mercredi 28 mai 2008

Ici gît la grève... qu'elle repose en paix

Une minute de silence pour souligner la fin de ma grève (30-03-08 au 26-05-08).

Comme mentionné dans mon billet précédent, j'ai franchi la ligne de piquetage ce week-end. J'ai longtemps hésité avant d'aller parler au jeune homme mais je me suis dit que j'avais trop souvent évité de parler aux très très beaux gars parce que je suis généralement intimidée par eux. Je suis donc partie comme une flèche vers lui et ça c'est bien passé; il m'a invité à m'asseoir avec lui et nous avons jaser ensemble pendant environ une heure lorsque je me rendis compte qu'il faudrait bien que je rentre à la maison. Il m'a demandé mon nom et numéro de téléphone en prétextant qu'il va m'appeler. Honnêtement j'en doute pour quelques raisons et les voici:
1. Le gars était un peu (peut-être pas mal) saoul et il se demande sans doute c'est quoi ce nom et numéro de téléphone dans sa poche.
2. Pendant que nous nous disions aurevoir à l'extérieur du bar, le jeune homme m'a fait une proposition indécente à laquelle j'ai catégoriquement refusé. Le jeune homme semblait très déçu quand je suis montée dans mon taxi.
Pour ces raisons, je ne crois vraiment pas que le jeune homme va rappeler.

La grève est donc terminée mais je ne retourne pas à la chasse. Ô que non!!! La gent masculine me déprime trop depuis quelques temps. Les derniers mecs que j'ai rencontré avaient tous un petit quelque chose d'agréable mais un ou des gros quelques choses de pas très intéressantes. Menteur compulsif et récidiviste, carrément irrespectueux, dire tout ce qui leur passe par la tête, pense à leur petite personne avant celle de l'autre, possessif d'une relation qui n'existe pas vraiment (voir le prochain billet pour plus d'infos) et j'ai pas mal fait le tour. C'est déjà beaucoup voire trop! Je vais attendre de rencontrer un être un peu plus équilibré ou évolué avant de retomber dans l'antre de l'amour ou, à moins grande échelle, de la fréquentation.

lundi 26 mai 2008

syndrome du prince charmant... ou comment tenir l'amour à distance

Je crois que nous avons tous et toutes une idée de notre idéal relationnel; l'homme et/ou femme de nos rêves.

Depuis la nuit de la veille de ma fête, celle où Mi et moi avons dressé la liste de caractéristiques de l'homme que j'aimerais rencontrer (c'est fou l'influence que peuvent avoir l'alcool, la bouffe graisseuse et une serveuse kitsch sur les cerveaux de deux filles), mon idéal masculin, je me prends à me dire qu'il n'existe pas. Désolé mais j'ai de la difficulté à croire qu'il puisse être vivant. Alors, en bonne saboteuse que je suis, je scrappe trop souvent mes rencontres "prometteuses" selon le point de vue de certains. De mon point de vue, si je scrappe la relation ou le bourgeon de relation c'est parce que le résultat possible ne valait pas les efforts nécessaires ainsi que les concessions qu'il impliquait. Que voulez-vous, j'en ai marre des relations à sens unique, des amoureux qui se sauvent de l'autre côté de la planète pour éviter de s'engager ou de ceux qui se sauve au moindre soubresaut de mon état de santé. Alors j'attends l'Homme, le seul, le bon et le vrai! Bon, je blague... je sais que si j'attends ce mec, je ferais mieux de devenir nonne! Mais je dois avouer que depuis quelques semaines, je souffre de ce magnifique syndrome du Prince Charmant; attendre un mec tellement génial qu'on se demande s'il est vrai. D'un autre côté, mes dernières rencontres n'ont pas été des plus concluantes et comme le dit le dicton: "Vaut mieux être seule que mal accompagnée". Bon il y a aussi celui qui dit " Mieux vaut rater un baiser que baiser un raté" mais, d'une certaine façon, les deux vont bien ensemble.

