mercredi 29 décembre 2010

Parmi les réalités de la vie

il y a le fait que la secrétaire de mon gynéco n'avait la meilleure des nouvelles à m'apprendre et, sur une note plus cocasse, que mes voisins d'en face viennent de découvrir que s'ils se promènent nus dans leur appartement, tout rideaux ouverts, je peux les voir. Surement qu'à leur plus grand dam, ils devront composer avec le fait que mon bureau fait face à ma fenêtre, qui elle fait face à leur appartement de l'autre côté de la rue.

mercredi 8 décembre 2010

Parmi les choses que je n'aime pas

Le message que l'assistante de mon gynéco a laissé sur mon répondeur. Seulement un :«Mme. X, ici Mme Y, l'assistante du Dr. Machin Chouette, veuillez me rappeler s'il vous plait». Sincèrement c'est pas comme si ça me plaisait de lui retourner son appel mais je n'ai pas vraiment le choix. Alors je vais mettre mes culottes de grande fille et prier le ciel pour que la nouvelle soit bonne au minimum.

lundi 6 décembre 2010

Wrap-up partie 1

Ma rémission est terminée depuis douze jours. J'ai eu le temps de présenter Monsieur à ma soeur et mes parents et de préparer un souper cinq services pour mes amis et moi afin de célébrer l'heureux événement. Ça en plus de la vie de tous les jours. Donc, depuis douze jours, je n'ai pas vraiment débuter les wrap-up des cinq dernières années. En fait, en y réfléchissant, je constate que je vais devoir faire un post-mortem de "moi avant la tumeur" et de "moi depuis la tumeur". Je crois que cette méthodologie va être plus efficace, constructive et va me permettre de vraiment bien remettre les choses en perspective.

Dans la période de "moi avant la tumeur", j'étais une jeune femme qui voulait être une adulte bien avant l'âge. À l'adolescence, mes amis étaient pour la plupart plus vieux que moi et, lorsqu'ils apprenaient mon âge, ils avaient toujours un peu de mal à le croire. On me disait souvent que j'étais plus mature et que j'avais l'air plus vieille que mon âge. À force de me faire dire ça, je l'ai cru et je m'efforçais de le demeurer. Et qu'est-ce que j'ai pu y croire! Jo et moi en parlions je ne me souviens plus quand. Nous repensions à nous lorsque nous étions un couple. Lorsque c'était le cas, je nous trouvais tellement en avance sur notre âge, tellement adultes. Maintenant, lorsque j'y repense, je me rends compte que j'avais 19-21 ans et lui 22-24. Nous étions des ti-culs. Jo était d'accord avec moi lorsque nous nous remémorions ce temps jadis. Je me souviens que, rapidement après mes dix-huit ans, je ne voulais plus vraiment sortir dans les bars parce que je me disais que je l'avais déjà fait, que j'avais vu ce que c'était et que j'avais fait le tour. J'étais prête à passer à autre chose. Je sortais à peine de l'adolescence et je voulais rencontrer au plus vite le gars avec qui j'allais passer ma vie, et au plus vite vivre quelque chose de sérieux avec lui. Faire des projets, aller habiter avec lui, être sérieuse... vivre la "vraie vie" quoi! Il m'a fallu une grosse peine d'amour, une perte de repère totale pour renouer avec l'adolescence que j'avais plus ou moins vécu. Trop occupée que j'étais à sauter des étapes.

Dans la période de "moi avant la tumeur", je vivais à fond de train de peur d'oublier de faire quelque chose ou de rater ze party. À l'adolescence je courrais tous les party et ça c'est pas mal poursuivi au cégep cette attitude. J'avais peur d'arriver à l'école un matin et apprendre que j'avais raté LE party de l'année ou bien que la dernière soirée au bar était la plus cool depuis belle lurette mais que je n'y étais pas parce que je travaillais ou, pire (pour un ado), parce que je passais du temps avec mes parents. Avec le temps cette manie est devenu une course à la perfection. Être une super woman. Aller à l'école, créer des oeuvres intéressantes, travailler presque à temps plein (ahhh mes années d'études en photo!) tout en ayant un appartement propre, un frigo bien rempli et une belle relation amoureuse saine et équilibrée comme le pain que je mettais dans mon assiette. En fait, le plus souvent ça m'emmerdait d'aller dans les partys (du temps du 2e DEC) parce que je travaillais tellement en plus des 30 heures de cours que j'étais brûler. Mais, pour être la fille la plus cool, je me faisais une obligation de suivre mon chum cool dans les soirées. Notre relation avait des hauts grandioses mais les bas suivaient assez régulièrement également. Disons que ce n'était pas toujours facile d'avoir un équilibre, que l'appart était loin d'être en ordre et que nous ne mangions souvent des plats congelés.

