mardi 24 février 2009
crise d'angoisse et autres activités banales
À chaque fois que je me retrouve dans une situation semblable, je vis un regain d'inspiration. Présentement, je pourrais écrire des journées durant parce que des idées et des tournures de phrases j'en ai plein la tête. Mais je n'ai pas le temps. J'ai même de la difficulté a avoir le temps nécessaire pour étudier et réviser avant mes examens. Ce qui n'est pas très optimal lorsque l'on souhaite conserver sa moyenne universitaire au niveau acceptable où elle a toujours été.
Depuis quelques jours, je pense à mon gentil G.O, aux messages qu'il m'envoie du bout du monde et je trouve l'hiver long. Je me languis du printemps, de sortir dehors et constater que la température est agréable. De boire une bière sur une terrasse et flâner une journée entière dans Montréal en me laissant guider par mes pas qui se perdent au détour d'une ruelle ou d'une rue anonyme. De marcher la nuit pour rentrer chez moi et me sentir inspirer par elle... Je me rends compte que dans mon cas on peut sortir la fille de Montréal mais il va être difficile de sortir Montréal de la fille. C'est un peu comme essayer de sortir New York d'un new yorkais; c'est presque perdu d'avance.
En fait, depuis quelques jours, je suis angoissée par tout ce qui s'en vient pour moi: fin d'études universitaires, déménagement et job d'adulte. C'est un nouveau volet de ma vie et je trouve qu'il ressemble à l'idée que je me fais d'un saut en bungee: ça donne la chienne!
lundi 16 février 2009
Note de la rédaction
La rédaction
Étirements et prise de conscience
C'est en faisant mes étirements avant d'aller courir qu'une vérité m'est apparue. Mes vérités m'apparaissent toujours dans les moments les plus weirds et improbables! Enfin... Depuis plusieurs mois, je me rendais compte que je vivais mal avec tout ce que j'avais fait ou vécu l'année dernière. Certaines personnes qui m'ont vu agir pendant cette année-là diront que ce n'était pas pire que je le crois. C'est parce qu'elles ne connaissent pas toutes les histoires et leurs tristes réalités. Disons que j'ai tu bien des choses dont, entre autre, ma détresse. Depuis des mois que j'essaie de comprendre comment j'ai pu en arriver là l'an dernier. La réponse m'est venu mercredi soir dernier. Pendant mes étirements. Depuis la reprise du cours normal de ma vie suite à mon opération et à la fin de ma convalescence, je me donnais corps et âme pour faire croire à tous que j'allais bien. Quel mensonge! Surtout à moi-même. J'étais tous les jours confrontée à qui je ne serais plus sans pour autant savoir qui j'étais désormais. J'ai étouffé ça pendant près de deux ans.
L'année dernière, ça été mon année d'auto-destruction. Il fallait peut-être que je le fasse pour parvenir finalement à aimer la personne que je suis, trois ans après toute cette aventure. Tout un parcours et bien des détours pour revenir vers moi-même mais surtout d'accepter de laisser un homme en faire autant. Pour comprendre que je peux être aimer malgré mes petits écarts de santé.
2010 est l'année de la fin de ma rémission. Pour célébrer ça, j'ai décidé de faire le cyclo-défi. Seule. C'est la dernière étape pour boucler la boucle de ce volet de ma vie. Dans un monde idéal, mon roman sera achevé en novembre 2010.
samedi 14 février 2009
comment ça le téléphone sonne, il fait encore pas soleil
6h19: Je dors, bien entendu, vu l’heure tôt qu’il est. Le téléphone sonne mais, par le temps que je comprenne que le téléphone sonne, la boite vocale a déjà pris le relais. Je vérifie si j’ai un message (effectivement) et je prends la peine de vérifier d’où était le numéro de téléphone (entrant inconnu???). Je l’efface et me recouche en me disant que les saoûlons ont vraiment aucun scrupule à se tromper de numéro de téléphone tard dans la nuit ou tôt le matin.
6h21 : Je ne dors pas encore. Le téléphone resonne et là je réponds à temps. J’ai mis un temps (30 secondes environ) à reconnaitre mon interlocuteur… Mon gentil G.O. m’appelais ce matin, en direct du Cambodge, pour me demander si je voulais être sa Valentine pour la journée!
C’est tu assez cute rien qu’un peu?
lundi 2 février 2009
humeur et stupéfaction
J'ouvre mon ordinateur pour découvrir que je n'ai pas de nouveaux messages sur Facebook. Par contre, j'en ai un sur gmail de la part d'un gars avec qui j'aurais travaillé à la coop l'hiver dernier. Le hic c'est que je ne me souviens plus de qui il est et surtout pas de lui avoir donné mon adresse courriel. Présentement j'hésite à lui répondre car, connaissant ma veine légendaire, je vais me retrouver avec un correspondant qui va me proposer d'aller boir un verre ou quelque chose du genre et mon manque de tact légendaire va me faire faire une bêtisse mais dans le sens où je vais tellement essayer de ne pas être bête que je vais accepter son invitation dans le but d'être gentille et finalement je vais être pognée. Je crois que je vais aller voir sur Facebook s'il est là. Si oui, une photo devrait aider ma mémoire défaillante et éclairer ma décision. Bon plan!