mardi 22 juillet 2008

pas toujours facile d'être une grande fille

Samedi matin, comme prévu, je me suis assumée et j'ai téléphoné à un gentilhomme que j'avais rencontré quelques semaines plus tôt. Je lui laissé, sur son répondeur, une proposition de soirée autour de breuvages alcoolisés.

Après des conversations par boites vocales, nous nous sommes finalement vu ce soir. La soirée fut agréable et assez relax. Nous avons parlé d'un tas de trucs et je me rends compte qu'il me plait toujours. Reste plus qu'à le connaitre. Alors pourquoi ce drôle de feeling défaitiste? Surtout qu'il n'y a pas vraiment de raison d'être. Mon amie Jude me dit que c'est parce que je suis trop impatiente. Elle a peut-être raison. Je n'ai jamais vraiment su prendre mon temps; comme si mes heures étaient comptées. "Tout vivre tout de suite de peur de manquer de temps" a longtemps été ma devise. En fait, elle l'a été jusqu'à ce que je tombe malade il y a 3 ans. C'est à ce moment que j'ai décidé de ralentir mon rythme de vie, de prendre mon temps et d'apprécier davantage les choses. Mais vous connaissez l'adage "chassez le naturel et il revient au galop". Mon naturel revient toujours vers moi et je m'efforce de le chasser encore et toujours. Certains diront que l'on ne peut pas fuir éternellement ce que l'on est. Par contre, je sais d'expérience que cet aspect de moi-même ne m'a jamais rendu heureuse. Bien au contraire! Dans l'empressement j'ai souvent fait les mauvais choix pour ensuite les regretter.

Voilà où j'en suis: j'en ai marre de regretter constamment. Je m'étais promis, il y a presque trois ans: de ne plus jamais rien regretter dans ma vie. J'y suis, en partie, parvenue.

samedi 19 juillet 2008

ouf!!!

Après avoir frôlé la schizophrénie, j'ai pris la décision de mettre mes culottes de grande fille et de faire une femme de moi!

Dans dix heures environ, je vais m'assumer en partie à défaut de le faire en totalité.

Histoire à suivre...

mercredi 16 juillet 2008

des nouvelles du 1er défi de la semaine

Qui est de penser positif.

Disons que les deux premières journées se sont bien déroulées. J'étais de bonne humeur et je souriais tout le temps. Je me suis un peu calmée hier et aujourd'hui, disons que c'était ardu de penser positif. En bref, ce fut une journée de marde dans sa presque entierté! Je garde espoir que les choses aillent mieux demain. Je suis pas mal certaines que les choses vont allées mieux demain.

Sur ce, je vais aller m'aérer l'esprit un brin.

2e défi de la semaine

Il est tout simple mais difficile à accomplir...

Ne pas vérifier ma boite vocale à tout bout de champs ni demander à mon coloc, chaque fois que je rentre dans l'appartement, si quelqu'un m'a téléphoné.

Je vous tiens informés du déroulement des prochains jours incessamment.

lundi 14 juillet 2008

Prière de ne pas tirer de conclusions hâtives

Il y a un instant à peine, j'étais sur le site d'un certain quotidien montréalais pour aller faire les mots croisés lorsque j'ai vu, en caractères gras, le titre de la rubrique "Rencontre". Je me dis que je peux bien aller voir de quoi ça à l'air les sites de rencontre. J'ai des amis qui sont inscrits sur certains et il y en a même qui y ont rencontré leur partenaire actuel.

