vendredi 30 octobre 2009

Dans la catégorie "À ne pas dire, à ne pas faire"!

J'étais avec un ami et sa coloc au resto. Lui et moi étions assez émèchés et, soudain, il m'a demandé qui était le beau gars aux yeux bleus sur certaines de mes photos Facebook. Et moi de lui expliquer que c'est mon G.O., le seul homme à m'avoir mis K.O. Il me demande pourquoi il est parti et je lui explique du mieux que je peux. Selon le peu que je sais (ou que je crois savoir). Lui est compatissant et sa coloc de me dire: « Tu sais, il va peut-être revenir ». Comment expliquer à quelqu'un que cette remarque est inutile mais surtout blessante même si elle a sans doute été dite dans un désir de réconfort. Je me doute que mon G.O. ne reviendra pas. Je ne sais pas... Il me semble que s'il avait voulu revenir, il m'aurait donné signe de vie. Ou des nouvelles. Mais présentement il ne semble obnubilé que par l'idée de repartir en voyage. Et moi je suis là. Seule. Avec ma job correcte (mais sans plus) et ô combien trop peu rémunérée.

Alors je reste là et j'espère. Quoi? Un coup de pouce, quelque chose, un espoir. Un meilleur emploi, une satisfaction dans mon travail et dans mes amitiés pour palier à toutes ces relations amoureuses foireuses qui ne m'ont que trop usées. Une carrière et de bons amis à défaut d'avoir le mec-plus-ultra. Mais surtout le détachement qui fera en sorte qu'on pourra me parler de mon G.O. comme on pourra me parler de ma tumeur au cerveau. Et que je vais prendre le tout en riant. Parce qu'à défaut d'en pleurer, aussi bien en rire.

jeudi 29 octobre 2009

Coming soon

Les aventures de Miss lors de son Voyage au Canada (à dire sur le ton de Paul Martin)

À suirre demain.

mercredi 28 octobre 2009

l'amitié: cet élément essentiel à la vie de tous les jours

Les amis, ça ne nous laisse jamais tomber. Même lorsque c'est la 3e fois que vous retontissez chez eux, au cours de la même année, le visage en larme parce que votre histoire d'amour, que vous avez cru être la bonne, s'est pétée la face avec autant de style qu'une adolescente qui vient de découvrir le maquillage. Ça nous écoute, le regard compatissant en attendant que la tempête passe.

Les amis c'est avec eux qu'on jase jusqu'à pas d'heure, qu'on refait le monde, qu'on boit du vin en parlant de tellement n'importe quoi. Parce qu'avec nos vrais amis, on a pas d'inhibitions. On ne joue pas de game, exit le personnage.

Pendant des années, je n'ai voulu qu'une chose: rencontrer LE bon gars et vivre avec lui l'amour simple et sans effort. J'ai rencontré mon homme parfait, mon G.O., et il est parti. Je me rends compte qu'il était à la fois mon homme idéal et mon Waterloo. Je sais que j'ai déjà, au début de ce blogue, donné cette appellation à un autre homme que j'avais rencontré. Dans le cas du Waterloo du début du blogue, il avait droit à cette dénomination parce qu'il avait été le premier (pour ne pas dire le seul) à me résister et ce depuis bien longtemps. Mon second Waterloo porte cette étiquette parce que là, vraiment, je suis K.O. K.O. dans la mesure où ça fait naître en moi un désir jusque là quasi-innexistant; un désir de carrière. Autrefois, je vivais à moitié ce désir entre deux histoires d'amour foireuses. Mais là, je ne veux que ça: une carrière. Un emploi où que je vais aimer, où je vais pouvoir dire: « Je sais que je suis à ma place finalement. Après tout ce chemin et ces détours ».

Je me rends compte que j'ai de la chance parce que mes amis et ma famille, me soutiennent là-dedans. Peut-être qu'eux aussi croient que c'est la chose à faire pour moi. Que je ne serai jamais une mère et tant qu'à rester là à attendre que Cupidon cesse d'agir comme un con, aussi bien m'accomplir professionnellement. Et je me rends compte que la seule crainte qui découle de cette constation c'est de devenir Miss NoSoul qui ne vit que pour sa job. Et dire qu'il y a quelques années j'avais peur de ne rien faire de ma vie. De la regarder passer sans jamais réellement la vivre. C'est peut-être ce passage d'un pôle à l'autre qui me trouble un peu. Mais je suis excessive et le juste milieu est très souvent un problème pour moi.

Les amis... généralement le meilleur miroir de qui nous sommes. Le meilleur moyen de ne pas s'égarer. Je laisse mon personnage de fille blasée et sarcastique de côté pour dire "merci" à mes amis. Pour leur unicité, les moments passés ensemble, les rires mais surtout le droit d'être qui nous sommes avec nos bons moments et ceux où on préfèrerait se boulifier sous nos couvertures et voir personne.

