vendredi 27 mars 2009

toujours en retard... un demi-temps environ

Note de la rédaction: mon clavier n a plus d apostrophe ni de virgule alors ça va donner le billet que ça va donner.

Mauvaise journée! Je ne sais pas pourquoi. J ai filé mal une bonne partie de la journée et ça dure encore. En matinée j ai reçu non pas un mais 2 messages de mon G.O. Depuis son départ que j aimerais être à ses côtés mais (pour certaines raisons) encore plus aujourd hui.

Je ne sais pas pourquoi mais en après-midi j ai eu l impression d avoir oublié quelque chose. J avais beau réfléchir pour voir qu est-ce que j aurais pu oublier de faire ou oublier tout court mais non. Rien. Toujours ce feeling mais aucune explication en vue. Ça s est passé mais j ai passé plus d une heure à essayer d en trouver la cause.

Coup de fatigue dans le métro en allant chez le coiffeur et grosse migraine en me rendant chez l Ex. Présentement ma tête est lourde et je me sens étourdie. Il y avait longtemps que je n avais pas eu une migraine de la sorte avec nausée en prime. Il est vraiment temps que la session se termine (faudrait arrêter la grève d abord) pour que j aie un rythme de vie décent. Pour que je puisse me reposer et décompresser. Ma tête est vraiment trop lourde. Mon lit m appelle.

mercredi 25 mars 2009

petite douceur postale

Hier soir, en rentrant chez moi, je me demandais si j'aurais des nouvelles de l'Asie dans ma boîte courriel. J'avais effectivement des nouvelles: une carte postale posée sur mon ordinateur. C'est toujours agréable de recevoir autre chose que des comptes et c'est encore mieux lorsque c'est innatendu...

jeudi 19 mars 2009

À peine plus précis que météomédia

En revenant de l'uni ce soir, j'ai croisé une mini-jupe montée sur des talons 4 pouces laqués noir. Un peu plus loin j'ai croisé 2 squeegees, en sortant du métro j'ai failli piler dans un gros caca de chien et, finalement, au détour d'une rue, j'ai vu ma première moufette 2009. C'est donc officiel, le printemps est arrivé! Que voulez-vous, ce sont des signes qui ne trompent pas. Ça en plus de tous les couples que je croise un peu partout dans les endroits publics tout ruisselant de leur amour nouveau. Il y a aussi le fait que les rues sont bondées même lorsque le soleil est couché et qu'en après-midi et début de soirée on peu voir du monde sur les terrasses boire leur bière avec leur manteau, tuque et mitaines. Ok right, ils ont encore tout l'attirail de l'hiver MAIS ils sont sur une terrasse!

Le québécois moyen est toujours pressé de sortir dès les premiers efforts du thermomètre pour nous donner des températures en haut de 5°C. On envahi la ville comme si nous étions à nouveau des ados et que nos parents nous avaient privés de sortie depuis 10 ans.

J'ignore si je suis aussi affectée par le changement de température mais ma morosité des deux dernières semaines semble avoir foutu le camp. Pas que je me plains, loin de là. Par contre, j'ai constaté quelque chose. En fait, je l'avais déjà remarqué mais on dirait que j'ai vraiment mesuré l'ampleur de ce fait en début de semaine. Il y a tellement de chansons déprimantes, my god c'est terrible. Et un conseil en passant, c'est pas l'idée du siècle de vouloir découvrir la discographie de Monsieur Mono lorsqu'on déprime. C'est à se tirer une balle et se faire réanimer pour pouvoir mieux recommencer après. Les textes et la musique sont très beaux mais vraiment pas un remède contre le chagrin et l'angoisse. Donc, je me suis rendu compte que ma discographie est pauvre en chansons joyeuses et remonte-moral. Je n'aurai d'autre choix que d'aller claquer mon argent chez un bon disquaire afin de faire le plein de nouvelles musique. La vie est tellement mal faite (lire entre les lignes que le ton est sarcastique à outrance!)...

mardi 17 mars 2009

Mmmm? Petit imprévu!

