mercredi 23 décembre 2009

Grosse semaine!

Depuis vendredi dernier, 17h, je suis sans emploi. Ma dernière journée de boulot a été plutôt relaxe et elle s'est terminée à 4h30 du matin chez moi. Un peu avant 17h, un ancien collègue de travail est passé au bureau avec des bouteilles de champagne que nous avons bu avec le reste de l'équipe. Ensuite, légèrement atteint par les bulles, nous sommes allés au resto pour notre party de Noël. Cette soirée se résume à un mot: abus. De bouffe mais surtout d'alcool. Sincèrement, j'ai arrêté de compter le nombre de verres que j'avais bu au cours de la soirée. Je suis arrivée chez moi vers 4h30, j'ai répandu mes vêtements partout dans mon appartement (bon mon 3 1/2 est pas très grand) et je suis allée me coucher.

Samedi matin, 9h30, plus capable de dormir. Ma journée n'a été que fatigue et étourdissements. J'avais l'impression d'agoniser sur mon divan en me répétant qu'il fallait que je me remette d'aplomb parce que ce soir-là c'était la fête de Chant. En début de soirée, je me prépare pour le party en me disant que je vais aller faire acte de présence quelques heures et rentrer avec le dernier métro. J'ai finalement découvert au cours de cette soirée que de boire un bière aide à se remettre d'un lendemain de brosse. J'ai closé le bar et je me suis tapée une 2e cuite en 24h. Femme de peu de volonté que je suis.

Dimanche matin, 9h, ma soeur m'appelle sur mon cellulaire pour répondre à une question que je lui avais laissé sur son répondeur la veille et elle en profite pour me demander sur quels tomes des Album du peuple on retrouve les chansons de Noël et dans quel portion du cd. Ah les questions existentielles du dimanche matin! Je profite de l'appel pour me lever, ramasser mes affaires (je n'ai pas dormi chez moi mais il n'y a pas de potins à raconter; un ami m'a hébergé pour la nuit) et retourne chez moi avec une douleur de vivre dûe à mon second lendemain de veille.

Lundi matin: Destination bureau d'assurance-emploi. Tout le monde m'avait conseillé de m'armer de patience et de bons livres. En une heure j'étais sortie et ma demande était faite. Je n'ai même pas eu le temps d'ouvrir un des livres.
Lundi en aprem: Le G.O est venu chez moi. Récupérer les dernières affaires qu'il avait oublié en juillet. On a parlé un peu. Après son départ, j'ai poussé un long soupir; la boucle était finalement bouclée. Je savais déjà depuis quelques semaines que je n'étais plus amoureuse de lui et que nous ne voulions plus les mêmes choses. De le revoir me l'a simplement confirmé.

Je suis arrivée hier chez mes parents et aujourd'hui fut ma première journée de farniente. Les prochains jours risquent d'être semblables mais ce n'est qu'un petit break. Je retourne à Montréal dimanche et je suis prise dimanche soir, lundi soir, mardi soir et je reviens en Outaouais mercredi. Lorsque je parlais de grosse semaine, je ne mentais pas.

mercredi 16 décembre 2009

Tout ne peut pas aller mal

Depuis lundi, j'ai perdu mon emploi et mon ordinateur au bureau a rendu l'âme. Je me présente tout de même au travail mais disons que fonctionne avec la moitié du matériel habituel. En plus, je venais de compléter certaines tâches qui me prenaient beaucoup de temps mais je n'ai pas vraiment le temps d'entamer un gros projet d'ici vendredi. J'ai donc, depuis hier, l'impression de faire de la figuration pendant mes heures de bureau.

En tout cas, tout ne peux pas aller mal et je peux dire que mes amis se démènent pour m'aider à me trouver un nouvel emploi et me remonter le moral. Un gros merci à ces personnes qui me sont chères!

lundi 14 décembre 2009

Choses à faire la semaine prochaine

Parce que je suis en poste jusqu'à vendredi. Donc, visite au centre d'emploi de mon quartier suivi d'une visite au bureau du chômage. Ça risque d'être un beau lundi ça! Ensuite, mardi sans doute, visite au carrefour jeunesse emploi de mon quartier et recherche intensive de boulot.
Mercredi, recherche d'emploi et faire ma valise. Parce que même si on est sans emploi, c'est le temps des Fêtes tout de même et ma famille et mes amis veulent me voir. En direct de l'Outaouais, jeudi, recherche d'emploi (encore et toujours) mais agrémenté d'un verre d'alcool quelconque histoire de rendre ça un peu plus festif. Vendredi c'est Noël alors on va prier le P'tit Jésus et tous les Saints de Noël pour que je puisse rapidement me trouver un nouvel emploi. Je pourrais aussi écrire au Père Noël tant qu'à y être!

Mauvaise nouvelle...

Exposant 10 genre! Je viens d'apprendre que mon poste est aboli à partir du 18 décembre. Vendredi. Ça gâche un Noël ça. Je sais bien que je chialais souvent contre ma job et que je voulais me trouver autre chose parce que je n'aimais pas ça plus qu'il faut mais au moins ça avait le mérite de me permettre de gagner de l'argent et de payer mon loyer et autres choses essentielles de la vie de tous les jours.

Si jamais vous connaissez quelqu'un ou une compagnie oeuvrant de la domaine des communications ou dans le domaine culturel, faites moi signe car j'en ai vraiment de besoin présentement!

jeudi 10 décembre 2009

Ce dont j ai de besoin en ce moment

D un miracle du temps des Fêtes...

lundi 7 décembre 2009

Hiver et mauvais timing

L hiver est à nos portes et je me demande pourquoi mais me semble que je ne ferais que dormir. J hibernerais comme un ours si je pouvais. Couchée en boule sous mes couvertures dans un pyjama douillet. Mais comme c est impossible je vais devoir affronter la première tempête de neige de l hiver en running parce que mes bottes sont chez le cordonnier jusqu à jeudi. La tempête est mercredi. Grrrrrr! parce que ça fait des semaines que je repoussais le moment de faire ça et là "I am screw" comme diraient nos amis les Anglais.

Désolé pour l absence de certains signes de ponctuation. Mon piton virgule/apostrophe brille maintenant par son absence sur mon clavier.

dimanche 29 novembre 2009

Dans la catégorie "Ça se peut ça???"

Vu sur un site web, une annonce d'Amazon annonçant l'album The very best on Enya. Ça se peut ça, qu'il y aie un very best of Enya?!?

pensée de fin de soirée du 28 novembre

Tu sais que tes affaires vont so-so lorsque tu songes à dépenser moins d'argent pour voir tes amis et plus pour sortir seule dans les bars car la seconde option te procure davantage d'inspiration pour toutes tes formes d'écriture.

Post-mortem de la soirée du 28 novembre prise 2

(écrit vers minuit trente dans un autre bar du Plateau)
Je crois, ou plutôt je me demande, si je n'appartiens pas à une autre époque/génération. Je reviens d'un bar où, clairement, tout le monde était en mode chasse sauf moi (quasi). Il y avait un mec qui me plaisait mais j'ai appris à mes dépends que ça ne sert à rien de s'accharner là où il n'y a pas d'intérêt et croyez moi, le mec n'avait aucun intérêt pour moi.

Il y a un line-up pour le meilleur resto de poutine à Montréal alors je prends un verre dans le bar d'à côté. Un verre de trop sans aucun doute. Je vais manger ma poutine sur le chemin du retour mi-triste, mi-soulagée. Triste de me sentir incapable de cruiser à nouveau mais soulagée de ne pas finir dans les bras d'un gars douteux de peur de ne pas être séduisante. Sincèrement, je crois avoir fait le tour du jardin des rencontres dans les bars et/ou sur internet. Je veux rencontrer LE bon gras. Rien de moins. D'ici là, j'ai deux romans à pondre et un nouvel emploi à décrocher.

Post-mortem de la soirée du 28 novembre prise 1

(écrit vers 21h15 dans un bar du Plateau)

Le meilleur moyen de ne pas réaliser un projet c'est d'en parler à plus d'une personne avant d'avoir commencé ledit projet. On en parle, on s'emballe et toute l'énergie dépensée à en discuter avec les amis, la famille et les voisins altère la motivation initiale. L'idée, le concept, est intégrée mais pas concrétisée pour autant. Pour cette raison, je vais devoir apprendre à me taire.