Dans la période de "moi avant la tumeur", je ne m'accordais pas le droit à l'erreur. Je m'obligeais à être parfaite. L'employée parfaite, la blonde parfaite, l'étudiante parfaite. À vouloir être parfaite je suis devenue exigeante et par moment presque tyrannique. Envers moi-même et les autres aussi. Alors je me fâchais contre moi parce qu'en étant tyrannique je n'étais pas parfaite. Thank God pour m'avoir fait pèter un plomb. J'en avais franchement de besoin. De ça ainsi que de la tumeur. Sincèrement, je ne sais pas combien de temps j'aurais continué sur ce rythme là. Combien de temps j'aurais mis avant de me défenestrer.

La tumeur m'a obligé à prendre un temps d'arrêt, à réfléchir et à remettre en question des choix de vie que j'avais plus ou moins choisis. J'ai pu en faire de nouveaux après avoir décrété ce que je souhaitais et ne voulais pas dans ma vie. Ça fait 5 ans que j'essaie le plus possible de les respecter. Par contre, certains choix que j'ai fait par la suite font en sorte qu'il est de plus en plus difficile de vivre selon les règles que je me suis édictée il y a cinq ans. Je me sens à la croisée de certains chemins et je vais devoir prendre quelques décisions. Certaines très importantes.

lundi 29 novembre 2010

Régulation de situation et "SSB"

Je suis en couple. C'est officiel depuis une semaine. Après près de sept mois de fréquentation, certains trouvaient qu'il était à peu près temps, moi je crois que le timing est très bien ainsi. Je pense à lui et je souris. À aucun moment, je n'ai eu envie de le tuer depuis que nous nous fréquentons. Grande première en ce qui me concerne. Même pas envie d'aller voir ailleurs. Autre première. Disons que je me lasse vite de ce que j'ai, à un point tel que je me questionne à savoir si je ne souffrirais pas d'un TDAH. Mais auprès de Monsieur, pas de lassitude, pas d'ennui (dans tous les sens possibles du terme), pas de désirs d'aller voir ailleurs si j'y suis. Uniquement le besoin d'apprendre toujours à le connaître davantage, d'être à ses côtés tout en me gardant du temps pour moi.

Voyez-vous, après toutes les péripéties amoureuses des dernières années, mais surtout après le début de recul que j'avais prise suite au départ de mon G.O, j'ai décidé de consulter une sexologue l'hiver dernier. J'avais besoin de comprendre pourquoi je choisissais toujours les mauvais garçons (parfois dans tous les sens possibles de l'expression). Ces rencontres (avec la thérapeute) n'ont pas toujours été faciles et elles ont amorcées une réflexion sur ce que je voulais et ce que je pensais avoir de besoin. En bref, ce que je pensais avoir de besoin ne concordait pas avec ce que je voulais. Ça peut parraitre assez élémentaire comme concept mais je n'étais pas le seule à ne pas être consciente que ce après quoi elle courrait n'était qu'un décalage de ses véritables besoins. Ma trop longue liste de caractéristiques du partenaire idéal a été réduite au point d'avoir moins de dix caractéristiques. Dix valeurs/éléments de mode de vie essentielles à mes yeux.

