lundi 25 août 2008

Moi quand je fais les choses, je ne les fais jamais à moitié!

Depuis deux semaines, je ne fais que lire les Chroniques du dimanche de Stéphane Laporte. J'adore et sincèrement, j'aimerais un jour que mon écrire aie une humanité et une sincérité semblable à la sienne. La différence entre lui et moi c'est que je ne crois pas qu'il se censure et, de mon côté, je le fais pour une raison que j'ignore.

Ça va faire deux semaines demain que j'explore la contrée du site de rencontre et à date j'ai rencontré une personne: Monsieur Pc. Il est beau, très gentil et on s'amuse bien ensemble mais... Que voulez-vous, il y a un "mais"! Je ne sais pas si vous vous souvenez mais il y a quelques mois, à ma fête, Mi et moi avions dressé la liste des caractéristiques que devrait avoir mon partenaire idéal. Je m'étais dit que j'allais sans doute demeurer célibataire longtemps si je m'en tenais à cette liste. En fait, j'ai fait pire! Il y a quelques semaines, j'ai révisé ladite liste et de nombreux éléments sont venus se rajouter. Donc, veut veut pas, à chaque fois que je rencontre un mec, je jette un bref coup d'oeil à ma liste. Certains diront sans doute que c'est stupide comme idée et qu'effectivement je vais mourir vieille fille. Je me suis déjà demandée, en relisant tous les critères, lesquels je serais prête à éliminer et j'en suis venue à la conclusion qu'il n'y en avait aucun. Tout ce que j'ai noté me tiens à coeur.

Vous avez peut-être lu entre les lignes de ce billet et avez compris que Monsieur Pc, à date, ne rempli pas beaucoup de ces critères. C'est encore tôt pour juger, je sais, je le connais encore que très peu. Mais je suis humaine et j'ai peur de me tromper, de faire fausse route. Et même si parfois on se rend bien compte que nous avons peu de choses en commun avec l'autre, on s'attache tout de même. Je n'ai pas envie de me défoncer le coeur encore une fois sur une histoire impossible. C'est toujours ma crainte lorsque je rencontre un nouveau gars... mais je sais très bien que je ne suis pas seule dans ma situation. Je sais pertinemment que même les plus blazés de l'amour espère au fond d'eux même de rencontrer LA personne avec qui ils seront heureux.

J'aimerais parlé de ça avec mon amie Féli même si je sais déjà ce qu'elle me dirait; elle me l'a déjà dit. Je ne suis pas capable de m'intéresser et de m'investir totalement auprès d'un mec parce que j'ai besoin d'aller au bout d'une histoire qui m'occupe depuis un certain temps. J'aimerais bien en finir avec cette histoire parce que si il y en a bien une qui me défonce le coeur, c'est bien celle-là. Il y a un dicton qui dit que lorsqu'on se regarde on se désole mais lorsqu'on se compare on se console. Dans mon cas, c'est présentement difficile parce que j'ai l'impression que la personne avec qui je me compare à une sacrée longueur d'avance sur moi. Elle est beaucoup plus accomplie et a réalisé bien plus de choses que moi. Quelle est ma plus grande réalisation à vie? Avoir eu une tumeur au cerveau! Wow, ça c'est du grand art!

J'ai des projets pleins la tête, je sais que je suis intelligente et que j'ai de nombreuses qualités mais putain j'ai l'impression de nager dans la soupe aux pois depuis des années. J'ai peur de terminer mon roman parce que ça implique que mon deuil va être complété, que je vais devoir commencer à me chercher un éditeur et ça ça implique bien des refus avant d'aboutir à une réponse positive. Ça implique aussi de me dévoiler aux autres, d'ouvrir une partie de moi et de m'exposer aux critiques et aux commentaires. Étant défaitiste de nature, je pense toujours recevoir des mauvais feed-back et non pas d'éloges. Et ce même si les premières personnes qui ont lu des extraits ont été encourageantes.

Vous comprendrez donc que le titre de mon billet à toute ça raison d'être. Quand je fais les choses, je ne les fais pas à moitié; quand je déprime, je ne déprime pas à moitié. Sur ce, je vais aller dormir. Je dois faire ma valise demain, je travaille en fin d'après-midi et mercredi matin, je pars pour le super resort! Au lieu de passer mes vacances à réfléchir et me donner des coups de pieds au cul dans ma chambre, je vais aller faire ça en plein air!

lundi 18 août 2008

Bibi part à la découverte de nouvelles contrées...

