dimanche 29 novembre 2009

Dans la catégorie "Ça se peut ça???"

Vu sur un site web, une annonce d'Amazon annonçant l'album The very best on Enya. Ça se peut ça, qu'il y aie un very best of Enya?!?

pensée de fin de soirée du 28 novembre

Tu sais que tes affaires vont so-so lorsque tu songes à dépenser moins d'argent pour voir tes amis et plus pour sortir seule dans les bars car la seconde option te procure davantage d'inspiration pour toutes tes formes d'écriture.

Post-mortem de la soirée du 28 novembre prise 2

(écrit vers minuit trente dans un autre bar du Plateau)
Je crois, ou plutôt je me demande, si je n'appartiens pas à une autre époque/génération. Je reviens d'un bar où, clairement, tout le monde était en mode chasse sauf moi (quasi). Il y avait un mec qui me plaisait mais j'ai appris à mes dépends que ça ne sert à rien de s'accharner là où il n'y a pas d'intérêt et croyez moi, le mec n'avait aucun intérêt pour moi.

Il y a un line-up pour le meilleur resto de poutine à Montréal alors je prends un verre dans le bar d'à côté. Un verre de trop sans aucun doute. Je vais manger ma poutine sur le chemin du retour mi-triste, mi-soulagée. Triste de me sentir incapable de cruiser à nouveau mais soulagée de ne pas finir dans les bras d'un gars douteux de peur de ne pas être séduisante. Sincèrement, je crois avoir fait le tour du jardin des rencontres dans les bars et/ou sur internet. Je veux rencontrer LE bon gras. Rien de moins. D'ici là, j'ai deux romans à pondre et un nouvel emploi à décrocher.

Post-mortem de la soirée du 28 novembre prise 1

(écrit vers 21h15 dans un bar du Plateau)

Le meilleur moyen de ne pas réaliser un projet c'est d'en parler à plus d'une personne avant d'avoir commencé ledit projet. On en parle, on s'emballe et toute l'énergie dépensée à en discuter avec les amis, la famille et les voisins altère la motivation initiale. L'idée, le concept, est intégrée mais pas concrétisée pour autant. Pour cette raison, je vais devoir apprendre à me taire.

Depuis près de deux ans que j'ai deux projets de romans en chantier et ils ne sont pas très avancés. Disons que je suis loin de soumettre à un éditeur. J'ai voulu me créer une petite entreprise de comm. cet automne, décembre est à nos portes et j'ai à peine ouvert mon livre expliquant comment faire un bussiness plan. Je pourrais en citer encore et encore des exemples comme ça parce que j'en ai des tonnes dans ma vie.

J'ai tellement parlé du fait que je veux changer d'emploi que je me demande si ce n'est pas parce que j'en parle autant que je n'arrive pas à en obtenir un. Un peu comme les femmes qui sont obnubilées par leur désir de grossesse et qu'elles sont incapables de tomber enceintes. Souvent (je parle pas de femmes ayant des problèmes de fertilités là), lorsque leur attention se porte sur autre chose, elles finissent par vivre leur plus grand rêve: être enceinte. Je pourrais faire le même parallèle avec l'amour: plus on cherche moins on trouve.

Exercice des semaines à venir: Pratiquer le détachement. Pour la recherche d'emploi bien entendu. Je ne souhaite pas avoir un enfant et je ne cherche pas (encore) l'amour. Je vais (tenter de) faire ça et voir où ça va me mener.

mercredi 25 novembre 2009

Officieux anniversaire

4 ans aujourd'hui que je me suis fait opérer pour ma tumeur au cerveau. Bon célébrer ça (parce que je célèbre à chaque année), Jo vient manger le gâteau au chocolat vraiment décadent que j'ai acheté chez Première moisson et il apporte le vin. On va jaser, as usual, mais il va surtout me faire découvrir les capsules vidéo Contrats de gars. Il m'a assuré que j'allais me bidonner. Parfait, c'est à ça que sert mon officieux anniversaire: à avoir du fun!

L'année prochaine, la fin de ma rémission. Mettez tout de suite le champagne au froid parce que la fête sera décadente autant sinon plus que le gâteau de ce soir.

mardi 24 novembre 2009

Question existentielle

J'écoute des chansons des années '80 et '90 et je me suis souvenue des danses du secondaire et des slows. Des premières fois où je suis sortie dans les bars et des slows de fin de soirée afin d'aider les célibataires à se pogner quelqu'un pour finir sa soirée. Et là je me suis rendue compte, suite à une absence assez prolongée dans les bars, lorsque j'y suis retournée, les slows de fin de soirée avaient disparus. Est-ce quelqu'un sait pourquoi? Et serait-ce la cause du retour en force des mauvais pick-up line?

Dans la catégorie "Chose à ne pas dire à une fille"

En aucun cas, messieurs, vous avez le droit de traiter une fille de "plotte à ...". Que ce soit "plotte à char", "plotte à puck" ou n'importe quelles autres variantes.

Mais, surtout, messieurs, ne traitez pas une fille que vous connaissez à peine et que vous draguez gentiment de "plotte à quelque chose" parce que là votre chien vient de mourir mais mourir comme c'est pas possible. Vous aurez beau essayer de vous rattraper en lui faisant des beaux yeux, en l'effleurant doucement ou en lui faisant des sourires qu'elle aurait, auparavant, trouvé ravageur, rien n'y fera. Une fille qui se fait insulter de la sorte va avoir énormément de difficulté à vous pardonner et accepter de vous parler à nouveau.