Parmi ces caractéristiques/valeurs/éléments de mode de vie, je voulais pouvoir être moi-même. Réellement. Ne plus essayer de devenir la personne que je pensais que l'autre voulais que je sois. Je voulais pouvoir, ouvertement, assumer mes guilty pleasures. Ou, à tout le moins, ne pas en avoir trop honte si je venais qu'à être prise sur le fait. Je voulais pouvoir conserver mes "SSB" (Note de la rédaction: SSB = Secret Single Behavior. Expression provenant de l'émission-culte Sex and the City). Trop de personnes les laissent tomber une fois en couple. Parce que lorsqu'on est en couple, on devient une autre personne. Des amis que l'on voyait 3 fois par semaine deviennent des amis à 1 parfois 2 fois semaine et ainsi de suite pour les autres classes d'amis. Certains sont relègués au rang de figurants et d'autres voient carrément leurs rôles coupés du feuilleton de notre vie. Je n'échappe pas à cette règle. Je suis consciente que je vois moins mes amis/es mais ce n'est pas uniquement parce que Monsieur est dans ma vie. Bien sur qu'il fait parti des raisons mais, surtout, contrairement à mes relations passées, j'ai besoin de passer du temps seule chez moi. Assise sur mon divan à regarder des merdes à la télé ou des émissions que j'ai vu mille fois. À écouter de la musique en lisant ou en faisant rien. De rester là à rien faire parce que c'est le fun rien faire. En fait, lorsque je fais rien j'en profite à moitié parce que l'autre moitié s'occupe à culpabiliser.

Sur ce, je vais aller m'étendre et regarder mon plafond. C'est sans doute mon "SSB" favori. J'ai des projets à faire avancer et un wrap-up des 5 dernières années à commencer. Hey oui, la rémission est maintenant terminée et j'ai bien envie de mettre ces années en perspective. Voir le chemin parcourru. Songer à ma prochaine destination. Le routine en ce qui me concerne.


lundi 18 octobre 2010

(Soupir)

Attention, déprime intense en cours... et réflexion par le fait même.

samedi 16 octobre 2010

Plus ça change moins c'est pareil

Quelque part au Québec il y a un IGA qui est à côté d'un St-Hubert qui lui est à côté de la 40. À toutes les fois que je passe devant, je repense à cet après-midi du 26 octobre 2005. J'étais dans une Jetta pimpée, en crise et en larmes, aux côtés de celui qui était désormais mon ex. En matinée j'avais appris qu'on m'avait trouvé une anomalie au cerveau. Sur l'heure du dîner, mon amoureux m'annonça qu'il me quittait et, sur un coup de tête, après l'avoir insulté et traité de tous les noms, je lui réclamai d'aller me conduire chez mes parents. À 2 heures de route de Montréal. Je n'avais pas réussi à joindre ma mère avant notre départ et, en cours de route, voyant que je ne la rejoignais toujours pas, nous nous sommes arrêtés dans ce stationnement.

Je crois que je n'avais jamais été aussi en détresse de toute ma vie. Même encore aujourd'hui rien n'a égalé ce moment ou la pire tempête s'est abattu sur ma vie. Ça va faire 5 ans dans 10 jours et le souvenir est toujours aussi fort. Je peux encore ressentir ma peine, ma colère et mon désarroi de l'époque. J'ai bien cru à ce moment que ma vie était écroulée et que je me dressais face au nouveau néant de mon existence.

Ce matin, pendant que j'attendais dans la salle d'attente de l'ophtalmo, un patient m'a demandé pourquoi j'étais là. Je lui explique sommairement la tache qu'on a trouvé au fond de mon oeil gauche. Il me répond que j'ai de la chance parce que je suis jeune et que si c'est le cancer je vais sûrement m'en sortir. J'ai pas eu le cancer monsieur mais on m'a déjà retiré une tumeur au cerveau il y a 5 ans. Et moins d'un an après, je commençais l'université. Il me répond que j'ai a lot of strenght. Il me dit aussi que God bless me. Je sais pas si c'est dieu à proprement parler mais je sais que depuis octobre 2005, j'ai découvert une force en moi dont j'ignorais l'existence. Le désir féroce de vivre. Et ça, tout le monde l'a ancré au plus profond de lui-même. Généralement juste à côté de notre spiritualité.

lundi 13 septembre 2010

Raisons et explications

Je l'ai mentionné dernièrement dans un billet, je fréquente quelqu'un. Désolé, toujours pas d'inspiration pour le surnom. Donc, moi et Lui (ça va faire office de surnom temporaire) nous nous fréquentons depuis quelques mois, tout deux connaissons la nature de notre relation et tout deux sommes très heureux ensemble. Mais nous ne sommes pas un couple.

