jeudi 18 décembre 2008

semaine de mondanités...

Qui a commencé sur les chapeaux de roues! Seulement la journée de lundi vallait toute la semaine. Ce fut une très bonne journée, tout simplement. Une journée où tout va bien, que de bonnes nouvelles. Mon examen pratique de danse contemporaine s'est bien déroulé, le café/pointe de tarte avec amie-et-coloc-de-mon-ex a été fort agréable suivi d'un excellent show de jazz. Le tout s'est terminé à 5 heure du mat lorsque je me suis finalement couchée. Que voulez-vous, après le show je suis allée à mon party de fin de session et je suis partie passé 3 heures du mat. Le temps de quitter la République du Plateau et de me rendre dans mon très cher et lointain St-Henri, il était 4h30.

Mardi, j'avais mal à mon lendemain de veille. Pas assez d'heures de sommeil et un travail de fin de session à terminer. En plus du party d'impro en soirée... d'où je suis revenue moins saoule que la veille mais tout de même à 2h30. Femme de mauvaise vie que je suis! Mais non, je blague. Je marche sur Greene pour rentrer chez moi et mes idées courent. Nous sommes dans la nuit de mercredi à jeudi et elles courent toujours.

J'écoute de la musique et mon regard vagabonde. Physiquement je suis présente et ma tête mais surtout mon coeur est ailleurs. Quelque part entre le début de la semaine et mon futur un peu plus proche de jour en jour. Quelque part entre mes illusions que je croyais être la réalité et une réalité plus probable. Je ne vois plus les choses tout à fait de la même manière, mon écoute a changé. Même ma manière de sentir les choses a subi une mutation.

Je repense à mon début de semaine de mondanité - qui se poursuivra jusqu'à samedi soir sans doute - et j'en reviens à ce que je dis souvent mais que je me répètais justement dimanche: "La vie est une salope parce qu'elle nous réserve toujours des surprises qu'on avait pas vu venir". Il faut comprendre là-dedans que parfois les surprises en sont de mauvaises mais parfois la vie s'avère être une charmante salope. Et la surprise nous pousse à reviser nos positions, à évoluer, à avancer. Alors je me dis que la vie peut bien continuer d'être la charmante salope qu'elle est envers moi depuis quelques jours; je suis capable d'en prendre encore!

vendredi 12 décembre 2008

c'est le 12 du 12 et quelqu'un avait les b...

Deux fois en deux jours c’est trop! Qu’importe si c’est un canular, c’est trop et surtout de mauvais goût. Hier je n’étais pas à l’UQÀM lorsque l’état d’alerte a été donné ; j’étais à mon stage bien tranquille à faire de la recherche. Mais ça ma mère, ma sœur et certains de mes amis ne le savaient pas. Ma mère n’a pas vraiment aimé apprendre à la télé pendant son heure de lunch que sa fille était peut-être en danger. Verdict de la journée d’hier : beaucoup de peur et aucun mal (physique).

Ce matin, j’avais un cours à l’UQÀM. Je m’y rends en me disant que les émois de la veille sont derrière nous. Pas très loin mais derrière nous tout de même. Mais non ! Alerte au colis suspect ce matin pendant que je suis en classe dans le pavillon adjacent à celui qui a été évacué.

On reste en classe et on attend les instruction. On a beau se dire que c’est probablement qu’un autre mauvais gag comme la veille mais la peur est tout de même là. La pression aussi. Un cellulaire sonne dans la classe : la mère d’une de mes collègue qui regarde les nouvelles et qui est inquiète. Un autre téléphone sonne : message texte reçu par une autre collègue de la part d’un membre de son entourage. Mon cellulaire vibre dans ma poche : une amie qui s’inquiète. Comment la rassurer quand je ne sais absolument pas ce qui se passe réellement ? Je texte un ami en lui demandant de me fournir des infos en regardant celles qui sont disponibles sur le web. Les nouvelles m’arrivent tranquillement pas vite. Bâtons et minuterie. Pas bon signe ça.

Je suis devant la classe et je fais mon oral. Mon cellulaire vibre encore dans ma poche. Ma prof me dit que je peux prendre mon message. Mon ami m’apprend que la situation est sous contrôle et que l’opération est presque terminée.

Je n’ai pas vraiment eu le sentiment que ma vie était en danger mais ce fut l’expérience la plus désagréable qui m’ait été donné de vivre. Et là, de retour à mon stage, je me questionne. Pourquoi des gens font ça ? Est-ce qu’ils sont déséquilibrés ? Malheureux ? En maudit contre l’humanité entière ? Ont-ils un humour d’un goût fort discutable ? Je l’ignore et je ne sais pas si je vais avoir des réponses à mes questions. Tout ce que je sais c’est que présentement je suis en crisse. J’ai envie de hurler, de frapper, de me révolter. Pour l’évacuer, je suis en train de m’exprimer et de créer pacifiquement au lieu d’aller faire de fausses alertes et causer tout un émoi !

vendredi 5 décembre 2008

Orion

Minuit trente, dommage que je doive aller me pieuter. Pas parce que j'aurais aimé continuer à faire la fête mais parce que j'aurais aimé rentrer à pied avec Nord de Dumas dans les oreilles et la beauté de Montréal endormi devant mon regard toujours aussi éblouit.

Ligne verte. Direction Angrignon. Je rentre dans mon Sud-Ouest; je rentre dans mon St-Henri. Station Atwater. Coup de tête et envie irrépressible d'aller faire prendre l'air à mes idées. Depuis trop longtemps qu'elles tournent en rond dans ma tête sans parvenir à trouver la sortie. Je me rends donc à mon quadrilatère d'inspiration niché entre un boulevard et une autoroute. Même si je m'étais dit que je n'y reviendrais pas, que ce lieu me rémémorait trop de souvenir, je ne pouvais empêcher mes pas de m'y conduire. Passer à l'ouest titille mes tympans et mon imagination. Steve! Sauras-tu un jour à quel point ta musique m'inspire? Le nez bien niché dans les étoiles, le vent me mord les joues. Je repère un trait étoilé en 45 degrés et ça m'est venu naturellement. J'ai su à ce moment là ce que je devais faire. Rentrer à la maison et m'asseoir afin d'écrire; afin de devenir la personne que je veux être. Même si ça me fait peur. Même si je dois boucler la boucle de mon deuil. Même si je dois terminer mon roman et assumer de le soumettre à des maisons d'édition. Rentrer à la maison pour réussir à me trouver moi-même et à m'aimer pour ce que je suis.

Je descends l'avenue Green et je me sens portée par ce souffle d'inspiration (et la musique de Dumas). Je me rends compte que je vis une partie de mon adolescence au début de mon âge adulte. Sans doute parce que j'ai passé mon adolescence à être une adulte. Que depuis trop d'années je vis avec mes convictions sans trop les ébranler. Je relève les yeux au ciel et je retrouve la ceinture d'Orion. Un peu plus tôt, sur le terrain de foot, lorsque je l'avais repéré, j'avais pensé à ce jeune homme et à cette nuit du début du mois de septembre. Une nuit noire passée à conduire et à la chercher sans jamais la trouver. Lui qui avait été le premier à ébranler mes idées préconçues. Lui qui m'avait rappelé quelque chose que j'avais apprise il y a longtemps: la vie nous réserve toujours des surprises et on ne peut que les prendre comme elles viennent.

Je suis presque chez moi et mes joues sont froides des baisers de la brise hivernale. Je sais désormais ce que je dois faire. Je dois partir. Partir pour me reconstruire; partir pour me retrouver. Et revenir peut-être... un jour.

dimanche 16 novembre 2008

No happy ending tonight

Quelques jours après notre rupture, mon ex et moi avions décidé de recommencer notre relation mais sur une base d'amitié pour ensuite voir où cela nous mènerait. Comme pour notre relation amoureuse, j'ai cru que c'était possible et que ça allait marcher.

On a passé la soirée ensemble et c'était au dessus de mes forces.Je ne peux pas être amie avec lui. Je suis amoureuse de lui. Être amie avec lui implique que je ne peux pas lui dire que je l'aime. Que je ne peux pas lui dire qu'il est beau. Que je ne peux pas le serrer contre moi et sentir son odeur que j'aime tant. Que je ne peux pas dormir avec lui et avoir le plaisir de me réveiller à ses côtés. Être amie avec lui aurait fini par être malsain pour moi. Étant donné que je suis toujours amoureuse de lui, j'en serais peut-être (sans doute en fait) venue à rester à ses côtés en espérant qu'il redevienne amoureux de moi. Mais rien ne pouvait garantir que ça allait se produire. D'habitude je prends des risques et je peux faire preuve d'audace mais là ma petite voix intérieure m'a supplié de prendre soin de moi pour une fois. Alors je me suis choisie au lieu de le choisir lui. Ce ne fut pas sans difficultés et crises de larmes. Je lui ai expliqué mon point, il m'a écouté et comprend ma décision. Est-il triste? Je crois que oui mais je crois aussi que, tout comme moi ce soir, il a décidé de se choisir et de régler certains de ses problèmes. Et ça, il veut le faire seul et je ne peux pas lui en vouloir ou lui faire des reproches. On s'est dit "Aurevoir" comme on se dit "Adieu". Au fond de moi j'aimerais bien pouvoir être amie avec lui, un jour. Mais présentement ce n'est pas possible.

No happy ending tonight... disons que le happy ending se fait attendre depuis plusieurs années mais, malgré mes déboires, j'y crois encore. Je crois encore qu'il y a quelque part sur cette Terre un homme qui est fait pour moi. Un homme qui m'aimera comme je suis et qui sera le bon. Mon amoureux, mon ami, mon complice. Celui qui aura une place pour moi dans sa vie et pour qui j'aurai une place dans la mienne. J'y crois encore et même si mon coeur a beaucoup pleuré ces derniers temps je ne veux jamais perdre cette certitude.

samedi 15 novembre 2008

Je tourne en rond... aurais-je un clou dans le pied?

C'est fou, j'ai marché une partie du trajet pour revenir chez moi après le boulot et une quantité phénoménale d'idée se bousculait dans ma tête. Je regrettais de ne pas avoir de papier avec moi pour les prendre en note et en faire un billet riche et structuré. Je me disais que je serais sans doute capable de me rappeler de l'essentiel. Force est d'avouer que ce n'est pas le cas car je suis devant mon écran et j'ignore comment structurer mon propos et rendre avec justesse la nature des mes sentiments d'aujourd'hui. Sans doute parce que j'oublie l'essentiel; l'essentiel de ce que je suis et de ce que je veux.

Je descendais St-Denis et au lieu de tourner à droite afin de me diriger vers l'ouest de la ville et par la force des choses vers mon appartement, j'ai bifurqué à gauche en empruntant la rue Duluth. Je me suis dit à moi-même: "T'es en train de t'égarer ma grande." Et je me suis demandée si parfois il n'était pas nécessaire voire salutaire de quitter notre chemin et d'emprunter des détours pour ensuite mieux revenir à l'essence de ce que l'on est. Je m'assied un instant sur un banc dans un parc au croisement des rues St-André et Roy et j'observe les pièces d'art contemporain et urbain à la fois. Qu'est-ce que je fais là? Je tourne en rond dans les rues à la recherche de je ne sais quoi et soudain ça me saute aux yeux: où je veux être, c'est sur un terrain de foot. M'étendre sur le gazon, regarder les étoiles, sentir l'air frais et tenter de faire le vide.

J'arrive finalement au terrain de foot; notre terrain de foot. Pendant le trajet qui fut selon moi beaucoup trop long, je me suis dit que ce serait bien de le voir là-bas malgré que c'était fort improbable. Je me suis étendue pas tout à fait au milieu du terrain (parce que le milieu dudit terrain est occupé par la fin de celui de base-ball) et j'ai regardé la ceinture d'Orion en chantonnant le passage d'une chanson de Feist qui tournait en boucle dans un coin sombre de mon esprit.
"You thought that you saw him, but no you did not..."

