aux mauvais endroits, j'ai fait ma liste et j'ai attendu que ce pointe le bon, le vrai, l'Homme. Et il est arrivé. Et depuis le début je ne suis pas déçue. Mais pourtant... Je désirais obtenir un emploi dans mon domaine et j'en ai un maintenant. Je devrais être contente mais pourtant... Pour être honnête, je me sens sensiblement comme je me sentais à tous les jours il y a cinq ans et croyez moi, ce n'était pas la joie d'être dans mes souliers! Mais ce que j'ai travaillé pour me sortir de ce marasme et ça me fâche de me rendre compte que je suis en train d'y revenir. Comme on revient trop souvent à nos mauvaises habitudes.