Cet état de fait agace bien des gens dans mon entourage. Ceux que ça n'agace pas me disent de faire fi de ses commentaires et, comme je me le dis régulièrement, il n'y a que Lui et moi qui savons réellement ce qu'il y a entre lui et moi.
Ce n'est pas un scoop mais je suis toujours un peu troublée de le constater; cette situation m'a fait prendre conscience à quel point les gens ne se mêlent pas leurs affaires et à quel point le "non conformisme" peut encore déranger. Je m'explique: Lorsque je dis que je fréquente quelqu'un très souvent on me répond: «Tu as un chum». Ce à quoi je réponds que non, Lui et moi ne sommes pas un couple mais que nous nous fréquentons. Alors la conversation continue, parce qu'il n'y a pas pire argumentateur que la personne qui ressent le besoin irrépressible d'apposer une étiquette sur tout. Les choses, les gens, les relations, etc. On me pose des questions: «Depuis combien de temps est-ce que Lui et moi nous nous fréquentons»?, «Combien de fois par semaine nous nous voyons»?, «Est-ce que nous sommes exclusifs»?, «Est-ce que nous avons rencontré les amis de l'autre»? et ainsi de suite pour encore une très longue liste. Étant donné que dans mon cas nous nous fréquentons depuis plusieurs mois, que nous nous voyons 2-3 fois par semaine et que je connais ses amis et qu'il a rencontré quelques uns de mes amis et croisé des membres de ma famille, le verdict est unanime: je suis en couple.

Mais non, je ne le suis pas et je vais vous dire pourquoi. Parce que malgré le fait que j'aime le garçon en question et Lui aussi est amoureux de moi, nous ne voulons pas être en couple pour le moment. Et ce n'est pas par désir d'aller voir ailleurs. Nous avons discuté de cette portion de la question. Les raisons se situent ailleurs. Je ne vous parlerai pas de ses raisons parce que ce serait déplacé de ma part. Par contre, je peux vous parler de mes raisons. Je ne veux pas être en couple tout de suite avec lui parce que je veux apprendre à me connaître encore.

Le fait est que, par le passé, j'ai cru très souvent tombée amoureuse. Je me suis rendue compte que je confondais désir, amour et ce que je souhaitais que l'autre soit. Mais surtout espoir de ce que je croyais vouloir être. J'ai fréquenté des hommes qui étaient totalement mes opposés et pour lesquels je me suis efforcée de devenir une personne que je n'étais pas. Mes histoires d'amour se sont pratiquement toujours déroulées de la même façon: je tombais amoureuse du gars inaccessible, je réussissais à le faire tomber pour moi et ensuite je tentais de devenir ce que je croyais qu'il souhaitait que je sois. En bout de ligne le gars du moment ou moi nous nous rendions compte que ça ne fonctionnait pas et c'était la rupture. En 2008, au petit matin de mes 25 ans, avec Mi, nous avions commencé la rédaction de la liste des qualités que devrait avoir mon homme idéal. Liste que j'ai amélioré et agrémenté dans les mois qui ont suivi. J'y ai cru longtemps à cette liste, j'y ai cru jusqu'à un soir de l'automne dernier. J'étais partie courir et, sur le chemin du retour, je me suis arrêtée sur le petit pont qu'il y sur la piste cyclable près du fleuve. J'essayais de comprendre pourquoi le départ de mon G.O. me faisait aussi mal et j'ai constaté à ce moment là que les qualités qu'il avait et que j'aimais tant était celle que je voulais avoir. Je me suis rendue compte que la plupart des caractéristiques que je recherchais chez un homme était en fait ce que je souhaitais être comme personne. À partir de ce moment là, j'ai décidé d'arrêter de chercher ailleurs et j'ai préféré travaillé sur moi-même afin de devenir ce à quoi j'aspirais.