Je ne suis pas restée longtemps; le lieu était trop chargé d'émotions. À moins que c'était moi... Lorsqu'il m'a quitté, je m'étais dit que c'en était fini de l'amour car il ne savait que me défoncer le coeur. Mais je ne parviens pas à ne plus croire en l'amour. Je veux encore croire qu'il existe quelque part pour moi LE bon. Je veux encore croire que je vais le rencontrer et que notre relation ne sera pas une guerre ouverte comme j'en ai trop vécu. J'y crois encore et lorsque je perds espoir j'entends les paroles que mon père m'a dit l'automne dernier: " C'est important de conserver ses rêves et ses espoirs. Pendant qu'on rêve, notre réalité est moins difficile à vivre et à supporter. On trouve le courage pour continuer d'avancer."

Je veux continué d'avancer. Mais j'ignore quelle direction prendre...

mercredi 12 novembre 2008

Toute chose est relative

Comme certains le savent, j'ai un deuxième blog hébergé sur canalblog. L'avantage avec ce site de blog c'est que l'on peut avoir les statistiques concernant notre blog. Le nombre de personnes qui le visitent par jour, s'ils sont de nouveaux et ou des visiteurs habitués, le nombre de pages regardées et j'en passe. Là où toute chose est relative c'est que je suis folle comme de la marde de me rendre compte que certaines journée jusqu'à 10 personnes lisent les avantures de MamzelleMarelle. On s'entend que comparativement à d'autres blogs, 10 comme indice de lectorat c'est plutôt faible. Mais moi ça me prouve qu'au moins il y a des gens qui me lisent et que je n'écris pas dans le vide! Ce qui est bien aussi c'est que sur canalblog tu peux aussi vérifier la provenance des personnes qui lisent tes billets. Dans l'ensemble mes lecteurs accèdent à mon blog via mon profil facebook. Je trouve ça encore plus cool parce que seulement mes amis peuvent accèder à mon profil facebook. Donc, au moins, mes amis me lisent et sans que j'aie à les supplier!
Cette constatation a fait ma journée. Sincèrement. Par contre, une chose me laisse perplexe: quelqu'un est arrivé sur MamzelleMarelle après avoir entré les mots "ligote" "baillonne" et "foulard" dans la barre de recherche Google. ??? Je ne sais pas trop comment il a pu se retrouver sur mon blog et surtout pourquoi Google lui a donné comme résultat MamzelleMarelle. Je vous avouerai qu'un de mes sourcils s'est relevé tandis que l'autre s'abaissait; me donnant ainsi une belle face de perplexe.

samedi 8 novembre 2008

Ça fait presque un mois que je n'ai pas écrit de billet! Pourtant c'est pas comme s'il ne m'était rien arrivé! Je ne sais pas par où commencer; il y a trop de chose à raconter. Je devrais sans doute parler de ce qui me touche le plus présentement: ma rupture.

On commençais à peine à sortir ensemble et bang! Sans raison logique, il m'a laissé. Pourtant on s'entendait à merveille et on était heureux. En tout cas s'il ne l'était pas, il mériterait l'oscar du meilleur acteur tellement il m'a convaincu!

Ça fait trois jours de ça et c'est comme si ça venait de se produire. La douleur est encore là et je pense souvent à lui. On m'a suggéré de lui écrire afin de lui dire ce que je ressens. Je ne me sens pas capable de le faire et, honnêtement, je ne vois pas présentement ce que je pourrais bien rédiger comme message. En gros on me dit que le temps va finir par faire son oeuvre, que je dois me concentrer sur moi-même et mes projets, que je vais forcément rencontrer quelqu'un d'autre. Je me doute bien que le temps va finir par atténuer ma peine et ma douleur. Je sais qu'il ne faut pas que je laisse tomber tous mes projets et que je devienne inactive parce que je vais perdre davantage que ce que j'ai présentement. Mais je me sens incapable de penser au fait que je pourrais rencontrer quelqu'un d'autre. Je ne veux même pas rencontrer quelqu'un d'autre.

L'année dernière, après ma rupture, je me suis lancée dans ce qui fut en bout de ligne une année de débauche. Chose que je faisais généralement après une rupture: bien se saouler pour mieux oublier. Et si on rencontre un garçon au passage tant mieux! Pas aujourd'hui. Pas demain non plus. Je ne veux plus ça. Je ne veux plus me retrouver au côtés de parfaits inconnus au lendemain d'une cuite monumentale. J'avais finalement trouvé ce que j'ai toujours cherché et mardi soir, je l'ai perdu.

samedi 11 octobre 2008

C'est pourtant si simple!

Je suis allée voir un spectacle hier et j'ai vu quelque chose que je vois trop souvent lors de ce type d'événement: des personnes incapables de trouver correctement leurs sièges. On s'entend tu pour dire que ça prend pas un bacc pour y parvenir; juste un peu de sens de l'observation et de la logique.
Sur le billet il est inscrit la section, la rangée (généralement indiquée par une lettre de l'alphabet; dites lettre inscrite sur le côté du premier banc sur le bord de l'allée) et le numéro du siège. Comment ça se fait que je vois du monde qui tourne en rond en disant: "Minou, c'est où la rangée J? On fait comment pour la trouver?" Ou un autre classique: "Voyons, comment ça y a juste les nombres impairs dans cette rangée? Mon siège c'est le 28 mais là y a le 27, le 29 mais pas le 28?"
Vous me direz peut-être que je dois être indulgente parce que ce n'est pas tout le monde qui va souvent voir des spectacle. C'est vraiment mais me semble que c'est difficile à rater, à l'entrée de la salle, les gros écriteaux qui disent Impairs et Pairs!

Sur ce je m'arrête; ma montée de lait est terminée et ce jusqu'au prochain spectacle.

samedi 27 septembre 2008

À la recherche du blender idéal

L'école est recommencée depuis au moins trois semaines et je cours sans cesse! Il y a d'abord eu le mariage de ma soeur le premier week-end de septembre, la semaine suivante nous faisions un festin en plein-air pour célébrer le mariage avec les amis et la famille. La troisième fin de semaine de septembre (donc le week-end dernier) je suis allée voir les NKOTB avec des copines le samedi, je travaillais le dimanche matin et j'ai passé le reste de la journée à parler (mais surtout prêter une oreille attentive) avec mon coloc. Parmi tout ça il y a eu les contrats et les quelques journées de travail à la galerie, la recherche intensive d'un emploi, les cours et le stage. Est-ce pour ça que je me sens déjà si fatiguée et en manque total de motivation???

J'ai des lectures à faire et je ne les fait pas. J'ai des travaux à faire et je ne me donne même pas la peine de m'asseoir devant mon ordi pour les faire. Même mes blogs sont délaissés c'est bien pour dire! J'ai entamé une correspondance avec Monsieur (on s'était écrit quelques messages du temps pas si lointain où nous avions tout deux un compte sur Monclasseur) et sans méchanceté, je trouve ça pénible. Pénible dans le sens où il m'a dit à quelques reprises déjà qu'il aimerait que je lui écrive plus souvent pour apprendre à me connaitre davantage. Ce n'est pas intentionnel mon manque d'assiduité en ce qui concerne notre correspondance mais je n'ai pas vraiment le temps de m'installer à mon ordinateur pour lui écrire un courriel. Et lorsque je veux le faire, j'ai l'impression que ma tête est vide et ça c'est difficile à croire parce que j'ai constamment l'impression que je manque de place là-dedans pour retenir tout ce que je ne dois pas oublier.

Je me sens aussi coincée à cause de notre manière actuelle de communiquer: le courriel. J'ai décidé il y a quelques semaines de fermer mon compte sur Monclasseur parce que je ne me sentais pas à l'aise dans cette façon de faire. On regarde les photos des gens, on lit ce qu'ils veulent bien nous dire à propos d'eux et, si ça nous intéresse, on communique avec eux par emails. C'est un fast-food relationnel! On se dépêche de rencontrer la personne comme ça, si elle ne nous plait pas, on cesse tout contact avec elle et on part à la recherche de celle qui pourrait être notre âme soeur. Je me rends compte qu'une partie de moi est romantique au plus au point car je crois encore que l'amour, le vrai, arrive toujours dans notre vie au moment où on s'y attend le moins. C'est génial et ça nous transporte. J'espère encore que ce sera le hasard (qui peut être aider de mes amis/ies) qui me fera rencontrer l'homme avec qui je partagerai le reste de ma vie (qu'est-ce que je vous disais; romantique finie la fille). Le problème avec la notion de "l'amour arrive au moment où on ne s'y attends pas", c'est que je pense toujours (ou presque) à tout. Donc la vie en arrache un peu pour parvenir à me faire des surprises. Je devrais peut-être réfléchir un peu moins.

Sur ce, je vais aller me coucher. Je commence mon trainning à mon nouvel emploi demain matin. Je me suis trouvée quelque chose, finalement, mais c'est au salaire minimum. Au moins, en attendant, ça paie mon loyer.

vendredi 12 septembre 2008

Basta!

J'ai terminé l'exploration des contrées éloignées. Un mois, ce n'est pas long. C'est assez court pour que Marco Polo se foute de ma gueule d'exploratrice.

Que voulez-vous, je ne le sentais pas et ça allait pas mal à l'encontre de ma vision des rencontres entre célibataires. Je n'avais pas l'impression d'être à ma place dans cet univers où on entretient plusieurs histoires afin de peut-être, ainsi, trouver l'âme soeur. J'en ai assez de tout ça. Je ne veux pas rencontrer pleins de gars pour me rendre compte qu'aucun ne me convient. Je ne veux plus m'éparpiller à gauche et à droite en espérant trouver toujours ailleurs ce que je recherche. Je veux rencontrer un gars, le bon tout simplement.

Je me suis aussi rendue compte, en étant sur ce site que je n'ai pas beaucoup de temps pour moi-même et que de commencer à me casser la tête pour trouver du temps à accorder à quelqu'un d'autre ça commençait à relever de la haute voltige organisationnelle. De plus, les gars sur le site où j'étais pouvaient être classés dans différentes catégories mais ceux qui m'abordaient se retrouvaient dans deux catégories. La première: les gars qui me demandent une entrevue de dossier et, lorsque j'ai accepté, ne s'intéresse plus vraiment à moi. Dans la deuxième catégorie je retrouvais les gars qui me faisaient ou à qui je faisais une demande d'entrevue, qui acceptaient, qui engageaient une correspondance mais, une fois la rencontre passée, se désintéressaient graduellement. Sans doute dû à la disparition de l'effet de nouveauté.

J'ai décidé de faire ma vie et advienne que pourra. Je vais rencontrer quelqu'un un jour et on verra bien ce que ça va donner. Présentement je savoure le fait que je sors avec des amis/ies et que je n'espère pas nécessairement faire des rencontres; que j'y vais pour voir mes copains-copines et pour avoir du plaisir. Pour le reste, advienne que pourra!

jeudi 11 septembre 2008

le retour des défi de la semaine!!!

Pour tous ceux qui s'ennuyaient du défi de la semaine, le revoici!

Défi de la semaine: Allez voir mes courriels seulement 2 fois par jour. Pour certains c'est sans doute déjà beaucoup mais je dois vous avouez que présentement je dois aller les voir au moins (je dis bien au moins) 10 fois par jour... si ce n'est pas plus encore.