Tenez-vous le pour dit!

Slap in my face... Part one

J'ai commencé à écrire le billet précédent le mardi 10 novembre. Je viens de le publier. Ce n'est pas parce que je voulais le travailler et le retravailler en espérant remporter un Goncourt. Pendant que je l'écrivais, ma soeur m'a téléphoné pour m'apprendre une mauvaise nouvelle: une fille avec qui j'avais été à l'école primaire s'est suicidée au début du mois. Ce fut comme une gifle en pleine face et je me suis questionnée afin de comprendre pourquoi. Pourquoi ça m'affectait à ce point et pourquoi elle avait conclu que c'était LA solution. Ça faisait des années que l'on ne se voyait plus et les nouvelles que j'avais d'elle c'était via Facebook. C'est pour cette raison que je comprenais difficilement mon trouble. Mais il y avait aussi le pourquoi. Pourquoi on pose ce geste? Je ne la juge pas et ne jugerai (je l'espère) jamais quelqu'un qui commettera le même acte. Mais disons que ce fut une des nombreuses conversations/nouvelles qui m'ont amenées à réfléchir au cours des dernières semaines.

mardi 10 novembre 2009

Mon périple ô Canada partie 1... finalement

Bon je sais que je devais raconter les péripéties de mon voyage à Toronto il y a quelques semaines déjà. Que voulez-vous, je ne pouvais décliner des invitations d'apéros et de soirées entre amis en disant: «Je sais que ça fait des lunes qu'on s'est vu mais je dois écrire». Pas vraiment une bonne raison... enfin pas encore. De plus, j'ai mis mes culottes de grande fille et me suis activement mise à la recherche d'un nouvel emploi. Ce dossier suit son cours. Mais le sujet du jour est: Mon périple ô Canada.

Vendredi soir: Mon ami MB vient me chercher à mon appartement, on embarque mon peu de bagages dans la voiture et location et après quelques arrêts, nous affrontons le trafic de fin de journée. Heureusement que nous sommes de bonne humeur parce que du trafic il y en a et la pluie décide de ce joindre de la partie. Et croyez moi, elle a été très présente tout au long de la soirée.

Lorsqu'on part vers une destination inconnue, il a toujours plein de choses qui ne nous sont pas familières. Par exemple, les service center en Ontario. En bref, c'est qu'à peu près au 150km, il y a un service center, une sorte d'halte routière où il est possible de faire le plein d'essence et manger une bouchée. Nous venons donc à peine d'embarquer sur la 401 lorsque nous voyons une pancarte nous disant que le prochain center est à 152km. Nous, en parfaits naïfs que nous sommes, nous nous disons que si jamais on a vraiment besoin de gaz, on fera comme au Québec; on prendra une sortie d'autoroute et il y a de fortes chances qu'on en trouve une. Quelle erreur. Nous avions à peine dépassé Kingston que le tableau de bord nous apprenait que notre autonomie d'essence était de 30km. Et aucune indication concernant le prochain service center. On en voit finalement un. De l'autre côté de l'autoroute et aucune sortie ou viaduc nous permettant de nous y rendre. Merde! On voit une affiche annonçant la ville d'Odessa dans 5km et toute de suite après, une pancarte disant qu'à la prochaine sortie, il y a un motel ET une station service. Nous sommes tout heureux, nous nous engageaons dans la bretelle de sortie pour découvrir au bout que la station est démolie. Re-Merde! On tourne en rond et on consomme de l'essence en cherchant un endroit pour faire le plein.

Finalement, MB décide d'arrêter au dépanneur de la ville (qui, après réflexions, ressemblait plus à un village) afin de demander de l'information.
Nous étions vraiment dans un tout petit village et ce qui me fait dire ça c'est que LE dépanneur du village annonce qu'il vend des feux d'artifices. Je me sentais tellement comme dans un film d'horreur typique. Deux jeunes adultes, beaux (sans vouloir nous lancer des fleurs) et en "voyage, sur le bord de la panne d'essence dans un bled perdu par un soir d'orage. Je reste seule dans la voiture pendant que MB va s'informer alors je suis la proie facile, surtout que devant la voiture il y a un énorme buisson et que ce serait à peine suprenant de voir le tueur en série du village en sortir avec un quelconque objet histoire de nous trucider. Bien entendu, dans le scénario classique, je barrerais les portes de la voiture et je serais témoin du meurtre sordide de mon ami. Je me sauverais avec la voiture et le vilain me poursuivrait partout parce que tsé, quand t'as pas le câble et que tu vis dans un bled perdu, faire des mots croisés est vraiment trop ennuyant comme passe-temps, aussi bien être psychopathe.

Finalement, MB est revenu avec les indications, nous avons fait le plein d'essence et de nourriture dans un (des nombreux) Tim Horton's de l'Ontario.

Nous sommes arrivés à Toronto à minuit et demi mais à l'hôtel à une heure et demie pour cause de mauvaises indications Google pour nous y rendre.

Le high-light de l'hôtel: La lampe hallogène qui fait des flamèches lorsque je l'allume. Disons que nous nous sommes pas questionnés longtemps et nous l'avons éteinte.

Coming soon: Mon périple ô Canada partie 2