J'ai donc commencé à me départir tranquillement de mon personnage de fille blasée (ou du moins le plus possible) et à m'interroger sur la personne que j'étais. Le bon et le moins bon en moi. J'ai commencé à faire du ménage dans toutes les sphères de ma vie. Ça fait environ un an que j'apprends et que je vis avec moi-même. Que je détermine ce que je veux pour ma vie personnelle et professionnelle. Comme je suis une grande indécise, ce n'est pas toujours évident. J'ai 27 ans et je ne suis pas encore tout à fait certaine de ce que je veux faire quand je serai grande. Ça peut donner une idée en ce qui concerne ma nature d'indécise.

Pour en revenir au couple, je ne suis pas encore certaine de ce que je veux comme relation de couple parce que je ne sais pas comment ma vraie nature se comporte en couple et ça me donne un peu le vertige. Alors je désire ne pas presser les choses et les gérer au fur et à mesure qu'elles se présentent. Je veux surtout que Lui et moi puissions établir nous même nos règles et paramètres de couple. Pas ceux pré-mâcher qu'on entend trop souvent mais bien les nôtres. Ce que nous désirons, acceptons, ne tolérons pas, où nous voulons aller et dans combien temps? Est-ce que l'on se donne un barème temporel ou est-ce qu'on laisse venir les choses naturellement? Déjà, à la dernière question, je connais des gens qui me diraient qu'il faut établir des limites de temps parce que sinon, comment on fait pour savoir qu'on perd pas notre temps, hein??? J'ai déjà été des leurs et il m'arrive de l'être encore. Mais j'essaie de garder en mémoire que pour tous les plans quinquennaux que j'ai élaboré, qu'à chaque fois que j'ai essayé de contrôler l'incontrôlable, la vie a bienveillamment bousillé mes plans. Maintenant, ma seule mesure de perte de temps est la suivante: Est-ce que j'ai l'impression de perdre mon temps? Présentement la réponse est non. J'espère qu'il en sera toujours ainsi. Et si, un jour, cette magnifique histoire devait se terminer, j'aurai de la peine. Je pleurerai, j'aurai l'impression que la fin du monde est arrivée et tout ce qui vient avec une peine d'amour mais je ne crois pas que je regretterai d'avoir vécu cette relation à ma façon, la sienne, la nôtre.

samedi 28 août 2010

Radio souvenir vol. 1

Je ne suis sans doute pas la seule à qui la musique fait cet effet mais certaines chansons me font littéralement voyager dans le temps.

Mardi matin: au bureau.
Logiciels ouverts sur mon ordinateur: Beaucoup trop, dont iTunes (sur random).
Chanson qui enchaîne la fin de Sweet Child O' Mine: Le Tunnel D'or (chanson d'AaRON)

Cette chanson, je l'ai depuis au moins 3 ans sur mon ordinateur à la maison mais j'écoutais toujours le même morceau du cd. Lorsque je suis entrée en poste à mon emploi actuel, j'ai transféré une partie de ma musique perso sur mon ordi du bureau. C'est à cette période de ma vie que je fréquentais CR4, un DT vidéo qui travaille en télé. Je terminais une période de chômage et lui était plus qu'accaparé par un contrat. C'est à cette période que je me suis mise à écouter vraiment très (trop) souvent Le Tunnel D'or. Au départ parce que mon oreille a été attirée par ces paroles:
De mille saveurs

Une seule me touche
Lorsque tes lèvres
Effleurent ma bouche

Si je vous dit que ça faisait plusieurs jours/semaines que je n'avais pas vu CR4, je n'ai sans doute pas besoin d'ajouter un dessin pour que vous compreniez pourquoi ces paroles m'ont interpellées.

L'absence s'est continuée et les nouvelles se sont faites de plus en plus rares. Sans doute pour ces raisons que mes oreilles se sont dressées, un soir, en portant plus attention à ce passage:
Prends mes soupirs

Donne moi des larmes
A trop mourir
On pose les armes

Respire encore
Mon doux mensonge

Finalement, mon passage préféré, parce qu'il est très représentatif du comment je me suis trop souvent sentie dans mes anciennes relations/fréquentations amoureuses, mais surtout parce qu'il évoque en moi une image très forte de cette période de ma vie et de CR4:
Seuls sur nos cendres

En équilibre
Mes poumons pleurent
Mon cœur est libre
Ta voix s’efface
De mes pensées
J’apprivoiserai
Ma liberté

Effectivement, j'étais seule sur nos cendres et je pleurais en maudit. La derniè fois que l'on s'était parlé au téléphone remontait à tellement loin que j'avais de la difficulté à me souvenir du son de sa voix et je commençais à oublier des détails de sa personne. Mais c'est surtout l'aspect mon coeur est libre qui me parlait. J'avais besoin d'avoir un coeur libre. Libre des peines engendrées par l'amour ou ce que je croyais en être. Je me devais d'apprivoiser ma liberté. Par amour pour moi-même.