J'arrive donc sur le site de QuébecRencontre et on me demande ce que je suis, ce que je cherche et ma date de naissance. J'inscris donc que je suis une femme qui cherche un homme et je vous fais grâce de ma date de naissance parce que vous avez pas besoin de la savoir pour apprécier mes billets. Après avoir appuyer sur "soumettre", une nouvelle page se télécharge et on me présente les photos de (et c'est écrit tel quel sur le site) 5 des 188 737 membres qui correspondent à mes critères. Mes critères? Parce que le fait que je sois une femme qui cherche un homme et que je sois née dans les années 80 signifie que ce sont mes critères de recherche en ce qui à trait aux hommes? Eh bien, ça peut bien me prendre du temps à trouver le bon! Ils sont nombreux je crois à être des hommes nés entre 1970 et 1985 (ce sont mes dates fatidiques) qui cherchent à rencontrer une femme. Cette seule phrase m'a fait prendre conscience que je ne cherchais pas à la bonne place (ou sur le bon site?). Étant donné que je déteste remplir les cases afin d'expliquer quel genre de personne je suis et ce que j'aime faire (j'ai même botché mon profil Facebook) je vais continué à faire confiance à la bonne vieille méthode du un-moment-donné-je-vais-rencontrer-quelqu'un-et-ça-va-cliquer.

Dans un autre domaine de recherche, je suis en train de courir la ville et les sites web afin de me trouver un emploi (le 3e) afin de combler mes heures de travail. 20 par semaine, ça ne paie pas le loyer et ça nourrit difficilement une gentille et jeune demoiselle! Je commençais à déprimer lorsque je me suis rappeler mon défi de la semaine: Penser positif. Je m'efforce donc de penser positif en me disant que je vais me trouver une job et que mes idées qui courent depuis bientôt dix jours vont finalement se fixer.

samedi 12 juillet 2008

Le défi de la semaine...

et des semaines à venir si je parviens à tenir une semaine... roulement de tambours.....
Penser positif!!!

Désolé pour ceux qui espérait un truc un peu trash comme me contorsionner suffisamment pour me lécher le milieu du dos par moi-même. Peut-être une autre fois, genre après plusieurs années de yoga et d'école de cirque.

Je reviens donc à la pensée positive. Parait que lorsqu'on pense toujours, ou du moins souvent, positif et aux choses que nous aimerions avoir, ça fini par se concrétiser. Je me dis que je n'ai rien à perdre (en fait je devrais me dire que j'ai tout à gagner histoire de vraiment penser positif ;)) et que le pire qui puisse arriver c'est que je vais être plus de bonne humeur. En théorie ça semble intéressant. Reste à le mettre en pratique et surtout à ne pas commencer à ressembler à l'idiot du village.

Je vous tiens au courant des effets rencontrés ou non lors de cette semaine de pensées positives.

vendredi 11 juillet 2008

Nul si découvert

La vie est parfois difficile à comprendre. Bon, je suis consciente que je ne vous annonce pas la nouvelle du siècle. C'est simplement que c'est ma constatation de la soirée.

Dernièrement, j'ai été étiquetté (officieusement) d'écrivaine. Alors, dans le but d'en devenir une de façon officielle, je me suis remise à l'écriture de mon premier projet de roman. J'ai fait un beau bond en avant et, pour avoir des avis extérieurs, je l'ai envoyé à mes amies Jude et Féli. En début de semaine, je reçois un courriel de Féli qui me dit qu'elle a bien hâte de lire la suite et, dans l'ensemble, ses commentaires sont plutôt positifs. Je suis donc très heureuse et je l'envoi aussi à une de mes collègue de travail qui est intéressée par mon projet. Bien fière des commentaires et de mon début de lectorat, je me décide à poursuivre ma belle lancée littéraire dans mon premier projet que j'aimerais bien compléter un de ces jours (assez prochainement dans un monde idéal qui se nomme Lalaland mais je crois que vous connaissez déjà). Le hic c'est qu'au moment où je veux m'avancer dans ce projet, j'arrive a écrire un moment pas très "hop la vie" de mon histoire et je ne veux pas me mettre à déprimer et broyer du noir pour la prochaine semaine.

Solution à mon problème: Aller écrire un peu du côté de mon deuxième projet d'écriture. Ça pourrait me divertir, me mettre de bonne humeur, me laisser macérer mes idées pour le projet 1 et ainsi prendre la distance nécessaire pour pouvoir écrire ensuite mon chapitre sans lorgner par la suite les rails du métro. Je vous rassure, le livre n'est pas si déprimant en soi mais puisqu'il est inspiré d'une période difficile de ma vie, l'écrire est par moment assez ardu.