Depuis près de deux ans que j'ai deux projets de romans en chantier et ils ne sont pas très avancés. Disons que je suis loin de soumettre à un éditeur. J'ai voulu me créer une petite entreprise de comm. cet automne, décembre est à nos portes et j'ai à peine ouvert mon livre expliquant comment faire un bussiness plan. Je pourrais en citer encore et encore des exemples comme ça parce que j'en ai des tonnes dans ma vie.

J'ai tellement parlé du fait que je veux changer d'emploi que je me demande si ce n'est pas parce que j'en parle autant que je n'arrive pas à en obtenir un. Un peu comme les femmes qui sont obnubilées par leur désir de grossesse et qu'elles sont incapables de tomber enceintes. Souvent (je parle pas de femmes ayant des problèmes de fertilités là), lorsque leur attention se porte sur autre chose, elles finissent par vivre leur plus grand rêve: être enceinte. Je pourrais faire le même parallèle avec l'amour: plus on cherche moins on trouve.

Exercice des semaines à venir: Pratiquer le détachement. Pour la recherche d'emploi bien entendu. Je ne souhaite pas avoir un enfant et je ne cherche pas (encore) l'amour. Je vais (tenter de) faire ça et voir où ça va me mener.

mercredi 25 novembre 2009

Officieux anniversaire

4 ans aujourd'hui que je me suis fait opérer pour ma tumeur au cerveau. Bon célébrer ça (parce que je célèbre à chaque année), Jo vient manger le gâteau au chocolat vraiment décadent que j'ai acheté chez Première moisson et il apporte le vin. On va jaser, as usual, mais il va surtout me faire découvrir les capsules vidéo Contrats de gars. Il m'a assuré que j'allais me bidonner. Parfait, c'est à ça que sert mon officieux anniversaire: à avoir du fun!

L'année prochaine, la fin de ma rémission. Mettez tout de suite le champagne au froid parce que la fête sera décadente autant sinon plus que le gâteau de ce soir.

mardi 24 novembre 2009

Question existentielle

J'écoute des chansons des années '80 et '90 et je me suis souvenue des danses du secondaire et des slows. Des premières fois où je suis sortie dans les bars et des slows de fin de soirée afin d'aider les célibataires à se pogner quelqu'un pour finir sa soirée. Et là je me suis rendue compte, suite à une absence assez prolongée dans les bars, lorsque j'y suis retournée, les slows de fin de soirée avaient disparus. Est-ce quelqu'un sait pourquoi? Et serait-ce la cause du retour en force des mauvais pick-up line?

Dans la catégorie "Chose à ne pas dire à une fille"

En aucun cas, messieurs, vous avez le droit de traiter une fille de "plotte à ...". Que ce soit "plotte à char", "plotte à puck" ou n'importe quelles autres variantes.

Mais, surtout, messieurs, ne traitez pas une fille que vous connaissez à peine et que vous draguez gentiment de "plotte à quelque chose" parce que là votre chien vient de mourir mais mourir comme c'est pas possible. Vous aurez beau essayer de vous rattraper en lui faisant des beaux yeux, en l'effleurant doucement ou en lui faisant des sourires qu'elle aurait, auparavant, trouvé ravageur, rien n'y fera. Une fille qui se fait insulter de la sorte va avoir énormément de difficulté à vous pardonner et accepter de vous parler à nouveau.

Tenez-vous le pour dit!

Slap in my face... Part one

J'ai commencé à écrire le billet précédent le mardi 10 novembre. Je viens de le publier. Ce n'est pas parce que je voulais le travailler et le retravailler en espérant remporter un Goncourt. Pendant que je l'écrivais, ma soeur m'a téléphoné pour m'apprendre une mauvaise nouvelle: une fille avec qui j'avais été à l'école primaire s'est suicidée au début du mois. Ce fut comme une gifle en pleine face et je me suis questionnée afin de comprendre pourquoi. Pourquoi ça m'affectait à ce point et pourquoi elle avait conclu que c'était LA solution. Ça faisait des années que l'on ne se voyait plus et les nouvelles que j'avais d'elle c'était via Facebook. C'est pour cette raison que je comprenais difficilement mon trouble. Mais il y avait aussi le pourquoi. Pourquoi on pose ce geste? Je ne la juge pas et ne jugerai (je l'espère) jamais quelqu'un qui commettera le même acte. Mais disons que ce fut une des nombreuses conversations/nouvelles qui m'ont amenées à réfléchir au cours des dernières semaines.

mardi 10 novembre 2009

Mon périple ô Canada partie 1... finalement

Bon je sais que je devais raconter les péripéties de mon voyage à Toronto il y a quelques semaines déjà. Que voulez-vous, je ne pouvais décliner des invitations d'apéros et de soirées entre amis en disant: «Je sais que ça fait des lunes qu'on s'est vu mais je dois écrire». Pas vraiment une bonne raison... enfin pas encore. De plus, j'ai mis mes culottes de grande fille et me suis activement mise à la recherche d'un nouvel emploi. Ce dossier suit son cours. Mais le sujet du jour est: Mon périple ô Canada.

Vendredi soir: Mon ami MB vient me chercher à mon appartement, on embarque mon peu de bagages dans la voiture et location et après quelques arrêts, nous affrontons le trafic de fin de journée. Heureusement que nous sommes de bonne humeur parce que du trafic il y en a et la pluie décide de ce joindre de la partie. Et croyez moi, elle a été très présente tout au long de la soirée.

Lorsqu'on part vers une destination inconnue, il a toujours plein de choses qui ne nous sont pas familières. Par exemple, les service center en Ontario. En bref, c'est qu'à peu près au 150km, il y a un service center, une sorte d'halte routière où il est possible de faire le plein d'essence et manger une bouchée. Nous venons donc à peine d'embarquer sur la 401 lorsque nous voyons une pancarte nous disant que le prochain center est à 152km. Nous, en parfaits naïfs que nous sommes, nous nous disons que si jamais on a vraiment besoin de gaz, on fera comme au Québec; on prendra une sortie d'autoroute et il y a de fortes chances qu'on en trouve une. Quelle erreur. Nous avions à peine dépassé Kingston que le tableau de bord nous apprenait que notre autonomie d'essence était de 30km. Et aucune indication concernant le prochain service center. On en voit finalement un. De l'autre côté de l'autoroute et aucune sortie ou viaduc nous permettant de nous y rendre. Merde! On voit une affiche annonçant la ville d'Odessa dans 5km et toute de suite après, une pancarte disant qu'à la prochaine sortie, il y a un motel ET une station service. Nous sommes tout heureux, nous nous engageaons dans la bretelle de sortie pour découvrir au bout que la station est démolie. Re-Merde! On tourne en rond et on consomme de l'essence en cherchant un endroit pour faire le plein.

Finalement, MB décide d'arrêter au dépanneur de la ville (qui, après réflexions, ressemblait plus à un village) afin de demander de l'information.
Nous étions vraiment dans un tout petit village et ce qui me fait dire ça c'est que LE dépanneur du village annonce qu'il vend des feux d'artifices. Je me sentais tellement comme dans un film d'horreur typique. Deux jeunes adultes, beaux (sans vouloir nous lancer des fleurs) et en "voyage, sur le bord de la panne d'essence dans un bled perdu par un soir d'orage. Je reste seule dans la voiture pendant que MB va s'informer alors je suis la proie facile, surtout que devant la voiture il y a un énorme buisson et que ce serait à peine suprenant de voir le tueur en série du village en sortir avec un quelconque objet histoire de nous trucider. Bien entendu, dans le scénario classique, je barrerais les portes de la voiture et je serais témoin du meurtre sordide de mon ami. Je me sauverais avec la voiture et le vilain me poursuivrait partout parce que tsé, quand t'as pas le câble et que tu vis dans un bled perdu, faire des mots croisés est vraiment trop ennuyant comme passe-temps, aussi bien être psychopathe.

Finalement, MB est revenu avec les indications, nous avons fait le plein d'essence et de nourriture dans un (des nombreux) Tim Horton's de l'Ontario.

Nous sommes arrivés à Toronto à minuit et demi mais à l'hôtel à une heure et demie pour cause de mauvaises indications Google pour nous y rendre.

Le high-light de l'hôtel: La lampe hallogène qui fait des flamèches lorsque je l'allume. Disons que nous nous sommes pas questionnés longtemps et nous l'avons éteinte.