Compte rendu dans quelques jours.

mardi 9 septembre 2008

Veuillez applaudir chaleureusement MamzelleMarelle

Après un peu plus de cinq mois d'écriture sur ce blog, je me lance dans un autre projet d'écriture en ligne. N'ayez crainte, ceci n'est pas le chant du cygne de ce blog. Je poursuivrai la mise en ligne des billets relatant mes péripéties et mondanités sur ce site mais j'écrirai aussi de courtes histoires où la réalité et la fiction feront front commun. Vous pourrez donc lire mon évolution littéraire à l'adresse suivante: http://mamzellemarelle.canalblog.com/

Au plaisir de lire vos commentaires!

dimanche 7 septembre 2008

Chronique du FME... jour 1

Je sais le FME est terminé depuis une semaine mais vous connaissez le proverbe "Mieux vaut un renard que jamais" (ou quelque chose qui sonne comme ça) et j'écris avec du recul les chroniques de mes vacances en Abitibi.

Mercredi 27 août 2008
Jour 1: Départ de Montréal

Il est 8h50 du matin, je suis armée de mon sac à dos, de mon sac en bandouillère, de mon sourire et je cherche ma ride au métro Crémazie. Un coup de fil plus tard accompagné d'un retour sur mes pas et je trouve finalement le point de rendez-vous. Heureusement que j'ai mon sourire de fille contente de partir en vacances parce que le chauffeur est 1. de mon age et 2. beau comme c'est pas possible. J'apprends rapidement qu'il a une copine (zut!) et que le siège avant lui est réservé. Pendant que nous attendons la deuxième passagère, nous avons abordés des dames afin de nous assurer qu'elles n'étaient pas notre passagère et nous nous sommes fait abîmer de bêtises par un employé fort charmant (sarcasme) de la STM. Après ces péripéties, nous avons conclu que la passagère ne ferait pas partie du périple et nous sommes partis.

Direction Rouyn-Noranda avec une escale dans les Laurentides pour embarquer la copine et une autre escale à Mont-Laurier pour dîner. La route entre notre arrêt dans les Laurentides et Mont-Laurier s'est bien passée, je m'entendais bien avec mes compagnons de voyage. Eux avaient prévu le coup et s'étaient fait un lunch pour la route. Nous devions faire un arrêt pour que je puisse m'acheter quelque chose mais, finalement, ils m'ont invité à partager leur repas et que nous allions le manger sur la terrasse de la mère du charmant chauffeur (pas de sarcasme ici). Je suis généralement à l'aise de rencontrer du nouveaux monde mais là c'était beaucoup en même temps. J'ai rarement été aussi timide de ma vie. Je pense que j'étais moins timide lorsque je vivais mon premier jour dans ma nouvelle école quand je déménageais. Et j'ai déménagé souvent! L'arrêt fut court et nous reprîmes rapidement la route pour le FME. La journée était belle et j'ai vraiment été bouche-bée par la beauté des lacs dans le Parc. J'ai fait très souvent cette route mais il me semble que je voyais pour la première fois à quel point c'est beau. Peut-être parce que j'étais vraiment due pour des vacances et surtout pour sortir de Montréal. Après un peu moins de 8 heures de route, nous sommes arrivés à destination. Je récupère mes trucs, dis aurevoir au chauffeur et à sa copine et vais attendre Féli dans le Timotons. J'ai à peine eu le temps de me refaire une beauté qu'elle était arrivée. Nous sommes rentrées chez elle à pied et elle m'a montré un peu sa ville. Je suis née là-bas mais je n'y ai jamais vécu. En plus, mon dernier voyage en Abitibi remontait à 5 ans au moins et Rouyn n'avait pas fait parti de l'itinéraire.

Mercredi soir, 27 août 2008
-Electric Voodoo Clan
-Les Handclaps
-Loco Locass

Nous avons raté le premier show mais étions bien là pour les Handclaps. La musique yéyé-pop-électro de ce groupe est vraiment bonne et sans prétention et que dire des deux danseuses yéyé qui se joignent à eux pour certaines chansons. C'est impossible de rester immobile au cours de leur prestation. J'ai tellement aimé que je suis allée les voir après leur show pour leur demandé s'ils ont un myspace et m'informer de leur prochain spectacles à Montréal. Après cette brève conversation, je suis retournée rejoindre Féli et son amie d'enfance pour le dernier show de la soirée: Loco Locass. Je ne les avaient jamais vu live et je ne connaissais pas beaucoup de leurs chansons. Je me demandais donc si j'allais aimer ou m'emmerder. Surtout que la foule autour de nous était majoritairement composée de "yo" de moins de 20 ans. Mes compagnes et moi avons bien aimé le spectacle et je crois que nous étions surtout heureuses d'en avoir connu davantage sur ce groupe québécois qui est très populaire et que nous ne connaissions pas tant.

Nous sommes rentrées à pied puisque les spectacles étaient à 10 minutes de marche de la maison des parents de Féli. C'était ma première nuit hors de Montréal depuis plusieurs mois, loin de chez moi, de mes affaires et de mon monde et j'étais bien. Le silence, le ciel clair, les étoiles... le calme. Extérieur. Parce qu'intérieur, le calme je ne l'avais pas encore.

lundi 25 août 2008

Moi quand je fais les choses, je ne les fais jamais à moitié!

Depuis deux semaines, je ne fais que lire les Chroniques du dimanche de Stéphane Laporte. J'adore et sincèrement, j'aimerais un jour que mon écrire aie une humanité et une sincérité semblable à la sienne. La différence entre lui et moi c'est que je ne crois pas qu'il se censure et, de mon côté, je le fais pour une raison que j'ignore.

Ça va faire deux semaines demain que j'explore la contrée du site de rencontre et à date j'ai rencontré une personne: Monsieur Pc. Il est beau, très gentil et on s'amuse bien ensemble mais... Que voulez-vous, il y a un "mais"! Je ne sais pas si vous vous souvenez mais il y a quelques mois, à ma fête, Mi et moi avions dressé la liste des caractéristiques que devrait avoir mon partenaire idéal. Je m'étais dit que j'allais sans doute demeurer célibataire longtemps si je m'en tenais à cette liste. En fait, j'ai fait pire! Il y a quelques semaines, j'ai révisé ladite liste et de nombreux éléments sont venus se rajouter. Donc, veut veut pas, à chaque fois que je rencontre un mec, je jette un bref coup d'oeil à ma liste. Certains diront sans doute que c'est stupide comme idée et qu'effectivement je vais mourir vieille fille. Je me suis déjà demandée, en relisant tous les critères, lesquels je serais prête à éliminer et j'en suis venue à la conclusion qu'il n'y en avait aucun. Tout ce que j'ai noté me tiens à coeur.

Vous avez peut-être lu entre les lignes de ce billet et avez compris que Monsieur Pc, à date, ne rempli pas beaucoup de ces critères. C'est encore tôt pour juger, je sais, je le connais encore que très peu. Mais je suis humaine et j'ai peur de me tromper, de faire fausse route. Et même si parfois on se rend bien compte que nous avons peu de choses en commun avec l'autre, on s'attache tout de même. Je n'ai pas envie de me défoncer le coeur encore une fois sur une histoire impossible. C'est toujours ma crainte lorsque je rencontre un nouveau gars... mais je sais très bien que je ne suis pas seule dans ma situation. Je sais pertinemment que même les plus blazés de l'amour espère au fond d'eux même de rencontrer LA personne avec qui ils seront heureux.

J'aimerais parlé de ça avec mon amie Féli même si je sais déjà ce qu'elle me dirait; elle me l'a déjà dit. Je ne suis pas capable de m'intéresser et de m'investir totalement auprès d'un mec parce que j'ai besoin d'aller au bout d'une histoire qui m'occupe depuis un certain temps. J'aimerais bien en finir avec cette histoire parce que si il y en a bien une qui me défonce le coeur, c'est bien celle-là. Il y a un dicton qui dit que lorsqu'on se regarde on se désole mais lorsqu'on se compare on se console. Dans mon cas, c'est présentement difficile parce que j'ai l'impression que la personne avec qui je me compare à une sacrée longueur d'avance sur moi. Elle est beaucoup plus accomplie et a réalisé bien plus de choses que moi. Quelle est ma plus grande réalisation à vie? Avoir eu une tumeur au cerveau! Wow, ça c'est du grand art!

J'ai des projets pleins la tête, je sais que je suis intelligente et que j'ai de nombreuses qualités mais putain j'ai l'impression de nager dans la soupe aux pois depuis des années. J'ai peur de terminer mon roman parce que ça implique que mon deuil va être complété, que je vais devoir commencer à me chercher un éditeur et ça ça implique bien des refus avant d'aboutir à une réponse positive. Ça implique aussi de me dévoiler aux autres, d'ouvrir une partie de moi et de m'exposer aux critiques et aux commentaires. Étant défaitiste de nature, je pense toujours recevoir des mauvais feed-back et non pas d'éloges. Et ce même si les premières personnes qui ont lu des extraits ont été encourageantes.

Vous comprendrez donc que le titre de mon billet à toute ça raison d'être. Quand je fais les choses, je ne les fais pas à moitié; quand je déprime, je ne déprime pas à moitié. Sur ce, je vais aller dormir. Je dois faire ma valise demain, je travaille en fin d'après-midi et mercredi matin, je pars pour le super resort! Au lieu de passer mes vacances à réfléchir et me donner des coups de pieds au cul dans ma chambre, je vais aller faire ça en plein air!

lundi 18 août 2008

Bibi part à la découverte de nouvelles contrées...

Non, la splendide émission Bibi et Geneviève ne sera pas de retour sur nos écrans! Bibi (surnom que je me donne par moment) s'est inscrite sur un site de rencontre mardi soir dernier. J'y avais déjà songé mais je ne l'avais jamais fait. Le grand saut s'est accompli lors d'une soirée bien arrosée avec mon coloc (que d'anecdotes découlent de ce fameux mardi soir).

J'ai quelques constatations (et commentaires, bien entendu) à faire:

1. Messieurs, trouvez-vous un nom d'utilisateur qui a du bon sens s'il vous plait. Disons que c'est pas très inspirant d'apprendre qu'un certain Caresseur28 ou Fusée de poil35 veut apprendre à vous connaitre davantage. Dans le premier cas, le nom sonne " vieux mononcle cochon" et que dire du deuxième... ai-je vraiment besoin de commenter?

2. Respectez ce qui est inscrit sur votre profil. Si vous marquez que vous désirez rencontrer quelqu'un pour avoir une relation sérieuse ne dites pas, lors d'une première discussion, qu'au fond vous croyez plus ou moins en l'amour, qu'on vous a trop fait souffrir et que, pour ces raisons, vous préférez baiser la fille et peut-être former un couple avec elle, un jour... on ne sait pas trop quand.

3. Les gars, les filles wises savent que vous regardez parfois (et peut-être même souvent) des films de cul. Pas besoin de le dire sur votre profil. Trop d'honnêteté ça peut casser le charme.

4. Je sais que ce n'est pas tout le monde qui est photogénique, moi la première. C'est pour cette raison que lorsque je mets une photo de moi sur un site quelconque, je m'efforce de prendre celle où je suis à mon meilleur. Si je n'en ai pas, j'attends d'en avoir une. Parce que sincèrement, une photo de vous la face toute rouge et le regard croche à cause de tout l'alcool que vous avez bu, c'est loin d'être accrocheur. On s'en rappelle mais on ne veut pas nécessairement la revoir.

Voici mes premiers constats en ce qui concerne le merveilleux monde des sites de rencontres! En dehors de ça, je crois que l'Homme a une compagne. Je pars en vacances dans une semaine et je vais sans doute le croiser dans le magnifique resort où mes amis et moi allons. Histoire à suivre...

dimanche 10 août 2008

ce soir, je suis une adolescente... à quelques détails près

Je suis seule à l'appartement, mon coloc est chez sa copine. En revenant du travail, je me suis préparer le filet mignon dans mon frigo, un petit accompagnement et je me suis versée une coupe de blanc.

Mais c'est triste de manger seule alors la télé est ma compagne. Je regarde ma liste de vieux films et fixe mon choix sur le film de filles qui a marqué mon adolescence: Clueless. Je l'ai tellement regardé pendant mon adolescence en pliant du linge (ou autres activités ménagères) que même mon paternel en connait les répliques. Me voilà donc assise sur mon divan, la moitié de la bouteille bue, un paquet de biscuits bien entamé et moi en train de réciter les répliques... et avoir bien du plaisir.