Donc, en bout de ligne, je suis célibataire depuis près de sept mois. Je me suis tapée près de deux mois de grève (désolé mais j'ai franchi la ligne de piquetage ce soir....) et je dirais que ces deux mois ont été très bénéfiques. La grève est peut-être terminée mais je n'ai pas l'intention de revenir à ma chasse. Je vis très bien maintenant; beaucoup plus zen et à l'aise avec moi-même. On va prendre les choses comme elles vont venir en me disant que ça peut pas être mauvais. Je vais continué à me défoncer au boulot (toujours prenant d'avoir deux emplois), prendre le temps de voir les amies/is et de faire la fête (un peu moins qu'autrefois par contre, je vieillis :( ) et je vais terminer mon livre.

D'ici la fin du mois de juin, avec un peu de chance, je vais réussir à échanger des mots de manière verbale avec un certain guitariste. Que voulez-vous....................................

vendredi 23 mai 2008

Certaines lectures nous touchent plus que d'autres

Mon amie Lauts est en Angleterre depuis bientôt un an et elle est une des lectrices de ce blog. Dernièrement, elle m'a fait parvenir le lien d'un blog en me demandant si je le connaissais. Je suis allée y faire un tour et je dois dire que cette lecture m'a chaviré! Le blog est celui d'une femme qui a su, il y a environ 4 ans, qu'elle a une tumeur au cerveau. Afin de garder le moral, elle a décidé de faire un blog et d'y relater les aventures et péripéties de sa vie et de son état de santé.
Je suis encore troublée par cette lecture car je sens, au fil des billets de cette femme, qu'elle est déterminée à vivre et à ne pas se laisser abattre. Ça me rappelle l'état dans lequel je me suis aussi retrouvée, il y a près de trois ans, quand j'ai reçu le même diagnostic. Je venais tout juste de me faire larguer par mon copain de l'époque et, malgré ma peine d'amour, j'ai trouvé en moi une force et un désir, quasi-féroces, de vouloir survivre. Si c'est ça que l'on appelle l'instinct de survie, celui que j'avais à l'époque était fort. Et le temps a passé et cette soif de vivre semble s'être dégonfler; comme revenue à la "normale". Cette lecture est arrivée à un très bon moment dans ma vie. Un moment où je commençais un peu trop à me laisser aller. Un moment où je n'avais plus vraiment envie de faire d'efforts.
Lire ce blog m'a rappelé qu'on ne sait jamais pour combien de temps nous sommes sur Terre. Je n'ai pas de temps à perdre et surtout, plus de temps à perdre uniquement en plaisirs futiles. Je ne dis pas que je ne ferai plus le party. Disons que je vais le faire moins car je me rends compte que ce n'est pas la seule façon qui existe pour profiter pleinement de la vie et du temps que nous avons. Je vais donc aller au bout des choses...
Première étape: Terminer l'écriture de mon livre.
Deuxième étape: On verra après... une chose à la fois.

samedi 17 mai 2008

chose à ne pas dire, choses à ne pas faire

Chers messieurs, parmi les choses à ne pas dire: Il ne faut jamais dénigrer les intérêts de la fille que vous draguez.
Par exemple, si vous lui faites comprendre que vous voulez la revoir et qu'elle accepte, lors dudit rendez-vous, si elle vous raconte, les yeux brillants son intérêt pour la philatélie ou pour les cadres de photos de chats ou tout simplement son intérêt pour les comédies françaises, ne dites pas que selon vous il faut être d'un ennui mortel, la personne la plus quétaine ou une sale intello pour apprécier ce genre de choses. La fille risque de se vexer et, malgré votre joli minois et vos fesses rebondies, elle ne voudra pas vous revoir car elle prendra conscience de votre manque de profondeur mais surtout de vivacité d'esprit.

Parmi les choses à ne pas faire: Si la fille vous demande gentiment de quitter son appartement le lendemain d'une nuit torride parce qu'elle ne se sens pas bien (comprendre par là que la fille est malade, genre une grosse migraine), de grâce quitter les lieux. Je comprends que vous désirez peut-être poursuivre votre nuit de sommeil mais si la fille vous le demande, c'est la moindre de chose. Je suis certaine que si vous soumettiez la même requête à votre conquête d'une nuit et qu'elle vous répondait: Ça me dérange pas que tu sois malade; vous allez sans doute vous dire qu'elle a un sacré culot ou bien qu'elle a une petite lenteur. Même chose pour nous. Si nous voulons être seule dans notre misère de lendemain de veille, ça nous regarde!