Non, la splendide émission Bibi et Geneviève ne sera pas de retour sur nos écrans! Bibi (surnom que je me donne par moment) s'est inscrite sur un site de rencontre mardi soir dernier. J'y avais déjà songé mais je ne l'avais jamais fait. Le grand saut s'est accompli lors d'une soirée bien arrosée avec mon coloc (que d'anecdotes découlent de ce fameux mardi soir).

J'ai quelques constatations (et commentaires, bien entendu) à faire:

1. Messieurs, trouvez-vous un nom d'utilisateur qui a du bon sens s'il vous plait. Disons que c'est pas très inspirant d'apprendre qu'un certain Caresseur28 ou Fusée de poil35 veut apprendre à vous connaitre davantage. Dans le premier cas, le nom sonne " vieux mononcle cochon" et que dire du deuxième... ai-je vraiment besoin de commenter?

2. Respectez ce qui est inscrit sur votre profil. Si vous marquez que vous désirez rencontrer quelqu'un pour avoir une relation sérieuse ne dites pas, lors d'une première discussion, qu'au fond vous croyez plus ou moins en l'amour, qu'on vous a trop fait souffrir et que, pour ces raisons, vous préférez baiser la fille et peut-être former un couple avec elle, un jour... on ne sait pas trop quand.

3. Les gars, les filles wises savent que vous regardez parfois (et peut-être même souvent) des films de cul. Pas besoin de le dire sur votre profil. Trop d'honnêteté ça peut casser le charme.

4. Je sais que ce n'est pas tout le monde qui est photogénique, moi la première. C'est pour cette raison que lorsque je mets une photo de moi sur un site quelconque, je m'efforce de prendre celle où je suis à mon meilleur. Si je n'en ai pas, j'attends d'en avoir une. Parce que sincèrement, une photo de vous la face toute rouge et le regard croche à cause de tout l'alcool que vous avez bu, c'est loin d'être accrocheur. On s'en rappelle mais on ne veut pas nécessairement la revoir.

Voici mes premiers constats en ce qui concerne le merveilleux monde des sites de rencontres! En dehors de ça, je crois que l'Homme a une compagne. Je pars en vacances dans une semaine et je vais sans doute le croiser dans le magnifique resort où mes amis et moi allons. Histoire à suivre...

dimanche 10 août 2008

ce soir, je suis une adolescente... à quelques détails près

Je suis seule à l'appartement, mon coloc est chez sa copine. En revenant du travail, je me suis préparer le filet mignon dans mon frigo, un petit accompagnement et je me suis versée une coupe de blanc.

Mais c'est triste de manger seule alors la télé est ma compagne. Je regarde ma liste de vieux films et fixe mon choix sur le film de filles qui a marqué mon adolescence: Clueless. Je l'ai tellement regardé pendant mon adolescence en pliant du linge (ou autres activités ménagères) que même mon paternel en connait les répliques. Me voilà donc assise sur mon divan, la moitié de la bouteille bue, un paquet de biscuits bien entamé et moi en train de réciter les répliques... et avoir bien du plaisir.

Ne pensez pas que je suis pathétique (bon a priori ça sonne un peu pathétique de boire seule en écoutant un film de filles mais je vous l'assure, il n'en est rien!) c'est un de mes petits péchés. J'aime être seule et savourer des plaisirs de la vie que trop de gens croient qu'ils ne sont acceptables qu'en compagnie d'autres humains. Une bonne bouffe, avec du bon vin, un bon film (le qualificatif "bon" varie selon le but visé), mes chats, ma solitude... un magnifique temps d'arrêt!

Parce que j'en ai besoin, d'un temps d'arrêt. Je compte les jours qui me séparent de mes vacances. J'ai besoin de souffler et je ne sais pas trop pourquoi. De tous les étés depuis mes 15 ans, c'est sans doute celui où j'ai le moins travaillé. Mais j'ai écrit, j'ai vécu et plus encore. J'ai besoin de faire le point, de redéfinir mes objectifs, de cesser d'attendre je ne sais pas quoi...