Ne pensez pas que je suis pathétique (bon a priori ça sonne un peu pathétique de boire seule en écoutant un film de filles mais je vous l'assure, il n'en est rien!) c'est un de mes petits péchés. J'aime être seule et savourer des plaisirs de la vie que trop de gens croient qu'ils ne sont acceptables qu'en compagnie d'autres humains. Une bonne bouffe, avec du bon vin, un bon film (le qualificatif "bon" varie selon le but visé), mes chats, ma solitude... un magnifique temps d'arrêt!

Parce que j'en ai besoin, d'un temps d'arrêt. Je compte les jours qui me séparent de mes vacances. J'ai besoin de souffler et je ne sais pas trop pourquoi. De tous les étés depuis mes 15 ans, c'est sans doute celui où j'ai le moins travaillé. Mais j'ai écrit, j'ai vécu et plus encore. J'ai besoin de faire le point, de redéfinir mes objectifs, de cesser d'attendre je ne sais pas quoi...

Sur ce, je vais aller profiter de la nuit un peu. Marcher dans les rues tout simplement pour marcher dans la nuit et regarder la ville, si belle.

mercredi 6 août 2008

bon, wtf!

Je ne sais pas pourquoi mais mon "tableau de bord" sur blogger est en anglais au lieu d'en français. C'est pourtant la langue que j'ai sélectionné mais pour une raison obscur, c'est en anglais. Pas que je ne comprenne pas, loin de là, mais je n'aime pas ça. Ce n'est pas ma langue maternelle et ce n'est pas dans celle-là que je m'exprime et rédige mon blogue.

Une autre raison qui me fait dire wtf; je ne comprends pas l'Homme! Premièrement parce qu'il semble y avoir une ambiguïté entre nous lorsque nous nous voyons et que je ne sais pas s'il est célibataire. Je le trouve génial et tout, de tout les mecs qui ont croisé ma route au cours des derniers mois c'est celui qui vient vraiment me chercher et, en plus, le plus intéressant. Alors j'aimerais bien savoir si ça vaut la peine que je pense à lui par moment ou si je perds mon temps et que je risque plus d'être déçue que satisfaite. En ce qui concerne son état matrimonial, non ce n'est pas envisageable de lui demandé tout de go comme on me l'a suggéré. Franchement, il y a une limite à vouloir obtenir une information; on se connait à peine lui et moi! Je me vois mal lui lâcher ça tout de go: "Ouin, je me demandais, es-tu célibataire toi?" Mauvaise idée, simplement.

Autre wtf: ma peur soudaine de terminer un de mes livres. C'est loin d'être fait mais j'ai déjà peur d'être rendue là. Parce que ça va impliquer que je vais devoir chercher un éditeur, affronter des refus et, si jamais je réussis à me faire éditer, faire face à la critique et au succès qui ne sera peut-être pas aussi gros que j'aimerais qu'il le soit.

Tout ceci va pas mal à l'encontre d'un défi de semaine que je m'étais donné qui était de penser positif afin que de belles choses m'arrivent. Désolé, il m'arrive par moment d'être un peu trop réaliste.

dimanche 3 août 2008

576 heures...

C'est le nombre d'heures qui me séparent de mes vacances; 24 jours.

À la fin du mois d'août, je vais au FMEAT avec mon amie Féli et son copain. 5 Jours loin de chez moi, de mon ordinateur, loin de Montréal. 5 jours pour faire le vide et en profiter pour faire le plein de bonne musique. On m'a aussi informellement proposé une bouffe dans un charmant bistro de la ville de Rouyn et je ne sais que penser de cette pseudo invitation. L'Homme est très intéressant, cultivé, beau (en plus!) et tout et tout mais je ne sais vraiment pas comment interpréter ses comportements à mon égard lorsque nous nous voyons. Est-ce de la gentillesse pure et simple ou songe-t-il à autre chose. De plus, c'est pas comme si on se voyait très régulièrement alors je suis toujours surprise par son amabilité envers moi et je me retrouve toujours désarçonnée. Le plan de match est donc le suivant: aller au FMEAT, m'amuser à fond la caisse, si je croise l'Homme, tant mieux (sinon tant pis mais ça ça m'étonnerais) et, peut-être, un repas dans ce charmant bistro.

Toujours dans la rubrique intitulée "Mon incapacité à rencontrer un mec" (bon, je n'ai pas de rubrique de ce genre mais disons que présentement ça pourrait être le titre de ma biographie), j'ai laissé un message au gentilhomme dimanche dernier et je n'ai pas eu de nouvelles depuis. Verdict: J'oublie ça et c'est un autre gars qui donne plus que ce que le client demande.


Ça fait plusieurs jours que je n'ai pas écrit, je sais qu'il est arrivé bien des choses dans ma vie, mais pour une raison que j'ignore, je ne sais pas quoi écrire. J'ai l'impression que la plupart de mes billets portent sur mes aventures et mésaventures dans le merveilleux monde du célibat et il me semble que ma vie ne se résume pas uniquement à ça. Il y a, bien entendu, la crainte d'un quelconque rapprochement avec Sex and the city. Je suis une fan inconditionnelle de cette émission et du film mais je n'ai jamais vraiment voulu donner ce ton à mon blogue. Je crois que je suis mûre pour un moment de réflexion...

mardi 22 juillet 2008

pas toujours facile d'être une grande fille

Samedi matin, comme prévu, je me suis assumée et j'ai téléphoné à un gentilhomme que j'avais rencontré quelques semaines plus tôt. Je lui laissé, sur son répondeur, une proposition de soirée autour de breuvages alcoolisés.

Après des conversations par boites vocales, nous nous sommes finalement vu ce soir. La soirée fut agréable et assez relax. Nous avons parlé d'un tas de trucs et je me rends compte qu'il me plait toujours. Reste plus qu'à le connaitre. Alors pourquoi ce drôle de feeling défaitiste? Surtout qu'il n'y a pas vraiment de raison d'être. Mon amie Jude me dit que c'est parce que je suis trop impatiente. Elle a peut-être raison. Je n'ai jamais vraiment su prendre mon temps; comme si mes heures étaient comptées. "Tout vivre tout de suite de peur de manquer de temps" a longtemps été ma devise. En fait, elle l'a été jusqu'à ce que je tombe malade il y a 3 ans. C'est à ce moment que j'ai décidé de ralentir mon rythme de vie, de prendre mon temps et d'apprécier davantage les choses. Mais vous connaissez l'adage "chassez le naturel et il revient au galop". Mon naturel revient toujours vers moi et je m'efforce de le chasser encore et toujours. Certains diront que l'on ne peut pas fuir éternellement ce que l'on est. Par contre, je sais d'expérience que cet aspect de moi-même ne m'a jamais rendu heureuse. Bien au contraire! Dans l'empressement j'ai souvent fait les mauvais choix pour ensuite les regretter.

Voilà où j'en suis: j'en ai marre de regretter constamment. Je m'étais promis, il y a presque trois ans: de ne plus jamais rien regretter dans ma vie. J'y suis, en partie, parvenue.

samedi 19 juillet 2008

ouf!!!

Après avoir frôlé la schizophrénie, j'ai pris la décision de mettre mes culottes de grande fille et de faire une femme de moi!

Dans dix heures environ, je vais m'assumer en partie à défaut de le faire en totalité.

Histoire à suivre...

mercredi 16 juillet 2008

des nouvelles du 1er défi de la semaine

Qui est de penser positif.

Disons que les deux premières journées se sont bien déroulées. J'étais de bonne humeur et je souriais tout le temps. Je me suis un peu calmée hier et aujourd'hui, disons que c'était ardu de penser positif. En bref, ce fut une journée de marde dans sa presque entierté! Je garde espoir que les choses aillent mieux demain. Je suis pas mal certaines que les choses vont allées mieux demain.

Sur ce, je vais aller m'aérer l'esprit un brin.

2e défi de la semaine

Il est tout simple mais difficile à accomplir...

Ne pas vérifier ma boite vocale à tout bout de champs ni demander à mon coloc, chaque fois que je rentre dans l'appartement, si quelqu'un m'a téléphoné.

Je vous tiens informés du déroulement des prochains jours incessamment.

lundi 14 juillet 2008

Prière de ne pas tirer de conclusions hâtives

Il y a un instant à peine, j'étais sur le site d'un certain quotidien montréalais pour aller faire les mots croisés lorsque j'ai vu, en caractères gras, le titre de la rubrique "Rencontre". Je me dis que je peux bien aller voir de quoi ça à l'air les sites de rencontre. J'ai des amis qui sont inscrits sur certains et il y en a même qui y ont rencontré leur partenaire actuel.

J'arrive donc sur le site de QuébecRencontre et on me demande ce que je suis, ce que je cherche et ma date de naissance. J'inscris donc que je suis une femme qui cherche un homme et je vous fais grâce de ma date de naissance parce que vous avez pas besoin de la savoir pour apprécier mes billets. Après avoir appuyer sur "soumettre", une nouvelle page se télécharge et on me présente les photos de (et c'est écrit tel quel sur le site) 5 des 188 737 membres qui correspondent à mes critères. Mes critères? Parce que le fait que je sois une femme qui cherche un homme et que je sois née dans les années 80 signifie que ce sont mes critères de recherche en ce qui à trait aux hommes? Eh bien, ça peut bien me prendre du temps à trouver le bon! Ils sont nombreux je crois à être des hommes nés entre 1970 et 1985 (ce sont mes dates fatidiques) qui cherchent à rencontrer une femme. Cette seule phrase m'a fait prendre conscience que je ne cherchais pas à la bonne place (ou sur le bon site?). Étant donné que je déteste remplir les cases afin d'expliquer quel genre de personne je suis et ce que j'aime faire (j'ai même botché mon profil Facebook) je vais continué à faire confiance à la bonne vieille méthode du un-moment-donné-je-vais-rencontrer-quelqu'un-et-ça-va-cliquer.

Dans un autre domaine de recherche, je suis en train de courir la ville et les sites web afin de me trouver un emploi (le 3e) afin de combler mes heures de travail. 20 par semaine, ça ne paie pas le loyer et ça nourrit difficilement une gentille et jeune demoiselle! Je commençais à déprimer lorsque je me suis rappeler mon défi de la semaine: Penser positif. Je m'efforce donc de penser positif en me disant que je vais me trouver une job et que mes idées qui courent depuis bientôt dix jours vont finalement se fixer.

samedi 12 juillet 2008

Le défi de la semaine...

et des semaines à venir si je parviens à tenir une semaine... roulement de tambours.....
Penser positif!!!

Désolé pour ceux qui espérait un truc un peu trash comme me contorsionner suffisamment pour me lécher le milieu du dos par moi-même. Peut-être une autre fois, genre après plusieurs années de yoga et d'école de cirque.

Je reviens donc à la pensée positive. Parait que lorsqu'on pense toujours, ou du moins souvent, positif et aux choses que nous aimerions avoir, ça fini par se concrétiser. Je me dis que je n'ai rien à perdre (en fait je devrais me dire que j'ai tout à gagner histoire de vraiment penser positif ;)) et que le pire qui puisse arriver c'est que je vais être plus de bonne humeur. En théorie ça semble intéressant. Reste à le mettre en pratique et surtout à ne pas commencer à ressembler à l'idiot du village.

Je vous tiens au courant des effets rencontrés ou non lors de cette semaine de pensées positives.

vendredi 11 juillet 2008

Nul si découvert

La vie est parfois difficile à comprendre. Bon, je suis consciente que je ne vous annonce pas la nouvelle du siècle. C'est simplement que c'est ma constatation de la soirée.