Coming soon: Mon périple ô Canada partie 2


vendredi 30 octobre 2009

Dans la catégorie "À ne pas dire, à ne pas faire"!

J'étais avec un ami et sa coloc au resto. Lui et moi étions assez émèchés et, soudain, il m'a demandé qui était le beau gars aux yeux bleus sur certaines de mes photos Facebook. Et moi de lui expliquer que c'est mon G.O., le seul homme à m'avoir mis K.O. Il me demande pourquoi il est parti et je lui explique du mieux que je peux. Selon le peu que je sais (ou que je crois savoir). Lui est compatissant et sa coloc de me dire: « Tu sais, il va peut-être revenir ». Comment expliquer à quelqu'un que cette remarque est inutile mais surtout blessante même si elle a sans doute été dite dans un désir de réconfort. Je me doute que mon G.O. ne reviendra pas. Je ne sais pas... Il me semble que s'il avait voulu revenir, il m'aurait donné signe de vie. Ou des nouvelles. Mais présentement il ne semble obnubilé que par l'idée de repartir en voyage. Et moi je suis là. Seule. Avec ma job correcte (mais sans plus) et ô combien trop peu rémunérée.

Alors je reste là et j'espère. Quoi? Un coup de pouce, quelque chose, un espoir. Un meilleur emploi, une satisfaction dans mon travail et dans mes amitiés pour palier à toutes ces relations amoureuses foireuses qui ne m'ont que trop usées. Une carrière et de bons amis à défaut d'avoir le mec-plus-ultra. Mais surtout le détachement qui fera en sorte qu'on pourra me parler de mon G.O. comme on pourra me parler de ma tumeur au cerveau. Et que je vais prendre le tout en riant. Parce qu'à défaut d'en pleurer, aussi bien en rire.

jeudi 29 octobre 2009

Coming soon

Les aventures de Miss lors de son Voyage au Canada (à dire sur le ton de Paul Martin)

À suirre demain.

mercredi 28 octobre 2009

l'amitié: cet élément essentiel à la vie de tous les jours

Les amis, ça ne nous laisse jamais tomber. Même lorsque c'est la 3e fois que vous retontissez chez eux, au cours de la même année, le visage en larme parce que votre histoire d'amour, que vous avez cru être la bonne, s'est pétée la face avec autant de style qu'une adolescente qui vient de découvrir le maquillage. Ça nous écoute, le regard compatissant en attendant que la tempête passe.

Les amis c'est avec eux qu'on jase jusqu'à pas d'heure, qu'on refait le monde, qu'on boit du vin en parlant de tellement n'importe quoi. Parce qu'avec nos vrais amis, on a pas d'inhibitions. On ne joue pas de game, exit le personnage.

Pendant des années, je n'ai voulu qu'une chose: rencontrer LE bon gars et vivre avec lui l'amour simple et sans effort. J'ai rencontré mon homme parfait, mon G.O., et il est parti. Je me rends compte qu'il était à la fois mon homme idéal et mon Waterloo. Je sais que j'ai déjà, au début de ce blogue, donné cette appellation à un autre homme que j'avais rencontré. Dans le cas du Waterloo du début du blogue, il avait droit à cette dénomination parce qu'il avait été le premier (pour ne pas dire le seul) à me résister et ce depuis bien longtemps. Mon second Waterloo porte cette étiquette parce que là, vraiment, je suis K.O. K.O. dans la mesure où ça fait naître en moi un désir jusque là quasi-innexistant; un désir de carrière. Autrefois, je vivais à moitié ce désir entre deux histoires d'amour foireuses. Mais là, je ne veux que ça: une carrière. Un emploi où que je vais aimer, où je vais pouvoir dire: « Je sais que je suis à ma place finalement. Après tout ce chemin et ces détours ».

Je me rends compte que j'ai de la chance parce que mes amis et ma famille, me soutiennent là-dedans. Peut-être qu'eux aussi croient que c'est la chose à faire pour moi. Que je ne serai jamais une mère et tant qu'à rester là à attendre que Cupidon cesse d'agir comme un con, aussi bien m'accomplir professionnellement. Et je me rends compte que la seule crainte qui découle de cette constation c'est de devenir Miss NoSoul qui ne vit que pour sa job. Et dire qu'il y a quelques années j'avais peur de ne rien faire de ma vie. De la regarder passer sans jamais réellement la vivre. C'est peut-être ce passage d'un pôle à l'autre qui me trouble un peu. Mais je suis excessive et le juste milieu est très souvent un problème pour moi.

Les amis... généralement le meilleur miroir de qui nous sommes. Le meilleur moyen de ne pas s'égarer. Je laisse mon personnage de fille blasée et sarcastique de côté pour dire "merci" à mes amis. Pour leur unicité, les moments passés ensemble, les rires mais surtout le droit d'être qui nous sommes avec nos bons moments et ceux où on préfèrerait se boulifier sous nos couvertures et voir personne.

À mes amis, à leur présence, qui m'aide à conserver mon humanité.


lundi 19 octobre 2009

réconciliation, bilinguisme et nouvelles amitiés

Vendredi dernier, je suis allée à un concert de salon organisé par feu-mon-meilleur-ami. Bon il n'est pas vraiment mort, vous vous en doutez puisqu'il a organisé un concert. C'est seulement qu'après des années à avoir été des amis quasi-inséparables, nous sommes devenus en froid et nous ne nous sommes pas parler pendant près de quatre ans. Au cours de la dernière année, je ne me souviens plus comment, nous avons repris contact via Facebook et de fil en aiguille, il m'a invité à l'événement de vendredi. J'étais très heureuse de son invitation et j'avais bien hâte de le revoir mais, surtout, de voir quelle dynamique il y aurait entre nous. Entre lui et moi, tout s'est bien passé. À croire qu'on s'était vu la veille hormis le fait qu'il me manque quelques infos sur sa vie des quatre dernières années et vice versa. Mais l'interraction entre nous était exactement la même qu'avant que nous coupions les ponts. Comme si rien ne s'était produit. À tour de rôle, dans la soirée, nous nous sommes dit que nous étions content de nous revoir et qu'on s'était ennuyé. Je repense à ça et je trouve ça bien que nous ayons passé à par dessus cette histoire.

Cette soirée entre dans ma catégorie de soirée épique. J'ai retrouvé un ami et je m'en suis fait de nouveau par le fait même. J'ai parlé une bonne partie de la soirée avec un ontarien arrivé au Québec il y a à peine plus d'un an. Pendant qu'il me parlait en français, je lui parlais en anglais. Et nous nous corrigions mutuellement. S'est joint à nous le coloc du gars chez qui nous étions. Coloc brésilien arrivé au Québec il y a près de deux ans et qui perfectionne son français. Le multiculturalisme à son meilleur.

J'ai passé une soirée vraiment géniale et suis arrivée chez moi à 4 heure du matin. Et dire qu'au départ je n'étais pas certaine d'y aller parce que je me sentais fatiguée de ma semaine. Si je pouvais toujours être fatiguée de la sorte, ma vie serait vraiment plus que géniale. Pour parfaire mon bonheur, il me faudrait un emploi de recherchiste à la télé ou à la radio. Là je serais vraiment la femme la plus comblée de Montréal que dis-je, du Québec! Des amis géniaux, de la bonne musique et un emploi de rêve. Du champagne dans un parc avec ça?

jeudi 8 octobre 2009

Interrogations, changements et autres subtilités

Quelques jours après le départ de mon G.O. (comprendre rupture), j'ai eu une conversation avec ma mère qui ne fut pas des plus agréable. Pour être honnête j'étais vraiment fâchée, pour ne pas dire en crisse, contre elle. Par contre, après quelques heures voire quelques jours de réflexion sur ce que nous nous étions dit, j'ai du m'avouer qu'elle avait raison. Au cours de ce fameux entretien téléphonique, elle m'avait, entre autre, questionné sur mon besoin constant d'avoir quelqu'un dans ma vie et m'avait incité à réfléchir sur les causes (sans doute bien subtiles) qui font en sorte que je suis toujours en couple avec des hommes qui ont peur de l'engagement, me traitent mal ou finissent par partir. Pourquoi est-ce que je me faisais subir ça encore et encore et encore?