Les profs sont en grève et je suis donc en grève aussi. Je n'enseigne pas (je suis étudiante) mais je n'ai pas du tout envie de franchir les piquets de grève. Parce que selon moi, ça ne se fait pas vraiment mais aussi parce que c'est assez impressionnant de voir tout ce monde qui se tient devant toi pour te bloquer l'entrée. Je suis donc au boulot à l'uni et je dois dire que ça me tente en maudit de faire en avant-midi ce que je fais généralement l'après-midi et d'aller m'écraser dans un café après pour lire au soleil et admirer le beau temps.

Je sens que je vais être délinquante ;)

lundi 16 mars 2009

activité de rêve

J'ai hâte de pouvoir la pratiquer plus souvent et c'est de m'étendre sur mon lit et de fixer mon plafond. Bon ça l'air assez végétatif comme activité mais j'aime beaucoup faire ça. Avec ou sans musique. Ça permet de ralentir un peu le rythme et de garder la tête et les idées claires. J'ai commencé ça il y a trois ans, après mon opération, les après-midis de ma convalescence où je m'emmerdais chez moi parce que je ne pouvais pas sortir. J'avais bien des choses à comprendre, à assumer mais surtout, à pardonner. Je crois que c'est arrivé par hasard la première fois. Je me suis étendue et j'écoutais de la musique. Je me suis mise à réfléchir et, tranquilement, le calme s'est fait à la surface de mes pensées. Tranquillement pas vite, c'est allé plus en profondeur. Que de prises de conscience discutées avec ma psy se sont faites à ces moments là.

Lorsque je racontais à des gens que je faisais ça, je me faisais regarder un peu croche. Genre "T'as bin du temps à perdre" ou "T'es bin fucké toi de te coucher sur le dos pour réfléchir en regardant ton plafond". Alors j'ai cessé de le dire. Mais pourtant cela m'a permis d'accepter énormément de choses et de reconsidérer la vie d'un bon angle. Je m'ennuie parfois de la sérénité que j'ai commencé à vivre quelques mois après mon opération, vers la fin de ma convalescence. Je trouvais la vie tellement belle. Je sais que la vie peut être belle; je la trouve encore très belle maintenant et je suis consciente de toutes les opportunités qui s'offrent à moi. C'est simplement que parfois j'aimerais vivre tous les jours avec cette paix/joie intérieure. C'est dans cette direction que je veux poursuivre ma route.

mercredi 11 mars 2009

Besoin d'honnêteté

Je rentre du stage et j'ai le coeur gros... encore. Me semble que c'est une émotion qui me colle un peu trop à la peau depuis quelques jours. Je voudrais m'en défaire en me disant que si j'étais capable de pleurer, sans doute que tout ce qui me tracasse trouverait le chemin de la sortie et je parviendrais sans doute à mettre des mots sur mes sentiments. Mais je n'y arrive pas. Lorsque j'étais jeune, je pleurais facilement. En fait, je pleurais pour des riens tandis qu'aujourd'hui, même lorsque ma vie m'en fait voir de toute les couleurs, j'éprouve toutes les difficultés du monde à verser des larmes.

Je suis dans ma chambre et je ne fais rien. Je fixe l'écran de mon ordinateur et constate par le fait même que ma tête est un désert; le vide le plus total. Aucune idée n'y est fixée. Il y a tellement de choses dont j'aimerais parler, réellement. Je peux déverser un flot incroyable de mots, de propos mais très peu parleront véritablement de ce que je ressens. Ma première psy me le faisait souvent remarquer en me ramenant à l'ordre au cours de nos séances. Ma deuxième psy - qui n'en était pas réellement une - était trop occupée à faire des analogie et à parler de moi à la troisième personne pour s'en rendre compte.

Je disais donc qu'il y a de nombreuses choses dont j'aimerais parler mais je me sens seule; je ne sais pas vers qui me tourner. Je recherche quelqu'un envers qui je pourrais être totalement honnête. Ma mère! Si je ne peut pas être honnête envers ma mère, je ne vois pas comment je pourrais être honnête envers qui que ce soit d'autre.