Dernièrement, j'ai été étiquetté (officieusement) d'écrivaine. Alors, dans le but d'en devenir une de façon officielle, je me suis remise à l'écriture de mon premier projet de roman. J'ai fait un beau bond en avant et, pour avoir des avis extérieurs, je l'ai envoyé à mes amies Jude et Féli. En début de semaine, je reçois un courriel de Féli qui me dit qu'elle a bien hâte de lire la suite et, dans l'ensemble, ses commentaires sont plutôt positifs. Je suis donc très heureuse et je l'envoi aussi à une de mes collègue de travail qui est intéressée par mon projet. Bien fière des commentaires et de mon début de lectorat, je me décide à poursuivre ma belle lancée littéraire dans mon premier projet que j'aimerais bien compléter un de ces jours (assez prochainement dans un monde idéal qui se nomme Lalaland mais je crois que vous connaissez déjà). Le hic c'est qu'au moment où je veux m'avancer dans ce projet, j'arrive a écrire un moment pas très "hop la vie" de mon histoire et je ne veux pas me mettre à déprimer et broyer du noir pour la prochaine semaine.

Solution à mon problème: Aller écrire un peu du côté de mon deuxième projet d'écriture. Ça pourrait me divertir, me mettre de bonne humeur, me laisser macérer mes idées pour le projet 1 et ainsi prendre la distance nécessaire pour pouvoir écrire ensuite mon chapitre sans lorgner par la suite les rails du métro. Je vous rassure, le livre n'est pas si déprimant en soi mais puisqu'il est inspiré d'une période difficile de ma vie, l'écrire est par moment assez ardu.

En plus de ces petits "tracas" littéraires, mes idées courent ces jours-ci. Elles vagabondent dans un endroit magnifique qui est à la frontière entre la réalité et Lalaland (mais davantage du côté de la réalité... pour une fois) et j'ai hâte de savoir si je n'aurai qu'un permis de visite ou si je vais pouvoir obtenir la citoyenneté et m'y installer. D'ici là, j'ai souvent un drôle de sourire aux lèvres et le regard rêveur.

mercredi 2 juillet 2008

Les deux pieds dans l'eau rouge, j'ai brisé mes gougounes

1er juillet 9h30, je suis sur un lendemain de veille lorsque je me fais réveiller par le téléphone. La secrétaire de mon oncologue s'inquiète du fait qu'ils ne m'ont pas vu dernièrement. il faut dire qu'on se voit généralement au six mois et que là ça en fait presque neuf. Ils sont bien gentils, mon oncologue et sa secrétaire, mais pour être honnête, je ne m'ennuie pas vraiment d'eux.

Ma journée s'est déroulée au ralenti sans doute à cause de mon manque de sommeil et de l'abus d'alcool de la veille. Si ça n'avait été que de moi, je me serais couchée à huit heure ce soir. Mais bon, j'avais dit à mes copines que j'irais voir Bran Van au Jazz avec elles et l'idée de peut-être rater LE show du festival me poussèrent à prendre le métro jusqu'à la Place des Arts. Grave erreur! Putain qu'il y avait du monde!!! Infernal est sans aucun doute le meilleur qualificatif de l'esplanade ce soir. En tentant de me rendre au point de rendez-vous (devant les fontaines) je me suis rendue compte que je ne pourrais passer une soirée complète entassée dans une foule d'au moins soixante mille personnes. J'ai mes limites! Cherchant un moyen de me sauver, je me dis que, géographiquement, je suis plus près de Ste-Catherine que d'une bouche de métro. Je décide donc de me rendre à la dite rue malgré le fait que tout le monde soit plus serré que des sardines, c'est pas peu dire... Rendu à la fontaine, je ne vois pas mes copines mais constate que le bassin de la fontaine n'est pas profond. Je roule donc le bas de mes jeans et commence à marcher dans le bassin. J'avance à pas de tortue à cause de la succion tellement forte que mes gougounes en rendent l'âme à peine le premier quart franchi. Je les enlève et commence à avancer plus vite; fort heureusement parce que des agents de sécurité me poursuivaient dans le bassin.

Une fois rendue à l'autre bout, je suis tombée sur des monsieurs anglophones et crétins qui ne voulaient pas que je sorte du bassin parce que, selon eux, je ne méritais que de me faire expulser du site. Ils ont fait un drôle d'air lorsque je leur ai dit que c'était exactement ce que je désirais. Ils m'ont donc laissé sortir à temps et j'ai pu me sauver tout en voyant les gardiens de sécurité qui me cherchaient mais moi je trottinais déjà (dans la mesure du possible) vers le Aldo de l'autre côté de la rue. Il était évidemment hors de question que je rentre chez moi pieds nus. Les rues de Montréal ne sont pas toujours des plus propres, dois-je le rappeler? Je semble être tombée sur une vendeuse de dix-huit ans junkie au magasin mais bon, elle m'a tout de même trouvé des sandales pas trop chères (genre 20$ au lieu de 60$!!! Crisse on s'entend tu pour dire que les sandales du Aldo valent pas 60 balles même si elles sont en cuir, faites en Italie avec amour et tendresse, on sait qu'avant la fin de l'été elles vont être scrap. Su ce je termine ma montée de lait éditoriale contre les chaussures d'Aldo). Je suis rentrée à pieds jusqu'au Upstairs histoire de pouvoir tout de même écouter du jazz dans ma soirée... et peut-être bénéficier d'un merveilleux tour du destin...

...Le merveilleux tour du destin c'est que la musique était vraiment incroyable. Je suis rentrée seule avec ma tête pleine d'idées pour mon premier livre, le coeur léger comme un ballon de fête d'enfants, les yeux rivés dans les étoiles du ciel montréalais.


lundi 30 juin 2008

Chassez le naturel et il revient au galop

Je crois que tout le monde connait cet adage, moi comprise. Le hic c'est que je m'entête à croire qu'il ne me concerne pas.

En septembre dernier, au début de ma deuxième année d'université, j'ai décidé de m'impliquer davantage au sein des activités étudiantes. Ça m'intéressait et, en plus, ça parait toujours bien dans un c.v. Je suis donc devenue bénévole à la ligue d'impro de mon programme. En janvier dernier, le poste de délégué aux communications externes s'est ouvert dans le conseil étudiant d'ARC. Mon amie Jude a proposé mon nom et, voyant que toutes les autres personnes proposées refusaient le poste, je décidai d'accepter sans me questionner sur mes capacités ou le temps que j'avais réellement à accorder à ce poste. Je me suis donc retrouvée avec une session extrêmement chargée puisqu'en plus du travail habituel nous nous sommes tapés non pas une mais bien deux grèves en cours de session. À cette implication s'ajoutait mon bénévolat à l'impro en plus de mes heures de cours, les travaux qui viennent avec et les heures de travail qui servent à mettre du beurre sur mes toasts le matin. Vous comprendrez qu'à la fin de ma session je me suis dit que je ne m'impliquais plus l'an prochain, que c'était terminé tout ça. Je passais le flambeau à quiconque voudrait le prendre.
Naïve personne que je suis...

J'avais pourtant de bonnes raisons de me convaincre de ne pas m'impliquer! Je vais avoir cinq cours à la session d'automne qui viennent généralement avec leur lot de lectures et travaux, je vais être en stage à raison de 20 heures par semaine sans compter le travail que je dois avoir pour continuer à mettre du beurre sur mes toasts. Donc assez peu de temps libre pour moi, pour me reposer et faire les choses chiantes mais obligatoires de la vie (vaisselle, ménage, lavage, épicerie, etc...). Malgré toute ma bonne volonté, je me suis embarquée dans quelque chose qui risque de m'occuper pas mal d'ici la fin de l'été et ce, jusqu'à la mi-octobre. Je suis, depuis hier, bénévole sur le comité organisateur du Mondial d'impro... Sans doute une magnifique expérience de travail qui va me permettre d'aller jouer un brin dans la cours des "grands" avant de terminer mon bacc. Ça ne peut certainement pas nuire à mes connaissances, expériences et, bien entendu, mon c.v.

Je dois donc assumer ce que je suis: une sale workhaolic finie qui ne peut dire non à un projet ou une implication qui la motive. Une workhaolic qui cherche toujours son prince charmant (sans non plus être désespérée de le trouver. Comme me disait ma mère; mieux vaut être seule que mal accompagnée. Ces derniers temps, je ne rencontre que de mauvais accompagnateurs...) et qui se rend compte que ledit prince charmant devra être tout aussi workhaolic qu'elle ou sinon bien compréhensif de qui je suis.

Sur ce, je vais aller me préparer pour ma non-entrevue pour un troisième emploi...

samedi 28 juin 2008

Panne d'inspiration pour le titre de ce billet

Après avoir couru comme une folle pendant quelques semaines à cause de mes deux emplois, je profite présentement d'une petite accalmie. J'ai donc pris la décision de rentabiliser ce temps qui m'était offert pour m'avancer dans l'écriture de mon roman. Ayant été dernièrement étiquettée d'écrivaine (de façon officieuse) je me suis dit qu'il serait pertinent que je m'y remette de manière plus sérieuse (histoire de devenir écrivaine de façon officielle) et peut-être, un jour, être publiée. Je me remets donc à l'écriture, tout vas bien, ça avance quand j'en arrive au moment où je dois faire naître un sentiment amoureux entre deux personnages. Merde!
Je ne suis pas amoureuse présentement et j'ai beau me forcer, rien de potable ne me vient en tête. J'ai pourtant toujours eu une imagination très fertile... Après avoir tourné en rond pendant un moment, m'être tapé des films comportant une ou des histoires d'amour, je décidai de relire les courriels que mon ex copain m'avait écrit lorsque nous avions commencé à nous fréquenter et ceux qui ont suivi. J'ai même retrouvé nos anciennes conversations MSN! Pourquoi est-ce que j'ai sauvegardé tout ça; je ne le sais pas. Par contre je peux dire que toutes ces données m'ont été précieuses au cours des derniers jours. Je ne ressens pas de papillons dans l'estomac pour une personne présentement alors je retourne sur les souvenirs de ceux que j'ai déjà eu.
Cette lecture m'a amené à me poser la question suivante: Comment on a pu en arriver là?
Je m'étais souvent posée la question suite à notre rupture et en étais venue à une conclusion. Je me suis reposée la question ces derniers jours et j'en arrive encore à la même conclusion. N'empêche, ça donne toujours un coup de constater qu'une personne que je sentais si proche est désormais si loin. Que cette personne avec qui j'avais tant d'affinités vit désormais une vie assez éloignée de la mienne. Je sais, c'est la vie. On change, on vieilli...

...mais moi j'ai l'impression de tourner en rond.


lundi 23 juin 2008

inconstance et résilience

Il y a une semaine environ, par un magnifique vendredi soir, je suis allée faire de la marche en montagne (merci au Mont-Royal pour sa participation dans mon aventure) avec une nouvelle connaissance masculine. Disons que je m'étais fait une petite idée sur le déroulement possible et final de cette escapade en «nature» puisque le jeune homme me lançait des signes d'intérêts pour ma charmante petite personne. Nous commençons à gravir la montagne accompagnés d'une caisse de bière, de notre sens de l'humour respectif et de nos sujets de conversation. La soirée se déroule à merveille et la tension (comprendre désir) semble bien s'installer entre nous. Mais non... je n'ai pas pu passer «Go» et réclamer 200$. Le jeune homme m'a fait comprendre qu'il me trouvait très cool comme personne mais qu'il n'était pas intéressé. Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer alors pourquoi il a passé une partie de la soirée à me tenir dans ses bras?

Vendredi de cette semaine, nous travaillions ensemble lui et moi, et sincèrement je me suis demandée ce que j'ai bien pu lui trouvé! J'ai questionné ma libido et je crois bien avoir trouvée la coupable. Là où la résilience entre en ligne de compte c'est que mon cerveau semble avoir oublié le numéro de téléphone de ce gars, oublié que je l'ai trouvé cute et que j'ai eu envie de faire des galipettes.