J'ai donc commencé à me poser des questions mais vous savez ce que c'est, il ne suffit pas de dire "pourquoi suis-je ainsi?" pour que la réponse devienne une évidence. J'ai donc décidé d'emprunter une autre voie; je me suis mise à me remémorer la personne que j''étais lorsque j'étais plus jeune. Quelles étaient mes idées, ma vision des choses, mes ambitions et mes rapports avec autrui. Assez fascinantes sont les constatations que j'en ai retiré. Je n'ai pas encore mis le doigts sur ce que je cherche depuis le début de cette introspection, qui est le moment où je me suis trompée en ce qui concernait la voie à prendre. J'ai déjà lu qu'il n'y a pas d'erreur de parcours et qu'il n'y a que des chemins. Je peux dire que certains chemins sont plus difficiles à pratiquer que d'autres.

Ma constatation la plus incroyable aura été de prendre conscience que j'ai pratiquement toujours choisi des hommes très intelligents et charismatiques. Sans doute pour palier à mon manque de confiance en moi. En devenant la copine de ses hommes que je considérais exceptionnels, ça prouvait aux autres, mais surtout à moi-même, que je devais forcément, d'une certaine façon, être exceptionnelle également. Mais sans jamais trop savoir en quoi je l'étais.

Je regarde mes bibliothèques et les centaines de livres qu'elles contiennent et je n'ai d'autre choix que de me questionner sur l'importance que j'accorde à l'intelligence. Au snobisme que j'ai déjà fait preuve à l'égard de personnes moins "éveillées" si je peux m'exprimer ainsi. À la rupture que j'avais faite entre la beauté et l'intelligence. Selon moi, une femme intelligente n'avait pas besoin de se soucier de son apparence parce que les personnes qui en vaudraient la peine et qui s'intéresseraient vraiment à elle n'accorderaient pas d'importance à ce genre de chose. Le hic c'est qu'il y a je ne sais combien de temps, j'ai commencé à être mal à l'aise avec mon apparence. Je ne voulais plus être la fille intelligente qui se fout de son apparence et pratiquement toujours vêtue de jeans et t-shirts. Je ne voyais plus la pertinence de mon raisonnement. J'en avais assez d'être le vilain petit canard du groupe. À 26 ans, finalement, je commence à être féminine. Et pour la première fois, je fais quelque chose pour moi. Je ne veux pas être plus féminine par désir de plaire davantage aux hommes. J'ai eu des copains, des amants et des aventures alors que je me foutais de mon apparence alors je ne crois pas que le déclencheur soit là. Je veux tout simplement me trouver belle. Par moi-même. Afin de cesser de me chercher dans le regard de quelqu'un d'autre.

Autrefois, lorsque j'étais célibataire, j'étais en quête constante de l'amour. Aujourd'hui je suis en quête de la personne que je suis et de celle que j'aimerais être. Et je sens que je suis sur une bonne voie. Je ne veux personne dans ma vie. J'ai une peine d'amour à guérir mais surtout je veux m'accorder la priorité. Me trouver un meilleur emploi (où je serais bien rémunérée, motivée par mes tâches et où je sentirais que je me construis un avenir professionnel), reprendre l'écriture de mes livres, être plus assidus côté blog mais surtout développer mon indépendance. Construire ce je ne sais quoi qui me manque de moins en moins mais qui est toujours en devenir.

lundi 5 octobre 2009

Tant qu'à y être

Aussi bien aussi vous mettre à jour et vous dire que malgré le fait que nous devions rester en contact, mon G.O. ne m'a pas redonner de ses nouvelles depuis notre rupture... il y a 2 mois et demi! J'hésite entre me dire qu'il réfléchis encore ou me faire imprimer un t-shirt sur lequel apparaitrait la mention Les hommes sont des porcs! Je ne sais pas encore.

D'un autre côté, mon côté superstitieux ne veut pas tomber là-dedans de peur de dégager de mauvaises ondes et ne pas rencontrer d'hommes pour les 20 prochaines années, devenir une vieille femme aigrie vivant avec ses chats et terrorisant les enfants du quartier. Je préfère continuer à réfléchir en silence à tout ça en me rappelant que la vie m'a déjà démontrer qu'elle est une salope et que tout a sa raison d'être.

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit et j'espère vous récrire plus rapidement que la dernière fois (si on ne tient pas compte du billet précédent).

Finalement!

Des années, pour ne pas dire des mois à me questionner, à me demander ce que je veux faire de ma vie, ce que je veux exercer comme métier. Des années à ne pas être heureuse et à me chercher en volant de travail en travail sans jamais réellement trouver ce qui me ressemble réellement. La seule fois où je savais à 100% que j'étais à ma place c'est lorsque je faisais mon bac en ARC. Même principe: des années et des années à faire des études que j'aimais plus où moins sans jamais vraiment savoir ce que je voulais. Mon problème c'est que je veux tout. Je ne peux m'imaginer terminer ma vie et ne pas avoir au moins tout essayer. Ou presque. Assez difficile dans ces circonstances de fixer son choix sur une carrière, de trouver les endroits à cibler pour envoyer son cv. Toujours la peur de se tromper. Et hier, la révélation. En regardant Tout le monde en parle. Je veux être recherchiste. Ce que je fais naturellement depuis des années par intérêt personnel pourrait me permettre de gagner ma vie.

C'est bien beau de trouver ce que je veux faire mais maintenant, pas où je commence?

mercredi 5 août 2009

L'art de refaire surface très très très lentement

Tout le monde me dis que le temps arrange les choses et moi je leur réponds que je trouve qu'il est lent à réagir. Je sais que je dois être patiente et que tout va finir par s'arranger mais il y a certains soirs, au moment de m'endormir, où je souhaite me réveiller dans six mois. Mais bon, ça ne marche pas de même et de toute façon je serais vraiment perdue si je me réveillais dans six mois. Disons qu'il me manquerait quelques informations.

Pour la première fois de ma vie, suite à une rupture, je ralentis le rythme. Je suis une shut down, fermée pour maintenance. J'ai besoin d'être seule, de réfléchir. À ce que je suis, qui je veux être, ce que je veux faire de ma vie, ce que je cherche, ce que je veux et ainsi de suite encore longtemps. Je me rends compte que tous les matins il pourrait avoir un réalisateur dans mon salon qui me crierait "Show time" lorsque je passerais le pas de ma porte pour aller au boulot. Je constate que bien des gens connaissent le personnage mais pas la personne derrière. Hier soir, un ami m'a demandé si au fond de moi je suis l'être désabusé que je parais être. La première réponse qui m'est venue, la plus naturelle et sincère a été "non". Et je me suis rendue compte que depuis plusieurs mois voire plusieurs années, très peu de gens ont côtoyé la "véritable nature de Misss". Tous les gens que je rencontrais avaient droit au personnage et par la suite, tranquillement pas vite, une partie de moi émergeait. Il n'y a que mon G.O qui a eu droit, presque en intégralité, à ma vraie nature et ce dès le début. Et j'étais bien avec lui, j'étais bien avec moi-même.

Mon G.O est parti et une réflexion a pris la place qu'il a laissé dans mon appartement. J'ignore ce qu'il y a au bout de ça mais je m'efforce d'aller y jetter un coup d'oeil. J'ai toujours eu la conviction que nous sommes en perpétuel changement mais, au cours des dernières semaines, je me suis arrêtée. Il est temps, je crois, de retrouver le chaos dans lequel je suis si bien.
1,2 testing... j'ai des problèmes à mettre un billet en ligne

lundi 27 juillet 2009

Ça fait une semaine aujourd'hui que c'est terminé entre mon G.O et moi. Une semaine qui a semblé durer une éternité. Je n'ai toujours pas de ses nouvelles. Je veux bien respecter son choix mais je viens de voir sur son Facebook qu'il veut partir le plus rapidement que possible en voyage. Je trouve ça difficile. Il devait passer chez moi la semaine dernière et il ne l'a pas fait. J'espérais avoir de ses nouvelles avant son départ pour Québec mais ça m'étonnerait qu'il le fasse. Je trouve ça très triste mais aussi décevant de voir la tournure des événements. De constater sa fuite, toujours en voyage, pour ne pas avoir à prendre de décision. Je trouve vraiment moche qu'il aie préféré mettre un terme à notre relation, relation qui promettait pourtant tellement à ses débuts et lors de son voyage en Asie. Je sais que le temps va arranger les choses mais je trouve que c'est long d'attendre. Je sais que je dois penser à moi et continuer d'avancer mais actuellement j'ai l'impression de le faire avec trente kilos sur le dos à tous les jours.

lundi 20 juillet 2009

(vide total et bruit assourdissant)

Mon G.O. et moi, on vient de se quitter. C'est tellement surréaliste que je n'arrive pas tout à fait à saisir l'étendue de la situation. J'alerne entre des moments de crises de larmes et des moments de calme. Lorsque je constate que ses affaires ne sont plus dans mon appartement, la crise recommence. La journée est magnifique et on dirait que ça me fait encore plus mal. Je tourne en rond dans mon appartement. Pour une raison que j'ignore, je suis allée ouvrir la porte d'entrée. Je ne sais pas ce que j'espérais en faisant ça. Peut-être le trouver là. J'essaie de comprendre comment on en est arrivé là et je ne trouve pas de réponses. Pas tout de suite en tout cas.