Maman: «Oui allo!
Moi: Salut, c'est moi.
Maman: Salut chérie... t'as une petite voix, est-ce que ça va?
Moi: Non. Maman, je ne veux pas être une adulte.
Maman: ...
Moi: Je l'ai déjà été. Dans une autre vie. J'avais tout prévus et tout calculé et j'étais tellement malheureuse. Tu te souviens?
Maman: Oui, je me souviens.
Moi: Je termine mon bacc. dans quelques semaines et je dois trouver un emploi, un vrai parce que... tu sais pourquoi. Mais je veux pas faire ça! Ce que je veux, c'est créer! Ça fait trois ans que c'est sur le hold. Trois ans que toutes mes idées sont notées ici et là en attendant de pouvoir redémarer réellement le projet.
Maman: C'est pas pour ça que tu voulais venir en Outaouais, pour avoir un emploi qui allait te permettre d'être financièrement à l'aise pour pouvoir créer?
Moi: Oui. Je sais que financièrement c'est une bonne décision mais j'ai l'impression de laisser mon coeur derrière moi.
Maman: Peut-être que ton coeur va te suivre. Peut-être que tu vas y trouver ton compte ici.
Moi: Peut-être. Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Maman: T'as la vie devant toi ma grande. Toute la vie. Prends ce qu'elle a de plus beau à t'offrir. Tu deviendras adulte lorsque tu seras prête.
Moi: Et si je ne le suis jamais.
Maman: Tu deviendras une vieille jeune femme, tout simplement et tu auras le mérite d'avoir vécu ta vie comme tu l'entendais.
Moi: Maman...
Maman: Quoi?
Moi: Merci pour l'honnêteté».

mardi 10 mars 2009

Mes idées courent

Je me sens légèrement mélancolique ce soir. Cette mélancolie qui précède toujours mes vagues d'inspiration soudaine ou les grands changements de ma vie. Cette mélancolie que je sais être précurseur d'une prise de conscience, d'un ébranlement intérieur. Un tumulte d'émotions et de pensées se pressent dans ma tête et j'essaie de bien les gérer et les décanter. J'aimerais pouvoir écrire un beau billet mais on dirait que les mots me manquent, que je ne sais où les trouver et lesquels choisir pour bien imager mon émotion du présent.

Je cherche mes mots et j'écoute mes compagnons de rédaction: Desjardins, Pink Floyd, Papassoff, Ferré... Avez-vous des chansons que, lorsque vous les écoutez, vous revivez des moments très précis de votre vie? Tout vous revient en tête, même les ultimes détails? Lorsque j'écoute Ferré, j'ai à nouveau 17 ans et je revois le salon de la mère de mon copain de l'époque. C'est fou parce que ça fait près de dix ans de ça. Ça fait près de sept ans que nous ne sommes plus ensemble. Et ces souvenirs qui reviennent ne sont nullement causés par un désir secret de revivre une époque révolue. Ils sont simplement très clairs dans mon esprit. Ce qui est assez étrange parce que depuis mon opération, beaucoup de souvenirs de certaines périodes de ma vie ont disparu ou sont devenus très flous; mais certains des moments passés dans cette maison sont si nets dans mon esprit. En fait, depuis mon opération, ma mémoire fonctionne par référent. Bon je sais que la mémoire fonctionne pas mal toujours de cette façon mais la mienne fonctionne principalement avec un référent relié à un sens. Surtout l'ouïe ou l'odorat. Sans doute pour cette raison que lorsque j'entends certaines chansons je peux revivre l'émotion que je vivais lorsque je l'écoutais régulièrement.

Je me rends compte que je pourrais dresser une liste de titres et écrire un billet racontant un souvenir qu'il parvient à me faire revivre. Hummm... je ne déteste pas l'idée. Je crois qu'elle mérite réflexion. Qu'en dites vous?