C'est fort le cerveau ainsi que l'instinct de survis que nous avons tous. La preuve: cette semaine, je suis tombée sur une très mauvaise télé-réalité à Showcase Diva. Je vous mens pas, c'était la quintessence du genre télé-réalité pathétique mettant en scène des has been finis! Lesdits has been finis vivaient tous ensemble dans une maison de L.A. et avaient eu la brillante idée d'organiser une soirée et d'y inviter des membres d'une secte religieuse. Ces derniers ont décidé de prendre en otage Shannen Doherty (on peut difficilement trouver mieux comme ancienne vedette disparue des écrans radars) tandis que le reste de la joyeuse bande tentait de procéder à sacrifice rituel.
La résilience est encore une fois venue à mon secours en me faisant oublier le titre de cette émission merdique. Par contre je me demande sérieusement c'est qui le cave qui a eu cette idée, c'est qui le moron qui a appuyé et, finalement, qui sont les derniers épais de la chaîne qui ont considéré que c'était envisageable de produire et de mettre en onde une pareille émission. Je crois que ça nous prouve que le concept a été utilisé à sa pleine capacité et que nous devrions faire un gros brainstorm pour trouver quelque chose de mieux à diffuser dans la «boite à images».

Sur ce, je vais me faire une beauté avant d'aller fêter la St-Jean avec ma meilleure copine à Aylmer. J'en profite pour souhaiter une bonne St-Jean à mon amie Lauts qui est toujours outre-Atlantique mais qui revient bientôt. Je m'ennuie beaucoup d'elle et son retour sera une raison de plus pour descendre en Outaouais, sortir avec les copines, boire trop et vivre de nouvelles péripéties!

vendredi 6 juin 2008

Sur le neutre, encore et toujours

Après la fin de la grève, j'ai décidé de me mettre sur le neutre. Je reste sagement sur ma position de ne pas vouloir me lancer dans la drague.

Lundi, après une journée de travail pas très épuisante, je me rendis dans mon bar laitier préféré afin de manger le 1er yogourt glacé de la saison. Ledit bar laitier est situé en face du Quai, bar où je sors souvent. Je décidai donc d'appeler mon ami qui y travaille afin de lui proposer d'aller boire une bière. Il est aussi mon ami (avec qui il m'est arrivée de terminer la soirée) qui est possessif d'une relation qui n'existe pas.

La dernière fois que nous nous étions vu, il m'avait appelé afin de me dire de me pointer au bar parce qu'il y allait y avoir un bon show avec des musiciens que j'aime bien. Une fois sur place, je me rends compte qu'il y a une grosse foule dans laquelle se trouve de nombreux jolis jeunes hommes. Par contre, mon ami n'arrêtait pas de se foutre en un d'entre eux et moi. Lorsque je décidai de partir, mon ami me regardait avec l'expression d'un mec qui apprécierait bien de partager un taxi avec moi pour ensuite partager mon lit. Mais bon, je suis une "méchante fille" car je suis partie seule et il est resté sur le trottoir devant le bar.

Lundi, je voulais mettre au clair notre relation afin que ce soit clair que nous sommes d'abord et avant tout des amis même si nous avons déjà couché ensemble. Nous en avons parler de façon indirecte et je crois qu'il a compris puisque qu'à la fin de la soirée, il draguait la fille assise à côté de moi au bar pendant que j'étais coincée avec un sale pervers qui ne désirait qu'une chose: connaitre toute ma vie sexuelle et mes fantasmes les plus décadents. Il m'a dit des choses affreuses et je ne les raconte pas ici car certains lecteurs et lectrices pourraient mourir à l'intérieur.

Sur une note beaucoup plus joyeuse, je suis figurante dans le film sur la vie de Dédé Fortin. On devrait me voir apparaitre dans trois scènes si la production ne coupe pas mes séquences. On reconstituait de premier show des Colocs et devinez où s'est fait leur premier spectacle... au Quai!

mercredi 28 mai 2008

Ici gît la grève... qu'elle repose en paix

Une minute de silence pour souligner la fin de ma grève (30-03-08 au 26-05-08).

Comme mentionné dans mon billet précédent, j'ai franchi la ligne de piquetage ce week-end. J'ai longtemps hésité avant d'aller parler au jeune homme mais je me suis dit que j'avais trop souvent évité de parler aux très très beaux gars parce que je suis généralement intimidée par eux. Je suis donc partie comme une flèche vers lui et ça c'est bien passé; il m'a invité à m'asseoir avec lui et nous avons jaser ensemble pendant environ une heure lorsque je me rendis compte qu'il faudrait bien que je rentre à la maison. Il m'a demandé mon nom et numéro de téléphone en prétextant qu'il va m'appeler. Honnêtement j'en doute pour quelques raisons et les voici:
1. Le gars était un peu (peut-être pas mal) saoul et il se demande sans doute c'est quoi ce nom et numéro de téléphone dans sa poche.
2. Pendant que nous nous disions aurevoir à l'extérieur du bar, le jeune homme m'a fait une proposition indécente à laquelle j'ai catégoriquement refusé. Le jeune homme semblait très déçu quand je suis montée dans mon taxi.
Pour ces raisons, je ne crois vraiment pas que le jeune homme va rappeler.

La grève est donc terminée mais je ne retourne pas à la chasse. Ô que non!!! La gent masculine me déprime trop depuis quelques temps. Les derniers mecs que j'ai rencontré avaient tous un petit quelque chose d'agréable mais un ou des gros quelques choses de pas très intéressantes. Menteur compulsif et récidiviste, carrément irrespectueux, dire tout ce qui leur passe par la tête, pense à leur petite personne avant celle de l'autre, possessif d'une relation qui n'existe pas vraiment (voir le prochain billet pour plus d'infos) et j'ai pas mal fait le tour. C'est déjà beaucoup voire trop! Je vais attendre de rencontrer un être un peu plus équilibré ou évolué avant de retomber dans l'antre de l'amour ou, à moins grande échelle, de la fréquentation.

lundi 26 mai 2008

syndrome du prince charmant... ou comment tenir l'amour à distance

Je crois que nous avons tous et toutes une idée de notre idéal relationnel; l'homme et/ou femme de nos rêves.

Depuis la nuit de la veille de ma fête, celle où Mi et moi avons dressé la liste de caractéristiques de l'homme que j'aimerais rencontrer (c'est fou l'influence que peuvent avoir l'alcool, la bouffe graisseuse et une serveuse kitsch sur les cerveaux de deux filles), mon idéal masculin, je me prends à me dire qu'il n'existe pas. Désolé mais j'ai de la difficulté à croire qu'il puisse être vivant. Alors, en bonne saboteuse que je suis, je scrappe trop souvent mes rencontres "prometteuses" selon le point de vue de certains. De mon point de vue, si je scrappe la relation ou le bourgeon de relation c'est parce que le résultat possible ne valait pas les efforts nécessaires ainsi que les concessions qu'il impliquait. Que voulez-vous, j'en ai marre des relations à sens unique, des amoureux qui se sauvent de l'autre côté de la planète pour éviter de s'engager ou de ceux qui se sauve au moindre soubresaut de mon état de santé. Alors j'attends l'Homme, le seul, le bon et le vrai! Bon, je blague... je sais que si j'attends ce mec, je ferais mieux de devenir nonne! Mais je dois avouer que depuis quelques semaines, je souffre de ce magnifique syndrome du Prince Charmant; attendre un mec tellement génial qu'on se demande s'il est vrai. D'un autre côté, mes dernières rencontres n'ont pas été des plus concluantes et comme le dit le dicton: "Vaut mieux être seule que mal accompagnée". Bon il y a aussi celui qui dit " Mieux vaut rater un baiser que baiser un raté" mais, d'une certaine façon, les deux vont bien ensemble.

Donc, en bout de ligne, je suis célibataire depuis près de sept mois. Je me suis tapée près de deux mois de grève (désolé mais j'ai franchi la ligne de piquetage ce soir....) et je dirais que ces deux mois ont été très bénéfiques. La grève est peut-être terminée mais je n'ai pas l'intention de revenir à ma chasse. Je vis très bien maintenant; beaucoup plus zen et à l'aise avec moi-même. On va prendre les choses comme elles vont venir en me disant que ça peut pas être mauvais. Je vais continué à me défoncer au boulot (toujours prenant d'avoir deux emplois), prendre le temps de voir les amies/is et de faire la fête (un peu moins qu'autrefois par contre, je vieillis :( ) et je vais terminer mon livre.

D'ici la fin du mois de juin, avec un peu de chance, je vais réussir à échanger des mots de manière verbale avec un certain guitariste. Que voulez-vous....................................

vendredi 23 mai 2008

Certaines lectures nous touchent plus que d'autres

Mon amie Lauts est en Angleterre depuis bientôt un an et elle est une des lectrices de ce blog. Dernièrement, elle m'a fait parvenir le lien d'un blog en me demandant si je le connaissais. Je suis allée y faire un tour et je dois dire que cette lecture m'a chaviré! Le blog est celui d'une femme qui a su, il y a environ 4 ans, qu'elle a une tumeur au cerveau. Afin de garder le moral, elle a décidé de faire un blog et d'y relater les aventures et péripéties de sa vie et de son état de santé.
Je suis encore troublée par cette lecture car je sens, au fil des billets de cette femme, qu'elle est déterminée à vivre et à ne pas se laisser abattre. Ça me rappelle l'état dans lequel je me suis aussi retrouvée, il y a près de trois ans, quand j'ai reçu le même diagnostic. Je venais tout juste de me faire larguer par mon copain de l'époque et, malgré ma peine d'amour, j'ai trouvé en moi une force et un désir, quasi-féroces, de vouloir survivre. Si c'est ça que l'on appelle l'instinct de survie, celui que j'avais à l'époque était fort. Et le temps a passé et cette soif de vivre semble s'être dégonfler; comme revenue à la "normale". Cette lecture est arrivée à un très bon moment dans ma vie. Un moment où je commençais un peu trop à me laisser aller. Un moment où je n'avais plus vraiment envie de faire d'efforts.
Lire ce blog m'a rappelé qu'on ne sait jamais pour combien de temps nous sommes sur Terre. Je n'ai pas de temps à perdre et surtout, plus de temps à perdre uniquement en plaisirs futiles. Je ne dis pas que je ne ferai plus le party. Disons que je vais le faire moins car je me rends compte que ce n'est pas la seule façon qui existe pour profiter pleinement de la vie et du temps que nous avons. Je vais donc aller au bout des choses...
Première étape: Terminer l'écriture de mon livre.
Deuxième étape: On verra après... une chose à la fois.

samedi 17 mai 2008

chose à ne pas dire, choses à ne pas faire

Chers messieurs, parmi les choses à ne pas dire: Il ne faut jamais dénigrer les intérêts de la fille que vous draguez.
Par exemple, si vous lui faites comprendre que vous voulez la revoir et qu'elle accepte, lors dudit rendez-vous, si elle vous raconte, les yeux brillants son intérêt pour la philatélie ou pour les cadres de photos de chats ou tout simplement son intérêt pour les comédies françaises, ne dites pas que selon vous il faut être d'un ennui mortel, la personne la plus quétaine ou une sale intello pour apprécier ce genre de choses. La fille risque de se vexer et, malgré votre joli minois et vos fesses rebondies, elle ne voudra pas vous revoir car elle prendra conscience de votre manque de profondeur mais surtout de vivacité d'esprit.

Parmi les choses à ne pas faire: Si la fille vous demande gentiment de quitter son appartement le lendemain d'une nuit torride parce qu'elle ne se sens pas bien (comprendre par là que la fille est malade, genre une grosse migraine), de grâce quitter les lieux. Je comprends que vous désirez peut-être poursuivre votre nuit de sommeil mais si la fille vous le demande, c'est la moindre de chose. Je suis certaine que si vous soumettiez la même requête à votre conquête d'une nuit et qu'elle vous répondait: Ça me dérange pas que tu sois malade; vous allez sans doute vous dire qu'elle a un sacré culot ou bien qu'elle a une petite lenteur. Même chose pour nous. Si nous voulons être seule dans notre misère de lendemain de veille, ça nous regarde!