Il est 16h16. Lorsque j'étais ado, je faisais toujours des voeux sur les heures pareilles, en passant devant un cimetière, etc. Je me surprends à faire un souhait. Je souhaite la résolution que j'ai prise le 1er janvier 2009: être heureuse. Gros contrats m'ont dit certaines amies. Effectivement. Mais ça aurait été difficile de faire pire que l'année 2008. Je souhaite être heureuse, toujours avoir confiance que la vie va m'apporter de bonnes choses mais surtout, ce dont j'ai de besoin. Je souhaite tellement fort trouver l'amour. Le mien en premier lieu mais aussi celui d'un homme. Je croyais (et pour être honnête je crois encore) que je l'avais rencontré. Peut-être suis-je pathétique, naïve ou conne de m'infliger de telles émotions mais sincèrement je veux toujours croire que l'amour existe et qu'il est là, quelque part. J'aimerais bien que ce soit auprès de mon G.O., je le dit et l'assume même si l'on peut me trouver pathétique. Il m'a demandé du temps pour réfléchir. Je vais acquiesser à sa demande; ce n'est plus à moi à parler.

Je pense aux couples que je connais et qui se sont quittés au cours de leur relation mais qui sont de nouveau ensemble. Je sais que ces couples étaient ensemble depuis plusieurs années alors que mon G.O. et moi ne nous connaissons que depuis quelques mois mais bon... j'espère. Le jours où je n'aurai plus d'espoir pour quoi que ce soit, je ne verrai plus l'intérêt de continuer. Et à 16h16, j'ai souhaité toujours avoir le courage d'avancer. Pour aller où, je ne sais pas mais miss Dinucci m'a appris à avoir confiance. On va voir ce que ça va donner.

lundi 6 juillet 2009

Cogitations

J'ai beaucoup réfléchis depuis mon dernier billet. Mi m'a écrit au sujet de ce dernier et elle m'a mis en perspective des raisons qui expliquent mon mal-être, désarroi, appeler ça comme vous le voulez. Mais je n'ai pas cessé de me questionner pour autant. Je repense encore à la personne que j'étais il y a cinq ans. Il y a cinq ans, j'étais photographe... ou j'essayais de le devenir... sans grand enthousiasme pour être honnête. Pourtant, j'avais aimé ça faire de la photo. J'en faisais régulièrement lors de mon premier DEC avec mon copain de l'époque. Lors de ma dernière année, j'ai décidé de me réinscrire au cégep mais en photo cette fois. Mon copain et moi avons rompu par la suite et ça n'a plus été pareil. J'ai longtemps cru que j'aimais la photo parce que c'était quelque chose que j'avais en commun avec mon ex copain. Finalement, après deux ans et demi de cours collégial en photographie où je me rendais à l'école de reculons tous les matins, après une seconde rupture douloureuse et après bien d'autres péripéties, je me suis rendue compte que la photo serait désormais un passe-temps pour moi et non pas une façon de gagner ma vie.

Il y a cinq ans, j'étais souvent maussade pour ne pas dire pessimiste. Je me souviens m'être déjà dis que ça ne devait pas être donné à tout le monde de rencontrer l'amour de sa vie et que, donc, peut-être que je faisais partie de ces gens-là et que je devrais me faire à cette perspective. Ça vous donne une idée? Je riais d'une collègue qui disait régulièrement que la vie est un combat mais combien de fois je me le suis dit en le pensant réellement. Combien de fois ai-je pensé à mon avenir et me sentais prise d'un vertige car je ne voyais rien. Si souvent j'ai eu davantage l'impression d'assister au déroulement de ma vie plutôt que de la vivre réellement. Toutes mes heures de sommeil perdues à planifier ma vie et à faire des plans B au cas ou la première idée ne fonctionnerait pas. Il y a cinq ans, je vivais constamment en mode de survie. Il aura fallu une thérapie pour me montrer la voie à suivre et une tumeur pour me donner le courage de m'y engager. Car je me rendais finalement compte qu'il est impossible de tout prévoir; la vie trouve toujours le moyen de nous surprendre.

Je repense à la personne que j'étais il y a cinq ans parce que je ne veux pas refaire les mêmes erreurs. Je ne veux plus être un poids pour certains membres de mon entourage, je ne veux pas que mon humeur soit la cause de ma solitude. Parfois j'ai l'impression que cette personne pessimiste au mauvais caractère est devenue un personnage qui me colle à la peau. En fait, c'est en majeure partie un personnage. Et j'ai de la difficulté à le laisser filer car j'ai encore de la difficulté, par moment, à assumer pleinement qui je suis devenue et ce que j'attends de la vie. Lorsque je regarde en avant et que je me prête au jeu d'imaginer où je serai dans cinq ans (question que l'on craint tous en entrevue d'embauche), je ne panique plus lorsque je constate que je n'en ai aucune idée; je trouverai toujours un endroit où aller et un projet à réaliser. Je me rappelle ce que Miss Dinucci m'a si bien enseigné: si je suis mon instinct, je peux difficilement me tromper. Il me suffit simplement d'avoir confiance en moi ainsi que le courage de mes ambitions.

mercredi 1 juillet 2009

Ce billet n'a pas de titre car je n'ai pas d'inspiration

J'ai arrêté d'écrire. Vous l'avez remarqué sans doute. Je n'ai pas arrêté par envie mais davantage par manque de temps. Je vous épargne la liste d'épicerie des choses que j'ai faites depuis la mise en ligne de mon dernier billet; elle est longue mais pas intéressante pour autant. J'ai arrêté de courir aussi. J'ai cessé ces deux activités qui sont parties prenantes de ma vie et j'en ressens les effets négatifs car courir comme écrire m'aide énormément, m'aide à maintenir l'ordre dans ma tête. Ça fait presque trois mois que je suis innactive et je me rends compte qu'un capharnaüm incroyable s'est installé dans ma boîte crânienne. L'écriture tout comme la course me permette de garder mes pensées en ordre, d'arrêter de tout analyser, de tout remettre en question. C'est le moyen que j'ai trouvé pour évacuer mes frustrations, mes peines et autres sentiments négatifs. Je réussis ainsi à négocier avec mon côté sombre.

Si je constate que je dois recommencer à pratiquer ces activités, c'est que ces derniers temps, je me sens malheureuse et par moment insatisfaite sans trop savoir pourquoi. Pendant si longtemps j'ai cherché l'Homme, le vrai, le bon. Maintes fois j'ai cru l'avoir trouvé sans succès. Pour arrêter de chercher aux mauvais endroits, j'ai fait ma liste et j'ai attendu que ce pointe le bon, le vrai, l'Homme. Et il est arrivé. Et depuis le début je ne suis pas déçue. Mais pourtant... Je désirais obtenir un emploi dans mon domaine et j'en ai un maintenant. Je devrais être contente mais pourtant... Pour être honnête, je me sens sensiblement comme je me sentais à tous les jours il y a cinq ans et croyez moi, ce n'était pas la joie d'être dans mes souliers! Mais ce que j'ai travaillé pour me sortir de ce marasme et ça me fâche de me rendre compte que je suis en train d'y revenir. Comme on revient trop souvent à nos mauvaises habitudes.

dimanche 12 avril 2009

Inquiétudes

Bangkok est en état d'urgence. Mon G.O est à Bangkok présentement...
Ai-je besoin de vous dire que j'ai hâte d'avoir de ses nouvelles?

dimanche 5 avril 2009

une chandelle de plus et toujours aucun REER

ouais... c'est ma fête ajourd'hui. 26 ans. Encore comme une ado sur certains points. D'un autre côté, René Homier-Roy a déjà déclaré qu'il a vécu sa crise d'adolescence pendant sa trentaine alors je ne suis pas si pire que ça en fin de compte. Il est tard et je devrais aller me coucher; demain je travaille seule toute la journée et ensuite on me pseudo-fête en soirée. Mon G.O est loin et il me manque. D'un côté je l'envie d'être en voyage et de vivre ce trip magnifique mais, d'un autre côté, j'aimerais le serrer contre moi présentement. Sentir son parfum.