Questionnement et réflexion

En faisant du ménage dans mes choses, je suis tombée sur les cartes postales que mon G.O. m'avait envoyé au cours de son voyage et ça a fait naitre en moi un questionnement: Qu'est-ce qui est pire entre un homme qui vous dit qu'il vous aime, que vous êtes la femme de sa vie et qui mentionne des projets qu'il aimerait réaliser avec vous sans jamais poser la moindre action ou un homme qui ne vous dit rien de tout ça mais qui agit dans une certaine mesure?

Le questionnement ne semble pas très clair a priori mais il a sa raison d'être. Mon G.O. m'a dit très vite qu'il m'aimait, qu'il me trouvait merveilleuse, que j'étais la femme de sa vie et qu'il avait tellement de projets en tête pour nous deux. Pourtant, à son retour, lorsqu'il était possible pour nous de mettre en branle certains de ces projets, il n'était pas super enthousiasme à livrer la marchandise. Sans doute parce qu'au final, il n'était pas si amoureux de moi.

Depuis quelques mois, je fréquente un garçon (son surnom viendra plus tard parce que là rien ne me vient) qui, assez rapidement m'a expliqué qu'il m'aimait bien mais qu'il ne se sentait pas près à s'investir dans un couple. Ça m'arrangeait un peu parce que je ne voulais pas trop me presser cette fois-ci. Disons que j'ai tendance à m'emballer lorsque je rencontre un gars qui me plait et avec qui ça connecte bien. On ne se dit que qu'on s'aime, que l'autre est la personne de notre vie et etc etc... Mais on est là pour l'autre et au fil des jours qui ont passé, notre relation a évolué. On fait pas encore de grands projets d'avenir mais disons qu'aux yeux de bien des gens, nous sommes un couple. Alors c'est quoi le pire? Un homme qui me dit "je t'aime" ad nauseam parce qu'il tente lui même de s'en convaincre tout en n'agissant pas ou un homme qui me fréquente sans me le dire mais qui ne semble pas vouloir s'en aller. Le premier on est toujours prête à le croire parce qu'il verbalise ses sentiments (que l'on croit, bien évidemment!) tandis que l'autre, on se dit que s'il ne prononce pas les gros méchants mots c'est forcément parce qu'au fond il ne nous aime pas.

mardi 17 août 2010

...

Mon bracelet népalais s'est rompu. Je ne sais pas où ni quand. Je m'en suis rendue compte ce matin au réveil mais maintenant que j'y pense, je crois que je ne l'avais plus hier.

mardi 19 janvier 2010

Je tire ma révérence

Silence radio!

Vous avez dû vous en rendre compte depuis un moment, mes billets étaient beacoup plus espacés et beaucoup moins bon. Le coeur n'y était plus vraiment. Au fait, où est-il mon coeur? J'aimerais bien le savoir parce que ça pourrait me servir. À ne pas faire de mal à mes amis et à ne pas faire foirer une des belles choses qui m'aie été donné de vivre au cours des derniers mois voire dernièeres semaines.

Je tire ma révérence parce que j'avais débuté ce blog par une grève. La grève de la drague. Parce que j'en avais marre de faire tout le travail et que je trouvais que les hommes s'impliquaient beaucoup trop peu dans le processus. Mais je constaste qu'il est beaucoup trop facile de leur lancer la pierre. J'en mérite quelques unes aussi. J'ai aussi eu mon rôle à jouer dans tout ça. Une de mes psy me disait qu'on ne pouvait totalement être une victime des autres parce que ce que les autres peuvent nous faire subir est en partir parce que nous leur en donnons l'opportunité.