Finalement, mesdames, parmi les choses à ne pas faire: Il ne faut pas texter un ancien amant aux petites heures du matin, sortir d'un party bien arrosé, pour lui demandé s'il est toujours debout. Sans doute que sur le coup vous vous disiez que ce serait bien d'abuser de son corps et de laisser abuser du vôtre mais dites-vous que généralement, lorsque l'amant se retrouve dans la catégorie ancien amant c'est parce qu'il y a une raison...
Mesdames, croyez en mon expérience, l'ancien amant rappelle généralement devant la possibilité d'une baise et ce n'est pas toujours bon comme situation. Parce qu'une fois à jeûn vous ne voulez sans doute pas le revoir et vous êtes prises pour lui faire la conversation au téléphone. Conversation qui, dans mon cas, sont dépourvues d'intérêts communs.

Sur ce, mesdames, je vous souhaite une bonne semaine!
Messieurs, à vous aussi!

lundi 5 mai 2008

Le Père Noël n'est pas une ordure...(encore)

Wow! Le Père Noël a été rapide!
Il y a environ un mois, j'avais dressé ma liste de "cadeaux" à l'attention de ce barbu attachant. En moins de deux semaines, je me suis trouvée un stage, 2 emplois d'été (et j'ai du décliné des offres) et, finalement, je me suis trouvée un coloc. Pour ce qui est du reste des "cadeaux", je crois que seul le copain va être un peu plus difficile à trouver. Mais bon, c'est pas comme si c'était surper grave, je vais travailler beaucoup cet été. De plus, il ne faudrait pas que je néglige mes obligations littéraires. Ce blog, bien entendu, mais aussi, et surtout, mon roman.

J'ai commencé à écrire il y a des années. Des scénarios d'abord et, pendant quelques années, absolument rien. Jusqu'à il y a deux ans. Quoi de mieux pour passer le temps d'une convalescence que d'écrire un roman, drôle de préférence, pour traverser une épreuve physique et morale. Malgré les idées, les personnages et les situations farfelues, il manquait quelque chose à cette histoire. Il lui manqué une âme, un coeur, une humanité. J'ai donc décidé l'année dernière d'écrire la seule histoire que je me sentais capable de coucher sur papier. J'y pensais depuis quelques semaines lorsque j'ai vu en spectacle Dumas le jour de mes 24 ans. Linoléum. Ce fut mon déclencheur. C'était une de ses rares chansons que je ne connaissais pas et, lorsque lui et son groupe l'on joué, je me suis sentie interpellée. Il y avait tellement d'éléments dans cette chanson qui me rappelaient ma convalescence que j'ai décidé d'affronter mes souvenirs et d'écrire ce livre. Ne serait ce pour que je parvienne à tourner réellement la page.

Je l'ai commencé l'été dernier mais je l'ai mis en veilleuse au cours de l'année universitaire. C'est assez ardu de faire les lectures et travaux du bacc. en plus d'écrire un roman! Dernièrement, j'ai imprimé ce que j'avais écris l'an dernier et, étonnamment. je ne trouvais pas ça mauvais. C'est bon signe sans doute. Je me remets donc tranquillement à l'écriture de ce livre sans me faire d'idées. Bon, parfois il m'arrive de faire des incursions dans Lalaland où mon livre connait un succès d'enfer, que je fais pleins d'entrevue et que je rencontre finalement ce guitariste qui me fait tant d'effets. Je remets une partie du profit de mes ventes à l'hôpital qui m'a si bien soigné ainsi qu'à la société canadienne du cancer. J'écris un autre roman et travaille l'adaptation cinématographique de mon premier roman...

Ça fait du bien de rêver. Ça aide à traverser les plus grandes épreuves et avoir encore un peu d'espoirs en l'avenir. Pour ces raisons, j'encourage tout le monde à faire des visites à Lalaland en oubliant pas de revenir dans le vrai monde. Tout de même, faut rester lucide!

mardi 29 avril 2008

L'importance d'embrasser le garçon avant de monter dans un taxi avec lui

Ça doit absolument figurer sur la liste des règles de survie de toute femme célibataire! Je ne l'ai pas fait dernièrement et je me suis retrouvée dans une situation à la fois désagréable et désastreuse.

Vendredi soir de sortie entre amis pour souligner des départs. Nous sortons donc, en bons Montréalais branchés, dans un bar "in" du Plateau. Mes copines et moi y allons pour dire "Aurevoir" à nos amis mais aussi parce que nous avons entendu entre les branches que les mecs dans ce bar sont souvent mignons. Il n'est fallait pas plus pour convaincre 3 filles célibataires d'aller faire un tour.
Dans l'ensemble, la soirée a été cool. J'ai effectivement rencontré un jeune homme mignon et nous avons parlé une bonne partie de la soirée ensemble. Pour être honnête et me connaissant, je peux dire qu'il n'y avait pas de jeux de séduction entre nous. En tout cas, de mon côté, je n'étais pas en mode "chasse" et ce pour deux raisons. Premièrement, je suis toujours en grève (d'autres événements survenus au cours des deux dernières semaines me démontrent que j'ai raison de le demeurer). Deuxièmement, ma condition féminine mensuelle ne me permettait pas vraiment de faire des galipettes avec un parfait inconnu. Nous sommes tout de même parti ensemble du bar. Nous marchions vers St-Denis lorsqu'il m'a fait remarqué que je venais de rater mon bus de nuit. Pendant que je sacrais en me disant que j'étais trop fauchée pour prendre un taxi (Yé! 30 minutes à me geler les fesses sur le trottoir!), il me dit "J'ai une proposition à te faire et avec la face que tu fais, je crois que tu me vois venir". Effectivement, je le voyais venir. Alors je lui ai tout de suite mentionné ma condition, que si je l'accompagnais, nos activités consisteraient à s'embrasser et dormir. J'ai aussi cru bon de spécifier qu'il pouvait m'abandonner sur le coin de la rue, je ne lui en voudrais pas le moins du monde. Mais il m'a dit "Bin non voyons, c'est pas grave. Tu peux venir chez moi tout de même".
On venait à peine d'embarquer dans le taxi qu'il me tapait déjà sur les nerfs. Il avait cette espèce de prétention, de condescendance typique du gars qui a étudié à l'école privée. Arrivée à son appartement, on entre dans sa chambre et rapidement, il me retire mes vêtements et je fais de même pour lui. Le hic ultime c'est que le gars m'a fait la guerre de la pipe. Pour ceux qui ne le savent pas, la guerre de la pipe c'est lorsqu'on gars, trop impatient de recevoir ce qu'il croit être son dû, pousse sur la tête de la fille pour qu'elle descende plus bas et encore plus bas pour bien lui démontrer qu'il veut une fellation. Mais il y a une autre variante de la guerre et celle-là est vraiment terrible et je l'ai vécu. C'est lorsque le gars est à cheval au-dessus de la fille et qu'il monte. Lorsque je leur ai raconté, mes copines me disaient que j'aurais du crier, le frapper, l'engueuler, etc... Ce qui s'est passé, c'est que je n'en revenais tout simplement pas et que mon cerveau se répétait constamment "ça se peut pas que ce soit en train d'arriver!!!"

Enfin, je vais m'arrêter là parce que malheureusement, ça n'a pas été la fin de ma mésaventure qui s'est poursuivie le lendemain matin au réveil. Par la suite, j'étais dans l'autobus qui me ramenait chez moi et je riais tellement je n'en revenais pas de la grossièreté du jeune homme. Il ne m'a même pas raccompagné jusqu'à la porte de SON appartement lorsque je suis partie. Il est resté couché dans son lit.

Il est donc très important d'embrasser un mec avant de monter dans un taxi avec lui parce que l'on apprend beaucoup de chose sur une personne en l'embrassant. Si je l'avais fait, j'aurais sans doute découvert avant qu'il était (et est encore sans doute) un pauvre type qui ne pense qu'à lui et son plaisir en ignorant totalement sa partenaire.

Mesdames, retenez bien cette histoire et je souhaite que vous ne viviez jamais de situation semblables.
Messieurs, s'il vous plait, ne faites jamais de choses semblables. Si vous l'avez déjà fait, je vous prierais d'évoluer un brin.

lundi 14 avril 2008

Dimanche soir mémorable

Hier soir, je célébrais mes deux premières semaines de grève avec un gros sandwich, une bière et plein d'hommes en sueur! Non non, je n'étais pas dans un quelconque bar douteux. J'étais bien assise sur mon divan à regarder le troisième match de la série Canadiens-Bruins. Ô tristesse, nous avons perdu en prolongation. Ô joie, je suis tombée amoureuse ce soir-là! Le jeune homme n'a pas encore soufflé ses 21 bougies mais que voulez-vous, je lui voue désormais un culte (presque aussi intense que celui que je voue à Paul Houde et au meilleur guitariste québécois). Peut-être l'aurez-vous deviné, je suis «amoureuse» de Carey Price...

Bon trêve de plaisanteries. J'ai effectivement atteint le cap du 14 jours de grève et je suis assez fière de moi. Par contre, jeudi, je vais boire une bière avec un ami d'une amie (yes, I have a blind date... or sort of) avec qui je discute via internet depuis quelques temps. Histoire de se parler en personne et voir... voir je ne sais trop quoi en fait. L'Ex dit que j'ai un scab en moi. Je ne crois pas que le fait d'aller boire un verre avec un mec implique nécessairement que je mette un terme à la grève de la drague.
«Bienvenue dans Lalaland. S'il vous plait, veuillez présenter un passeport valide et bon séjour parmi nous!»
Je suis peut-être de retour dans Lalaland mais il me semble que, selon mon point de vue, il est possible d'aller boire une bière avec un gars (ou une fille, faites le switch selon votre orientation) sans que ça implique nécessairement qu'il va y avoir un jeu de séduction et peut-être plus. En fait, je ne sais pas vraiment ce que je veux en ce moment.

Cher Père Noël, j'aimerais avoir, d'ici Noël 2008:
- un stage
- une job d'été
- un/une coloc
- de bonnes notes à l'université
- de l'argent pour aller au FMEAT
- un copain qui répond aux caractéristiques inscrites sur la napkin collée sur mon frigo (même si je sais que les chances sont minces comme la couche d'ozone au dessus du Pôle Nord)

Est-ce que c'est trop demander?

vendredi 11 avril 2008

La grève...suivi

Dimanche, ça va faire 2 semaines...

Déprime printanière

Je sais pas si c'est à cause de la grève que nous avons eu à l'université. Ou si c'est mes 25 ans qui ne me font pas encore mais je suis déprimée. En maudit!

Depuis une semaine je réfléchis. En fait, je réfléchis depuis que mon ami m'a fait sa déclaration la semaine dernière. Pendant que nous essayions de mettre les choses au clair, j'ai eu une migraine de force mille. Pour comprendre ce que c'est, c'est simple: imaginer la douleur que vous ressentez lorsque vous avez une migraine et condensez le tout dans une durée de 3 minutes environ. C'est horrible! Pendant ce cours instant, je n'ai plus d'équilibre, je n'arrive plus à respirer et j'ai l'impression que mes yeux vont me sortir de la tête.