Finalement, mesdames, parmi les choses à ne pas faire: Il ne faut pas texter un ancien amant aux petites heures du matin, sortir d'un party bien arrosé, pour lui demandé s'il est toujours debout. Sans doute que sur le coup vous vous disiez que ce serait bien d'abuser de son corps et de laisser abuser du vôtre mais dites-vous que généralement, lorsque l'amant se retrouve dans la catégorie ancien amant c'est parce qu'il y a une raison...
Mesdames, croyez en mon expérience, l'ancien amant rappelle généralement devant la possibilité d'une baise et ce n'est pas toujours bon comme situation. Parce qu'une fois à jeûn vous ne voulez sans doute pas le revoir et vous êtes prises pour lui faire la conversation au téléphone. Conversation qui, dans mon cas, sont dépourvues d'intérêts communs.

Sur ce, mesdames, je vous souhaite une bonne semaine!
Messieurs, à vous aussi!

lundi 5 mai 2008

Le Père Noël n'est pas une ordure...(encore)

Wow! Le Père Noël a été rapide!
Il y a environ un mois, j'avais dressé ma liste de "cadeaux" à l'attention de ce barbu attachant. En moins de deux semaines, je me suis trouvée un stage, 2 emplois d'été (et j'ai du décliné des offres) et, finalement, je me suis trouvée un coloc. Pour ce qui est du reste des "cadeaux", je crois que seul le copain va être un peu plus difficile à trouver. Mais bon, c'est pas comme si c'était surper grave, je vais travailler beaucoup cet été. De plus, il ne faudrait pas que je néglige mes obligations littéraires. Ce blog, bien entendu, mais aussi, et surtout, mon roman.

J'ai commencé à écrire il y a des années. Des scénarios d'abord et, pendant quelques années, absolument rien. Jusqu'à il y a deux ans. Quoi de mieux pour passer le temps d'une convalescence que d'écrire un roman, drôle de préférence, pour traverser une épreuve physique et morale. Malgré les idées, les personnages et les situations farfelues, il manquait quelque chose à cette histoire. Il lui manqué une âme, un coeur, une humanité. J'ai donc décidé l'année dernière d'écrire la seule histoire que je me sentais capable de coucher sur papier. J'y pensais depuis quelques semaines lorsque j'ai vu en spectacle Dumas le jour de mes 24 ans. Linoléum. Ce fut mon déclencheur. C'était une de ses rares chansons que je ne connaissais pas et, lorsque lui et son groupe l'on joué, je me suis sentie interpellée. Il y avait tellement d'éléments dans cette chanson qui me rappelaient ma convalescence que j'ai décidé d'affronter mes souvenirs et d'écrire ce livre. Ne serait ce pour que je parvienne à tourner réellement la page.

Je l'ai commencé l'été dernier mais je l'ai mis en veilleuse au cours de l'année universitaire. C'est assez ardu de faire les lectures et travaux du bacc. en plus d'écrire un roman! Dernièrement, j'ai imprimé ce que j'avais écris l'an dernier et, étonnamment. je ne trouvais pas ça mauvais. C'est bon signe sans doute. Je me remets donc tranquillement à l'écriture de ce livre sans me faire d'idées. Bon, parfois il m'arrive de faire des incursions dans Lalaland où mon livre connait un succès d'enfer, que je fais pleins d'entrevue et que je rencontre finalement ce guitariste qui me fait tant d'effets. Je remets une partie du profit de mes ventes à l'hôpital qui m'a si bien soigné ainsi qu'à la société canadienne du cancer. J'écris un autre roman et travaille l'adaptation cinématographique de mon premier roman...

Ça fait du bien de rêver. Ça aide à traverser les plus grandes épreuves et avoir encore un peu d'espoirs en l'avenir. Pour ces raisons, j'encourage tout le monde à faire des visites à Lalaland en oubliant pas de revenir dans le vrai monde. Tout de même, faut rester lucide!