1h13 du matin et j'écoute Richard Desjardins. J'essaie de trouver la voie de mes mots et ça ne vient pas... je vais aller dormir. Ça pourra pas être pire demain.

vendredi 27 mars 2009

toujours en retard... un demi-temps environ

Note de la rédaction: mon clavier n a plus d apostrophe ni de virgule alors ça va donner le billet que ça va donner.

Mauvaise journée! Je ne sais pas pourquoi. J ai filé mal une bonne partie de la journée et ça dure encore. En matinée j ai reçu non pas un mais 2 messages de mon G.O. Depuis son départ que j aimerais être à ses côtés mais (pour certaines raisons) encore plus aujourd hui.

Je ne sais pas pourquoi mais en après-midi j ai eu l impression d avoir oublié quelque chose. J avais beau réfléchir pour voir qu est-ce que j aurais pu oublier de faire ou oublier tout court mais non. Rien. Toujours ce feeling mais aucune explication en vue. Ça s est passé mais j ai passé plus d une heure à essayer d en trouver la cause.

Coup de fatigue dans le métro en allant chez le coiffeur et grosse migraine en me rendant chez l Ex. Présentement ma tête est lourde et je me sens étourdie. Il y avait longtemps que je n avais pas eu une migraine de la sorte avec nausée en prime. Il est vraiment temps que la session se termine (faudrait arrêter la grève d abord) pour que j aie un rythme de vie décent. Pour que je puisse me reposer et décompresser. Ma tête est vraiment trop lourde. Mon lit m appelle.

mercredi 25 mars 2009

petite douceur postale

Hier soir, en rentrant chez moi, je me demandais si j'aurais des nouvelles de l'Asie dans ma boîte courriel. J'avais effectivement des nouvelles: une carte postale posée sur mon ordinateur. C'est toujours agréable de recevoir autre chose que des comptes et c'est encore mieux lorsque c'est innatendu...

jeudi 19 mars 2009

À peine plus précis que météomédia

En revenant de l'uni ce soir, j'ai croisé une mini-jupe montée sur des talons 4 pouces laqués noir. Un peu plus loin j'ai croisé 2 squeegees, en sortant du métro j'ai failli piler dans un gros caca de chien et, finalement, au détour d'une rue, j'ai vu ma première moufette 2009. C'est donc officiel, le printemps est arrivé! Que voulez-vous, ce sont des signes qui ne trompent pas. Ça en plus de tous les couples que je croise un peu partout dans les endroits publics tout ruisselant de leur amour nouveau. Il y a aussi le fait que les rues sont bondées même lorsque le soleil est couché et qu'en après-midi et début de soirée on peu voir du monde sur les terrasses boire leur bière avec leur manteau, tuque et mitaines. Ok right, ils ont encore tout l'attirail de l'hiver MAIS ils sont sur une terrasse!

Le québécois moyen est toujours pressé de sortir dès les premiers efforts du thermomètre pour nous donner des températures en haut de 5°C. On envahi la ville comme si nous étions à nouveau des ados et que nos parents nous avaient privés de sortie depuis 10 ans.

J'ignore si je suis aussi affectée par le changement de température mais ma morosité des deux dernières semaines semble avoir foutu le camp. Pas que je me plains, loin de là. Par contre, j'ai constaté quelque chose. En fait, je l'avais déjà remarqué mais on dirait que j'ai vraiment mesuré l'ampleur de ce fait en début de semaine. Il y a tellement de chansons déprimantes, my god c'est terrible. Et un conseil en passant, c'est pas l'idée du siècle de vouloir découvrir la discographie de Monsieur Mono lorsqu'on déprime. C'est à se tirer une balle et se faire réanimer pour pouvoir mieux recommencer après. Les textes et la musique sont très beaux mais vraiment pas un remède contre le chagrin et l'angoisse. Donc, je me suis rendu compte que ma discographie est pauvre en chansons joyeuses et remonte-moral. Je n'aurai d'autre choix que d'aller claquer mon argent chez un bon disquaire afin de faire le plein de nouvelles musique. La vie est tellement mal faite (lire entre les lignes que le ton est sarcastique à outrance!)...

mardi 17 mars 2009

Mmmm? Petit imprévu!

Les profs sont en grève et je suis donc en grève aussi. Je n'enseigne pas (je suis étudiante) mais je n'ai pas du tout envie de franchir les piquets de grève. Parce que selon moi, ça ne se fait pas vraiment mais aussi parce que c'est assez impressionnant de voir tout ce monde qui se tient devant toi pour te bloquer l'entrée. Je suis donc au boulot à l'uni et je dois dire que ça me tente en maudit de faire en avant-midi ce que je fais généralement l'après-midi et d'aller m'écraser dans un café après pour lire au soleil et admirer le beau temps.

Je sens que je vais être délinquante ;)

lundi 16 mars 2009

activité de rêve

J'ai hâte de pouvoir la pratiquer plus souvent et c'est de m'étendre sur mon lit et de fixer mon plafond. Bon ça l'air assez végétatif comme activité mais j'aime beaucoup faire ça. Avec ou sans musique. Ça permet de ralentir un peu le rythme et de garder la tête et les idées claires. J'ai commencé ça il y a trois ans, après mon opération, les après-midis de ma convalescence où je m'emmerdais chez moi parce que je ne pouvais pas sortir. J'avais bien des choses à comprendre, à assumer mais surtout, à pardonner. Je crois que c'est arrivé par hasard la première fois. Je me suis étendue et j'écoutais de la musique. Je me suis mise à réfléchir et, tranquilement, le calme s'est fait à la surface de mes pensées. Tranquillement pas vite, c'est allé plus en profondeur. Que de prises de conscience discutées avec ma psy se sont faites à ces moments là.

Lorsque je racontais à des gens que je faisais ça, je me faisais regarder un peu croche. Genre "T'as bin du temps à perdre" ou "T'es bin fucké toi de te coucher sur le dos pour réfléchir en regardant ton plafond". Alors j'ai cessé de le dire. Mais pourtant cela m'a permis d'accepter énormément de choses et de reconsidérer la vie d'un bon angle. Je m'ennuie parfois de la sérénité que j'ai commencé à vivre quelques mois après mon opération, vers la fin de ma convalescence. Je trouvais la vie tellement belle. Je sais que la vie peut être belle; je la trouve encore très belle maintenant et je suis consciente de toutes les opportunités qui s'offrent à moi. C'est simplement que parfois j'aimerais vivre tous les jours avec cette paix/joie intérieure. C'est dans cette direction que je veux poursuivre ma route.

mercredi 11 mars 2009

Besoin d'honnêteté

Je rentre du stage et j'ai le coeur gros... encore. Me semble que c'est une émotion qui me colle un peu trop à la peau depuis quelques jours. Je voudrais m'en défaire en me disant que si j'étais capable de pleurer, sans doute que tout ce qui me tracasse trouverait le chemin de la sortie et je parviendrais sans doute à mettre des mots sur mes sentiments. Mais je n'y arrive pas. Lorsque j'étais jeune, je pleurais facilement. En fait, je pleurais pour des riens tandis qu'aujourd'hui, même lorsque ma vie m'en fait voir de toute les couleurs, j'éprouve toutes les difficultés du monde à verser des larmes.

Je suis dans ma chambre et je ne fais rien. Je fixe l'écran de mon ordinateur et constate par le fait même que ma tête est un désert; le vide le plus total. Aucune idée n'y est fixée. Il y a tellement de choses dont j'aimerais parler, réellement. Je peux déverser un flot incroyable de mots, de propos mais très peu parleront véritablement de ce que je ressens. Ma première psy me le faisait souvent remarquer en me ramenant à l'ordre au cours de nos séances. Ma deuxième psy - qui n'en était pas réellement une - était trop occupée à faire des analogie et à parler de moi à la troisième personne pour s'en rendre compte.