Vous auriez dû voir la tête de mon ami lorsque je me suis déboulifiée et qu'il a vu des larmes sur mes joues. Il m'a demandé si j'allais bien. Je me suis contentée de lui répondre ce que je n'avais jamais dit à personne et que je tentais de cacher à moi-même. Je lui ai dit que je ne voulais personne dans ma vie parce que des "crises" comme ça j'en ai. Pas souvent mais que quand j'en ai et que je suis avec quelqu'un, tout le monde à la même expression sur le visage. L'expression du gars qui veut se sauver le plus loin possible. Je me suis fais laissé tomber une fois; à un mois de mon opération. Je ne l'oublierai jamais. Après cette aventure, j'ai sorti avec un gars (qui est maintenant mon ex) qui me connaissait déjà avant que je sois malade, qui m'a connu pendant que j'étais malade et après toutes mes péripéties. Depuis notre rupture, je me rends compte que lorsque gars qui me plait m'aborde et semble intéressé, je ne peux m'empêcher de lui dire que j'ai eu une tumeur au cerveau. Je préfère le tester avant de m'attacher. Fuyez jeune homme avant qu'il ne soit trop tard!

Depuis une semaine je réfléchis. Je me questionne à savoir si un jour je vais rencontrer un gars qui va rester à mes côtés malgré les quelques désavantages que présente parfois mon état de santé. En attendant j'essaie d'éviter tout ce qui ressemble à un film ou une chanson d'amour. Présentement, si j'étais un câlinours, je m'appellerais Sarcasme Ultime.
Et cette session qui n'en fini pas...

mardi 8 avril 2008

Week-end mouvementé... partie 2

Tout ce qui se trouve dans la partie 1 n'est que le début du week-end!

Réveil samedi matin: environ 10h30
Levée du corps: 13h00 environ (après la visite-éclair de mon ancienne fréquentation venue récupérer des trucs)

Mi et moi nous faisons une beauté et décidons d'aller magasiner avant le rendez-vous au resto avec ma famille. Que de plaisir nous avons eu chez Simon's à chercher les vêtements les plus affreux du magasin (et croyez moi, il y en avait beaucoup!) et à chercher des sous-vêtements sexy. Mi a réussi un exploit incroyable: me faire acheter un nouveau rideau de douche pour remplacer celui qui tenait par charité chrétienne sur ma pôle de douche depuis trop longtemps.

Départ du Simon's: en retard pour l'heure de rendez-vous avec mes parents mais bon, deux filles qui magasinent et qui ont du fun, t'arrêtes pas ça. De plus, le retard est génétique dans ma famille...

Arrivée au resto: 17h45 (ah! c'est juste 15 minutes de retard!)
Bouffe très agréable avec quelques membres de ma famille et notre serveur et cute et on me lance des pointes pour que je lui refile mon numéro de téléphone. Certains croient qu'il me cruise. La question est de savoir s'il me trouve vraiment cute ou s'il veut plus de tips. J'opterais pour la deuxième option.
En plus que ce soit le premier vrai jour de printemps, l'autre chose magnifique à s'être produite le jour de ma fête: Victoire des Habs!

Arrivée au Campus: en retard pour finir de regarder la game ;)
Il ne s'est pas passé quelque chose de vraiment mémorable au bar en dehors du fait que j'ai bu beaucoup et que je me suis rendue compte, au toilette, que je ne fais pas mon âge. La raison: j'ai rencontré une jeune fille qui fêtait ses 19 ans et qui avait l'air un peu plus maganée que moi. Elle pleurait sa vie en disant qu'elle était vieille et m'a traité de vieille quand je lui ai dit mon âge. En sortant de la cabine, je me suis regardée dans le miroir et j'ai eu un semblant de révélation: je n'ai pas l'air d'avoir 25 ans. J'ai l'air plus jeune. Je me suis sentie soulagée et je suis sortie des toilettes pour poursuivre les festivités de mon quart de siècle.
Départ du bar: je ne me souviens plus.
Dans la rue, nous avons croisé un bassiste connu que je trouve très cute et je suis revenue sur mes pas (un peu trop tard... heureusement) avec la ferme intention de le rattraper et de l'embrasser avec comme excuse le fait que c'est mon anniversaire. Dieu existe sans doute parce que je ne l'ai pas retrouvé, je n'ai pu mettre mon plan machiavélique à exécution, je n'ai pas fait une folle de moi et je n'ai pas une plainte de harcèlement sexuel sur le dos.
Retour à la maison: je m'en souviens encore moins

Étonnement, j'ai réussi à aller au travail dimanche matin et à rester toute la journée. Je me suis tout de même couchée à 21h00 pour me réveiller lundi matin à 10h30.
Total d'heures de sommeil pour les nuits de vendredi et samedi: 10
Total d'heures de sommeil pour LA nuit de dimanche: 13
Avez-vous des questions?

Week-end mouvementé... partie 1

Le week-end a été assez intense en ce qui concerne les péripéties et les mondanités.
Étant le week-end de ma fête, ma meilleure amie Mi est arrivée à Montréal vendredi en milieu de soirée.
Arrivée de Mi chezs moi: environ 21h00
Après un bref arrêt chez moi (histoire de déposer sa valise, de se rafraichir un brin et de me donner mes cadeaux) nous nous sommes dirigées vers ce resto asiatique du Plateau que nous aimons tant (arrivée au resto: 22h15) pour ensuite se rendre dans un certain bar de St-Denis, tout près de Mont-Royal.
Arrivée au bar: 23h15 environ
J'avais prévenu Mi que "Waterloo" serait peut-être là et qu'étant donné qu'il n'avait pas rappelé (malgré qu'il aie promit de le faire) cette soirée allait être définitive et décisive.
Bilan de la soirée: des groupes punk-rock qui se produisent sur scène les uns après les autres, les seuls beaux gars intéressants étaient avec les bands et sont donc partis après les shows, je me fais draguer par une ancienne conquête et "Waterloo" m'évite et m'ignore.
Il m'évite et m'ignore tellement qu'il semble presque détenir une licence en technique d'oubli sélectif d'être humain. Il m'a dit un bref "salut" et ensuite plus rien. Comme si on avait pas failli baiser sur son lieu de travail la semaine précédente. Après le show, il a courtisé une autre fille (sous mes yeux) et ils sont partis en même temps mais pas ensemble.
Je m'explique: Étant donné qu'il a croisé mon regard au moment où il finissait de mettre sa tuque, il a dit un truc à la fille et s'est dirigé vers l'arrière du bar. La fille a continué de parler avec des gens et est finalement partie. Ma copine et moi on se dit que c'est peut-être une fausse alerte. Par contre, devant le non retour de "Waterloo", je comprends que le mec s'est tiré de la place en fuyant par la porte d'en arrière qui donne sur la ruelle!
Verdict: "Waterloo" est un de ces hommes qui, malgré leur début de la trentaine, fuit plutôt que de s'expliquer et joue les agaces. Pour quelles raisons? Je l'ignore et je ne cherche pas à comprendre. J'ai mieux à faire.
Au final de cette soirée au bar, mon ancienne conquête me dit que ce serait bien que je l'appelle un moment donné (je vais devoir écrire sur cette ancienne conquête et sa requête de me revoir), Mi et moi sommes allées nous goinfrer chez Rapido (mais vraiment trop) et avons utilisé à bon escient une napkin (pour dresser la liste des qualités que devrait avoir l'homme de ma vie. Je sens que je vais être encore célibataire longtemps!).
Retour à la maison: environ 5h30 du matin.
Nombre de contact supprimer de mon cellulaire: 1

vendredi 4 avril 2008

Naïveté

Selon la 2e signification du Larousse 2000:
Excès de crédulité. Être d'une grande naïveté.

Coupable. Totalement coupable d'être naïve. Ça frise la stupidité par moment je dois dire. Je suis de ces personnes qui habitent parfois dans Lalaland (merci Lauts, c'est toi la première que j'ai entendu dire cette expression et je l'adore) et qui croient que l'être humain est bon et honnête.

Donc, si je prends une situation au hasard dans mon sac intitulé "situations prises au hasard", je ressors celle que beaucoup de gens ont déjà vécu qui est l'amitié entre un gars et une fille. Je suis le genre de fille qui a des amis de gars. Par contre, si je commence à avoir des doutes sur la nature profonde des sentiments dudit gars à mon égard, je vais éclaircir la situation avec lui. Là où ça se corse, c'est que si le gars me répond que je n'ai pas à m'en faire et que nous ressentons tout deux que de l'amitié l'un pour l'autre, je vais le croire. Mes amies/is peuvent me dire que c'est impossible, que certains de ces gestes sont vraiment trop ambigus, moi je vis dans Lalaland. S'il m'a dit que ce n'est que de l'amitié, c'est forcément parce que ce n'est que de l'amitié. Jusqu'à ce que ledit ami me fasse une déclaration d'amour et que là je sois obligée de revenir dans le monde réel. Vous savez, celui où les gens mentent mais pas nécessairement pour être méchant?

Donc, naïve je suis. Naïve car je crois que l'amitié est possible entre un gars et une fille sans que jamais l'un ou l'autre n'est un désir physique pour l'autre. Je suis même assez naïve pour croire que l'amitié est possible entre ex. C'est pas peu dire. J'ai présentement une amitié avec mon ex et on s'entend bien (ce sujet risque sans doute de se retrouver dans un autre message de mon blog). Mais le détail qui tue, à propos de ma naïveté, c'est que malgré le fait que les preuves sont parfois accablantes à propos d'une personne, je lui laisse tout de même le bénéfice du doute jusqu'à ce que j'obtienne des explications.

Je suis peut-être idiote aux yeux de certains, trop optimiste aux yeux d'autres. Tout ce que je sais c'est qu'il y a peu de chose de plus moche que de douter des autres. Je préfère croire que l'Homme est bon. Au moins ça enlève pas le goût de continuer son chemin.

mardi 1 avril 2008

La grève...jour 1

Bon... ça part mal! Au cours de la première journée de grève, la vie m'a mise à l'épreuve et pas à peu près. Une copinette m'a dit que selon elle je vais tenir tout au plus une semaine tandis qu'une autre ne comprend pas pourquoi je n'ai pas abordé ce garçon si mignon qui était au bar ce soir. La raison: l'orgueil? la volonté? un peu des deux sans doute...

La grève...

La grève scolaire est à peine terminée que je décide de faire la grève... de la cruise. Je m'explique. Célibataire depuis le début du mois de novembre, j'ai bu et "fêté" ma rupture pendant environ un mois avant de me remettre à la "chasse".

Fille entreprenante qui n'aime pas attendre que les autres fassent ce qu'elle peut faire par elle même, je me suis donc remise à la drague. Tout allait bien jusqu'à il y a une semaine environ lorsque j'ai rencontré mon "Waterloo". Au cours des derniers mois, j'avais fait la connaissance de certains gars (certains que j'ai fréquenté) mais sans toutefois que ce soit très sérieux. Soudainement, un soir où je ne m'y attends pas, un soir où mes aptitudes sociales semblent s'être sauvées à Puerto Plata sans moi, je rencontre ce mec vraiment mignon et qui me fait rire. On s'embrasse ce soir là et on se dit que ce serait bien de se revoir. On s'est revu mais je me retrouve devant deux possibilités: Soit le timing est vraiment mauvais ou il me fait marcher comme on m'a rarement fait marcher.

Face au non-appel de la part de mon "Waterloo" j'ai donc décidé de me mettre en grève. Peut-être vous direz vous que ça me prend pas grand chose pour jeter la serviette. Ce à quoi je réponds que considérant le désinvestissement massif de la gent masculine en ce qui concerne le processus de la drague ainsi que les drôles de comportements adoptés afin de ne pas s'engager, je préfère être en grève de la cruise jusqu'à ce que la partie adversaire accepte d'entamer le dialogue.

Pour ceux qui pourrait croire que je suis une femme frustrée, il n'en est rien! Je suis juste un peu fâchée de la tournure des événements. En plus, je suis en fin de session alors je n'ai pas vraiment le temps de me concentrer sur les hommes. Par contre, mes copines et moi allons sans doute prendre des paris afin de déterminer selon nous combien de temps je vais être capable de tenir. Vous connaissez le proverbe qui dit "chassez le naturel et il revient au galop"?