Sur ce, je vais aller profiter de la nuit un peu. Marcher dans les rues tout simplement pour marcher dans la nuit et regarder la ville, si belle.

mercredi 6 août 2008

bon, wtf!

Je ne sais pas pourquoi mais mon "tableau de bord" sur blogger est en anglais au lieu d'en français. C'est pourtant la langue que j'ai sélectionné mais pour une raison obscur, c'est en anglais. Pas que je ne comprenne pas, loin de là, mais je n'aime pas ça. Ce n'est pas ma langue maternelle et ce n'est pas dans celle-là que je m'exprime et rédige mon blogue.

Une autre raison qui me fait dire wtf; je ne comprends pas l'Homme! Premièrement parce qu'il semble y avoir une ambiguïté entre nous lorsque nous nous voyons et que je ne sais pas s'il est célibataire. Je le trouve génial et tout, de tout les mecs qui ont croisé ma route au cours des derniers mois c'est celui qui vient vraiment me chercher et, en plus, le plus intéressant. Alors j'aimerais bien savoir si ça vaut la peine que je pense à lui par moment ou si je perds mon temps et que je risque plus d'être déçue que satisfaite. En ce qui concerne son état matrimonial, non ce n'est pas envisageable de lui demandé tout de go comme on me l'a suggéré. Franchement, il y a une limite à vouloir obtenir une information; on se connait à peine lui et moi! Je me vois mal lui lâcher ça tout de go: "Ouin, je me demandais, es-tu célibataire toi?" Mauvaise idée, simplement.

Autre wtf: ma peur soudaine de terminer un de mes livres. C'est loin d'être fait mais j'ai déjà peur d'être rendue là. Parce que ça va impliquer que je vais devoir chercher un éditeur, affronter des refus et, si jamais je réussis à me faire éditer, faire face à la critique et au succès qui ne sera peut-être pas aussi gros que j'aimerais qu'il le soit.

Tout ceci va pas mal à l'encontre d'un défi de semaine que je m'étais donné qui était de penser positif afin que de belles choses m'arrivent. Désolé, il m'arrive par moment d'être un peu trop réaliste.

dimanche 3 août 2008

576 heures...

C'est le nombre d'heures qui me séparent de mes vacances; 24 jours.

À la fin du mois d'août, je vais au FMEAT avec mon amie Féli et son copain. 5 Jours loin de chez moi, de mon ordinateur, loin de Montréal. 5 jours pour faire le vide et en profiter pour faire le plein de bonne musique. On m'a aussi informellement proposé une bouffe dans un charmant bistro de la ville de Rouyn et je ne sais que penser de cette pseudo invitation. L'Homme est très intéressant, cultivé, beau (en plus!) et tout et tout mais je ne sais vraiment pas comment interpréter ses comportements à mon égard lorsque nous nous voyons. Est-ce de la gentillesse pure et simple ou songe-t-il à autre chose. De plus, c'est pas comme si on se voyait très régulièrement alors je suis toujours surprise par son amabilité envers moi et je me retrouve toujours désarçonnée. Le plan de match est donc le suivant: aller au FMEAT, m'amuser à fond la caisse, si je croise l'Homme, tant mieux (sinon tant pis mais ça ça m'étonnerais) et, peut-être, un repas dans ce charmant bistro.

Toujours dans la rubrique intitulée "Mon incapacité à rencontrer un mec" (bon, je n'ai pas de rubrique de ce genre mais disons que présentement ça pourrait être le titre de ma biographie), j'ai laissé un message au gentilhomme dimanche dernier et je n'ai pas eu de nouvelles depuis. Verdict: J'oublie ça et c'est un autre gars qui donne plus que ce que le client demande.


Ça fait plusieurs jours que je n'ai pas écrit, je sais qu'il est arrivé bien des choses dans ma vie, mais pour une raison que j'ignore, je ne sais pas quoi écrire. J'ai l'impression que la plupart de mes billets portent sur mes aventures et mésaventures dans le merveilleux monde du célibat et il me semble que ma vie ne se résume pas uniquement à ça. Il y a, bien entendu, la crainte d'un quelconque rapprochement avec Sex and the city. Je suis une fan inconditionnelle de cette émission et du film mais je n'ai jamais vraiment voulu donner ce ton à mon blogue. Je crois que je suis mûre pour un moment de réflexion...