Je disais donc qu'il y a de nombreuses choses dont j'aimerais parler mais je me sens seule; je ne sais pas vers qui me tourner. Je recherche quelqu'un envers qui je pourrais être totalement honnête. Ma mère! Si je ne peut pas être honnête envers ma mère, je ne vois pas comment je pourrais être honnête envers qui que ce soit d'autre.

Maman: «Oui allo!
Moi: Salut, c'est moi.
Maman: Salut chérie... t'as une petite voix, est-ce que ça va?
Moi: Non. Maman, je ne veux pas être une adulte.
Maman: ...
Moi: Je l'ai déjà été. Dans une autre vie. J'avais tout prévus et tout calculé et j'étais tellement malheureuse. Tu te souviens?
Maman: Oui, je me souviens.
Moi: Je termine mon bacc. dans quelques semaines et je dois trouver un emploi, un vrai parce que... tu sais pourquoi. Mais je veux pas faire ça! Ce que je veux, c'est créer! Ça fait trois ans que c'est sur le hold. Trois ans que toutes mes idées sont notées ici et là en attendant de pouvoir redémarer réellement le projet.
Maman: C'est pas pour ça que tu voulais venir en Outaouais, pour avoir un emploi qui allait te permettre d'être financièrement à l'aise pour pouvoir créer?
Moi: Oui. Je sais que financièrement c'est une bonne décision mais j'ai l'impression de laisser mon coeur derrière moi.
Maman: Peut-être que ton coeur va te suivre. Peut-être que tu vas y trouver ton compte ici.
Moi: Peut-être. Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Maman: T'as la vie devant toi ma grande. Toute la vie. Prends ce qu'elle a de plus beau à t'offrir. Tu deviendras adulte lorsque tu seras prête.
Moi: Et si je ne le suis jamais.
Maman: Tu deviendras une vieille jeune femme, tout simplement et tu auras le mérite d'avoir vécu ta vie comme tu l'entendais.
Moi: Maman...
Maman: Quoi?
Moi: Merci pour l'honnêteté».

mardi 10 mars 2009

Mes idées courent

Je me sens légèrement mélancolique ce soir. Cette mélancolie qui précède toujours mes vagues d'inspiration soudaine ou les grands changements de ma vie. Cette mélancolie que je sais être précurseur d'une prise de conscience, d'un ébranlement intérieur. Un tumulte d'émotions et de pensées se pressent dans ma tête et j'essaie de bien les gérer et les décanter. J'aimerais pouvoir écrire un beau billet mais on dirait que les mots me manquent, que je ne sais où les trouver et lesquels choisir pour bien imager mon émotion du présent.

Je cherche mes mots et j'écoute mes compagnons de rédaction: Desjardins, Pink Floyd, Papassoff, Ferré... Avez-vous des chansons que, lorsque vous les écoutez, vous revivez des moments très précis de votre vie? Tout vous revient en tête, même les ultimes détails? Lorsque j'écoute Ferré, j'ai à nouveau 17 ans et je revois le salon de la mère de mon copain de l'époque. C'est fou parce que ça fait près de dix ans de ça. Ça fait près de sept ans que nous ne sommes plus ensemble. Et ces souvenirs qui reviennent ne sont nullement causés par un désir secret de revivre une époque révolue. Ils sont simplement très clairs dans mon esprit. Ce qui est assez étrange parce que depuis mon opération, beaucoup de souvenirs de certaines périodes de ma vie ont disparu ou sont devenus très flous; mais certains des moments passés dans cette maison sont si nets dans mon esprit. En fait, depuis mon opération, ma mémoire fonctionne par référent. Bon je sais que la mémoire fonctionne pas mal toujours de cette façon mais la mienne fonctionne principalement avec un référent relié à un sens. Surtout l'ouïe ou l'odorat. Sans doute pour cette raison que lorsque j'entends certaines chansons je peux revivre l'émotion que je vivais lorsque je l'écoutais régulièrement.

Je me rends compte que je pourrais dresser une liste de titres et écrire un billet racontant un souvenir qu'il parvient à me faire revivre. Hummm... je ne déteste pas l'idée. Je crois qu'elle mérite réflexion. Qu'en dites vous?

mardi 24 février 2009

crise d'angoisse et autres activités banales

Ça fait quelques jours que j'ai l'impression de ne pas avancer. Je vois pourtant tout le boulot que je fais par jour mais, pour une raison étrange, j'ai l'impression d'être encore figée sur la case départ. Mes idées courent, je trouve que ma vie va trop vite et qu'elle est d'une lenteur exaspérante. Charmante contradiction! Sans doute due au fait que j'ai des gros projets en chantier qui vont tous se terminer en même temps. Sans doute aussi parce que j'ai besoin de bouger, de changer d'air, d'aller voir ailleurs si j'y suis. Mais ça, je ne peux pas le faire tout de suite; il faut que je termine ce que j'ai commencé d'abord.

À chaque fois que je me retrouve dans une situation semblable, je vis un regain d'inspiration. Présentement, je pourrais écrire des journées durant parce que des idées et des tournures de phrases j'en ai plein la tête. Mais je n'ai pas le temps. J'ai même de la difficulté a avoir le temps nécessaire pour étudier et réviser avant mes examens. Ce qui n'est pas très optimal lorsque l'on souhaite conserver sa moyenne universitaire au niveau acceptable où elle a toujours été.

Depuis quelques jours, je pense à mon gentil G.O, aux messages qu'il m'envoie du bout du monde et je trouve l'hiver long. Je me languis du printemps, de sortir dehors et constater que la température est agréable. De boire une bière sur une terrasse et flâner une journée entière dans Montréal en me laissant guider par mes pas qui se perdent au détour d'une ruelle ou d'une rue anonyme. De marcher la nuit pour rentrer chez moi et me sentir inspirer par elle... Je me rends compte que dans mon cas on peut sortir la fille de Montréal mais il va être difficile de sortir Montréal de la fille. C'est un peu comme essayer de sortir New York d'un new yorkais; c'est presque perdu d'avance.

En fait, depuis quelques jours, je suis angoissée par tout ce qui s'en vient pour moi: fin d'études universitaires, déménagement et job d'adulte. C'est un nouveau volet de ma vie et je trouve qu'il ressemble à l'idée que je me fais d'un saut en bungee: ça donne la chienne!

lundi 16 février 2009

Note de la rédaction

Ne soyez pas surpris, vous n'avez pas la berlue, j'ai changé la couleur du texte pour mon blogue. Une lectrice avertie m'a mentionné qu'il n'était pas toujours aisé de lire mes billets rédigés en gris sur noir. Et que lorsqu'on en lisait plusieurs ça devenait tout un exercice pour les yeux. J'ai fait l'exercice, avec et sans mes lunettes, et oh my god que c'était douloureux pour la vue! Je me suis donc amusée à modifier la couleur de la police pour me fixer sur celle-là. Si jamais ce n'est pas mieux, faites moi signe. Par contre, ne me demandez pas de la mettre rose! J'ai essayé et c'est franchement laid!

La rédaction

Étirements et prise de conscience

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous lever un matin et que tout au long de la journée, vous ayez l'impression d'être totalement à côté de vos pompes? Ce fut ce à quoi à ressembler ma journée de mercredi dernier. Sans blague! En retrant de mon stage je n'avais qu'une envie: me boulifier sous mes couvertures et ne plus en sortir. Mais bon, plus tôt cette semaine là j'avais pris la décision de pédaler Montréal-Québec pour ramasser des fonds contre le cancer. Belle idée mais pour réussir ce périple il faut que je m'entraîne.

C'est en faisant mes étirements avant d'aller courir qu'une vérité m'est apparue. Mes vérités m'apparaissent toujours dans les moments les plus weirds et improbables! Enfin... Depuis plusieurs mois, je me rendais compte que je vivais mal avec tout ce que j'avais fait ou vécu l'année dernière. Certaines personnes qui m'ont vu agir pendant cette année-là diront que ce n'était pas pire que je le crois. C'est parce qu'elles ne connaissent pas toutes les histoires et leurs tristes réalités. Disons que j'ai tu bien des choses dont, entre autre, ma détresse. Depuis des mois que j'essaie de comprendre comment j'ai pu en arriver là l'an dernier. La réponse m'est venu mercredi soir dernier. Pendant mes étirements. Depuis la reprise du cours normal de ma vie suite à mon opération et à la fin de ma convalescence, je me donnais corps et âme pour faire croire à tous que j'allais bien. Quel mensonge! Surtout à moi-même. J'étais tous les jours confrontée à qui je ne serais plus sans pour autant savoir qui j'étais désormais. J'ai étouffé ça pendant près de deux ans.