J'ai dit et fait des choses que je regrette malgré le fait que je sais que le regret ne mène à rien. Ce soir, je décide de ne plus parler aux autres de ce que je vis ou ressens et de le dire aux personnes concernées. Simplement. Je crois que ma vie s'en portera tout simplement mieux.

Je vous remercie pour votre temps chers lecteurs.

Avec amitié et amour,

Misss

lundi 18 janvier 2010

Finalement...

Retour à Montréal demain après-midi.

Des engagements me rappellent dans la métropole. Comprendre mes chats à nourrir, une mondanité jeudi soir, l'anniversaire d'un ami vendredi et un souper de cousines samedi. Le tout assaisonné de ma recherche d'emploi et sans doute quelques appels à Service Canada pour savoir s'ils vont finir par se décider à rendre une décision concernant ma demande d'assurance-emploi. Faut tellement que je recommence à travailler prochainement parce que la workholic en moi commence à trouver très difficile de regarder le temps passer et faire des muffins en regardant pour la énième fois Sex and the city, Rumeurs ou La Vie la vie. Toutes des séries que j'aime beaucoup mais je les connais par coeur. Si ça continue, bientôt je ne me laverai plus et je vais passer mes journées en pyjama à manger des plats congelés en récitant sans émotion les répliques de mes séries télé et films préférés.

Je revisite un classique en le changeant un peu: «Un emploi s'il vous plait!»

dimanche 17 janvier 2010

«Hop and skip a week»

or a few days in my case!

Je suis en fugue de Montréal pour quelques jours. Trois fois rien pour l'instant mais je ne sais pas encore si je ne vais pas me pousser dans le fond du bois (mais littéralement) pour près d'une semaine. J'ai besoin de changé d'air et d'être loin de tout. De mon appartement, de mes chats et de la ville. Besoin d'être seule et de faire le vide pour faire le point. Bientôt 1 mois sur le chômage. Sans emploi et sans trop savoir ce que je veux faire réellement. Alors si ce n'était pas du fait que j'ai des chats à nourrir et que je n'ai pas vraiment de fric, je me sauverais dans une maisonnette dépouvu d'électricité et de tout pour rien faire, regarder le plafond et écrire façon «old school». Mais bon, je dois être raisonnable et faire de la recherche d'emploi et revenir sagement dans le monde adulte des salariés.

Mais je vais tout de même profiter des avantages de l'hôtel où je suis actuellement!

mardi 12 janvier 2010

Petit divertissement insignifiant

Mon bureau de travail est face à ma fenêtre de salon et, de l'autre côté de la rue, se trouve un bureau de courtiers d'assurance. Presqu'à chaque fois que je lève les yeux pour regarder dehors, la fille au manteau rouge est en train de griller une cigarette. Le petit divertissement insignifiant sera donc de compter le nombre de cigarettes qu'elle peut fumer dans une journée de travail. Et essayer de deviner les mots qui vont avec toutes les expressions faciales qu'elle fait en parlant avec son collègue.

On se divertit comme on peu!

dimanche 10 janvier 2010

Annonce, annonce!

Première annonce: Je me suis inscrite à un concours d'écriture. Bon ça peut peut-être avoir l'air légèrement ridicule étant donné que je délaisse quelque peu mes blogues ces derniers temps mais bon, je l'ai fait. En fait ce qui aurait été ridicule c'est que je m'inscrive à un concours de chant. Dans la catégorie Perte de temps ça serait difficile de trouver mieux! Je devrais avoir une réponse prochainement puisque le concours débute au mois de février.

Seconde annonce: J'ai une entrevue demain après-midi pour un contrat de six mois. J'espère que tout va bien se passer parce que c'est toujours pratique d'avoir un emploi pour payer son loyer et la vie de tous les jours.

Sinon j'attends des nouvelles d'une entrevue que j'ai passé mardi dernier. Ça ce serait vraiment un superbe emploi à avoir. Vraiment. Le genre d'emploi qui offre des mandats trippants!

Comme disait un certain groupe d'humoristes: À suirre!

mardi 5 janvier 2010

Le métro regorge de divertissement

Surtout lorsqu'un chinois chante Creep de Radiohead en s'accompagnant à l'harmonica.