En plus de ces petits "tracas" littéraires, mes idées courent ces jours-ci. Elles vagabondent dans un endroit magnifique qui est à la frontière entre la réalité et Lalaland (mais davantage du côté de la réalité... pour une fois) et j'ai hâte de savoir si je n'aurai qu'un permis de visite ou si je vais pouvoir obtenir la citoyenneté et m'y installer. D'ici là, j'ai souvent un drôle de sourire aux lèvres et le regard rêveur.

mercredi 2 juillet 2008

Les deux pieds dans l'eau rouge, j'ai brisé mes gougounes

1er juillet 9h30, je suis sur un lendemain de veille lorsque je me fais réveiller par le téléphone. La secrétaire de mon oncologue s'inquiète du fait qu'ils ne m'ont pas vu dernièrement. il faut dire qu'on se voit généralement au six mois et que là ça en fait presque neuf. Ils sont bien gentils, mon oncologue et sa secrétaire, mais pour être honnête, je ne m'ennuie pas vraiment d'eux.

Ma journée s'est déroulée au ralenti sans doute à cause de mon manque de sommeil et de l'abus d'alcool de la veille. Si ça n'avait été que de moi, je me serais couchée à huit heure ce soir. Mais bon, j'avais dit à mes copines que j'irais voir Bran Van au Jazz avec elles et l'idée de peut-être rater LE show du festival me poussèrent à prendre le métro jusqu'à la Place des Arts. Grave erreur! Putain qu'il y avait du monde!!! Infernal est sans aucun doute le meilleur qualificatif de l'esplanade ce soir. En tentant de me rendre au point de rendez-vous (devant les fontaines) je me suis rendue compte que je ne pourrais passer une soirée complète entassée dans une foule d'au moins soixante mille personnes. J'ai mes limites! Cherchant un moyen de me sauver, je me dis que, géographiquement, je suis plus près de Ste-Catherine que d'une bouche de métro. Je décide donc de me rendre à la dite rue malgré le fait que tout le monde soit plus serré que des sardines, c'est pas peu dire... Rendu à la fontaine, je ne vois pas mes copines mais constate que le bassin de la fontaine n'est pas profond. Je roule donc le bas de mes jeans et commence à marcher dans le bassin. J'avance à pas de tortue à cause de la succion tellement forte que mes gougounes en rendent l'âme à peine le premier quart franchi. Je les enlève et commence à avancer plus vite; fort heureusement parce que des agents de sécurité me poursuivaient dans le bassin.

Une fois rendue à l'autre bout, je suis tombée sur des monsieurs anglophones et crétins qui ne voulaient pas que je sorte du bassin parce que, selon eux, je ne méritais que de me faire expulser du site. Ils ont fait un drôle d'air lorsque je leur ai dit que c'était exactement ce que je désirais. Ils m'ont donc laissé sortir à temps et j'ai pu me sauver tout en voyant les gardiens de sécurité qui me cherchaient mais moi je trottinais déjà (dans la mesure du possible) vers le Aldo de l'autre côté de la rue. Il était évidemment hors de question que je rentre chez moi pieds nus. Les rues de Montréal ne sont pas toujours des plus propres, dois-je le rappeler? Je semble être tombée sur une vendeuse de dix-huit ans junkie au magasin mais bon, elle m'a tout de même trouvé des sandales pas trop chères (genre 20$ au lieu de 60$!!! Crisse on s'entend tu pour dire que les sandales du Aldo valent pas 60 balles même si elles sont en cuir, faites en Italie avec amour et tendresse, on sait qu'avant la fin de l'été elles vont être scrap. Su ce je termine ma montée de lait éditoriale contre les chaussures d'Aldo). Je suis rentrée à pieds jusqu'au Upstairs histoire de pouvoir tout de même écouter du jazz dans ma soirée... et peut-être bénéficier d'un merveilleux tour du destin...

...Le merveilleux tour du destin c'est que la musique était vraiment incroyable. Je suis rentrée seule avec ma tête pleine d'idées pour mon premier livre, le coeur léger comme un ballon de fête d'enfants, les yeux rivés dans les étoiles du ciel montréalais.