L'année dernière, ça été mon année d'auto-destruction. Il fallait peut-être que je le fasse pour parvenir finalement à aimer la personne que je suis, trois ans après toute cette aventure. Tout un parcours et bien des détours pour revenir vers moi-même mais surtout d'accepter de laisser un homme en faire autant. Pour comprendre que je peux être aimer malgré mes petits écarts de santé.

2010 est l'année de la fin de ma rémission. Pour célébrer ça, j'ai décidé de faire le cyclo-défi. Seule. C'est la dernière étape pour boucler la boucle de ce volet de ma vie. Dans un monde idéal, mon roman sera achevé en novembre 2010.

samedi 14 février 2009

comment ça le téléphone sonne, il fait encore pas soleil

6h19: Je dors, bien entendu, vu l’heure tôt qu’il est. Le téléphone sonne mais, par le temps que je comprenne que le téléphone sonne, la boite vocale a déjà pris le relais. Je vérifie si j’ai un message (effectivement) et je prends la peine de vérifier d’où était le numéro de téléphone (entrant inconnu???). Je l’efface et me recouche en me disant que les saoûlons ont vraiment aucun scrupule à se tromper de numéro de téléphone tard dans la nuit ou tôt le matin.

6h21 : Je ne dors pas encore. Le téléphone resonne et là je réponds à temps. J’ai mis un temps (30 secondes environ) à reconnaitre mon interlocuteur… Mon gentil G.O. m’appelais ce matin, en direct du Cambodge, pour me demander si je voulais être sa Valentine pour la journée!

C’est tu assez cute rien qu’un peu?

lundi 2 février 2009

humeur et stupéfaction

Il est passé minuit, je rentre chez moi et j'ai un vague à l'âme. J'ai eu un vague à l'âme toute la journée en fait; une humeur qui aurait dû me garder chez moi, en boule sous mes couvertures. Mais bon, il faut bien travailler pour payer le loyer et respecter ses engagements. Je rentrais donc avec mon vague à l'âme (je me répète) en me disant et en maudissant l'hiver qui a enseveli le terrain de foot où je vais m'étendre lorsque le besoin de solitude et de réflexion se pointe dans le détour. Il me semble que je me serais bien couchée, le nez dans les étoiles et ma tête quelque part entre ici et l'Asie. Quelque part entre les réponses que j'attends demain et tout le travail qui s'étend devant moi jusqu'en mai. J'aurais respiré l'air qui est étonnement doux ce soir et j'aurais écouté le quasi silence.

J'ouvre mon ordinateur pour découvrir que je n'ai pas de nouveaux messages sur Facebook. Par contre, j'en ai un sur gmail de la part d'un gars avec qui j'aurais travaillé à la coop l'hiver dernier. Le hic c'est que je ne me souviens plus de qui il est et surtout pas de lui avoir donné mon adresse courriel. Présentement j'hésite à lui répondre car, connaissant ma veine légendaire, je vais me retrouver avec un correspondant qui va me proposer d'aller boir un verre ou quelque chose du genre et mon manque de tact légendaire va me faire faire une bêtisse mais dans le sens où je vais tellement essayer de ne pas être bête que je vais accepter son invitation dans le but d'être gentille et finalement je vais être pognée. Je crois que je vais aller voir sur Facebook s'il est là. Si oui, une photo devrait aider ma mémoire défaillante et éclairer ma décision. Bon plan!

vendredi 30 janvier 2009

Petite confession honteuse

C'est vraiment triste mais c'est vrai... Ça m'est arrivé hier soir.

Il est 21h40 et je veux aller sur internet mais, pour une raison que je ne comprenais pas, je n'avais accès qu'au réseau local. Pourquoi est-ce que je voudrais juste avoir accès au réseau local qui, en théorie, devrait me donner accès à des dossiers de partage pour mon ordi et celui de mon coloc. Je dis en théorie parce que nous n'avons jamais créer de dossiers de partage; il a ses affaires et moi les miennes. Je tente donc, pour réparer le problème, de redémarrer mon ordinateur: sans succès. Je sors donc de ma chambre pour aller demander secours à mon coloc mais, pour une raison que j'ignore, il était déjà couché. Merde, merde et merde encore! Je prends donc le téléphone et appelle LA ressource en de pareil situation.

Ex: «Bon matin!
Moi: Bon matin!
E: Tu devineras jamais où je suis!
M: T'es où?
E: Chez Baptiste!
M: My God qu'est-ce tu fais là? T'as perdu une gajure?
E: Bin non... mais je suis surpris, j'ai pas encore croisé Dumas ou Tricot Machine.
M: Je sais pas pour Tricot mais je crois que Dumas à changer de repère.
E: Enfin... Comment tu vas?
M: Mal!!!!!!!!!!!! Mon wi-fi marche pu et je sais pas quoi faire. Je peux changer un pneu de voiture et même des freins mais pour ça je ne sais pas quoi faire. Pis je comprends pas à quoi ça me sert de savoir ça, j'ai pas de voiture. J'ai même pas le permis!
E: Tu devrais peut-être mieux prioriser tes apprentissages. Suggestion comme ça.»

L'Ex rentre dans la classification très peu utilisée qui se nomme "Ex ET ami". Lorsqu'on s'est laissé, c'était ce que l'on voulait devenir. Entre nous, on sait tous que c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais on a réussi. C'est pour ça que l'on se parle des gens qui entrent dans la sphère intime de nos vies respectives, que l'on se remonte le moral quand ça ne va pas, qu'on sort boire un verre ensemble parfois (là ça fait vraiment trop longtemps qu'on ne l'a pas fait) ou que je peux l'appeler à dix heure moins quart le soir parce que mon wi-fi ne fonctionne plus. Je commence à envisager un peu plus sérieusement mon déménagement et je me rends compte que mes amis vont me manquer. Et lui fait partie de ceux qui vont beaucoup me manquer. Et pas juste parce qu'il m'aide à réparer ma connexion internet!

mercredi 28 janvier 2009

Ce fut long, je sais...

Ma vie s'accélère depuis quelques semaines. Elle commençait déjà à le faire en décembre. Elle s'accélère, me devance et me prend par surprise. C'est pas comme si elle avait souvent eu cette possibilité. Sans m'avertir, elle m'a fait rencontrer un homme à la mi-décembre qui m'a permis de faire une sacrée prise de conscience. Faudrait bien que je le remercie la prochaine fois que je vais le voir. Par la suite, elle m'a fait rencontré un gentil et joli G.O en intermède au Québec avant de repartir de plus belle avec son sac à dos et sa bonne humeur. Nous nous étions dit que nous nous attacherions pas... Gens naïfs nous sommes! Le temps des Fêtes est arrivé bien accompagné de son lot de party. Deux semaines qui ont passé en deux minutes. Le G.O et moi avons tout de même réussi à nous revoir avant que je retourne sur mon banc d'école et en stage. On a même réussi à se voir malgré ma routine envahissante et à en venir qu'à tenir l'un à l'autre.

Il est parti pour l'Asie il y a une semaine maintenant et nous n'avons pas totalement suivi le plan que nous avions énoncé. Nous devions reprendre chacun notre vie et voir à son retour. Disons que ce n'est pas tout à fait ça mais c'est un peu difficile à définir. Comme il est difficile de croire que si peu de choses se sont produit dans ma vie au cours des dernières semaines où j'ai été silencieuse. Disons que sur le plan professionnel, c'est une routine rodée et quasi infaillible. Côté personnel... il s'est passé une tonne de choses mais je ne les raconterai pas ici. Parce que ça impliquerait que je raconte des souvenirs qui appartiennent à mon gentil G.O et à moi. Parce que je veux les conserver pour moi ses souvenirs... je veux être pudique et les conserver comme des trésors. J'espère que vous ne m'en voudrai pas!







Pssssit... je peux vous dire par contre que depuis son départ, j'ai déjà reçu des messages du bout du monde!

mercredi 7 janvier 2009

De retour très bientôt... promis!