À mes amis, à leur présence, qui m'aide à conserver mon humanité.


lundi 19 octobre 2009

réconciliation, bilinguisme et nouvelles amitiés

Vendredi dernier, je suis allée à un concert de salon organisé par feu-mon-meilleur-ami. Bon il n'est pas vraiment mort, vous vous en doutez puisqu'il a organisé un concert. C'est seulement qu'après des années à avoir été des amis quasi-inséparables, nous sommes devenus en froid et nous ne nous sommes pas parler pendant près de quatre ans. Au cours de la dernière année, je ne me souviens plus comment, nous avons repris contact via Facebook et de fil en aiguille, il m'a invité à l'événement de vendredi. J'étais très heureuse de son invitation et j'avais bien hâte de le revoir mais, surtout, de voir quelle dynamique il y aurait entre nous. Entre lui et moi, tout s'est bien passé. À croire qu'on s'était vu la veille hormis le fait qu'il me manque quelques infos sur sa vie des quatre dernières années et vice versa. Mais l'interraction entre nous était exactement la même qu'avant que nous coupions les ponts. Comme si rien ne s'était produit. À tour de rôle, dans la soirée, nous nous sommes dit que nous étions content de nous revoir et qu'on s'était ennuyé. Je repense à ça et je trouve ça bien que nous ayons passé à par dessus cette histoire.

Cette soirée entre dans ma catégorie de soirée épique. J'ai retrouvé un ami et je m'en suis fait de nouveau par le fait même. J'ai parlé une bonne partie de la soirée avec un ontarien arrivé au Québec il y a à peine plus d'un an. Pendant qu'il me parlait en français, je lui parlais en anglais. Et nous nous corrigions mutuellement. S'est joint à nous le coloc du gars chez qui nous étions. Coloc brésilien arrivé au Québec il y a près de deux ans et qui perfectionne son français. Le multiculturalisme à son meilleur.

J'ai passé une soirée vraiment géniale et suis arrivée chez moi à 4 heure du matin. Et dire qu'au départ je n'étais pas certaine d'y aller parce que je me sentais fatiguée de ma semaine. Si je pouvais toujours être fatiguée de la sorte, ma vie serait vraiment plus que géniale. Pour parfaire mon bonheur, il me faudrait un emploi de recherchiste à la télé ou à la radio. Là je serais vraiment la femme la plus comblée de Montréal que dis-je, du Québec! Des amis géniaux, de la bonne musique et un emploi de rêve. Du champagne dans un parc avec ça?

jeudi 8 octobre 2009

Interrogations, changements et autres subtilités

Quelques jours après le départ de mon G.O. (comprendre rupture), j'ai eu une conversation avec ma mère qui ne fut pas des plus agréable. Pour être honnête j'étais vraiment fâchée, pour ne pas dire en crisse, contre elle. Par contre, après quelques heures voire quelques jours de réflexion sur ce que nous nous étions dit, j'ai du m'avouer qu'elle avait raison. Au cours de ce fameux entretien téléphonique, elle m'avait, entre autre, questionné sur mon besoin constant d'avoir quelqu'un dans ma vie et m'avait incité à réfléchir sur les causes (sans doute bien subtiles) qui font en sorte que je suis toujours en couple avec des hommes qui ont peur de l'engagement, me traitent mal ou finissent par partir. Pourquoi est-ce que je me faisais subir ça encore et encore et encore?

J'ai donc commencé à me poser des questions mais vous savez ce que c'est, il ne suffit pas de dire "pourquoi suis-je ainsi?" pour que la réponse devienne une évidence. J'ai donc décidé d'emprunter une autre voie; je me suis mise à me remémorer la personne que j''étais lorsque j'étais plus jeune. Quelles étaient mes idées, ma vision des choses, mes ambitions et mes rapports avec autrui. Assez fascinantes sont les constatations que j'en ai retiré. Je n'ai pas encore mis le doigts sur ce que je cherche depuis le début de cette introspection, qui est le moment où je me suis trompée en ce qui concernait la voie à prendre. J'ai déjà lu qu'il n'y a pas d'erreur de parcours et qu'il n'y a que des chemins. Je peux dire que certains chemins sont plus difficiles à pratiquer que d'autres.

Ma constatation la plus incroyable aura été de prendre conscience que j'ai pratiquement toujours choisi des hommes très intelligents et charismatiques. Sans doute pour palier à mon manque de confiance en moi. En devenant la copine de ses hommes que je considérais exceptionnels, ça prouvait aux autres, mais surtout à moi-même, que je devais forcément, d'une certaine façon, être exceptionnelle également. Mais sans jamais trop savoir en quoi je l'étais.

Je regarde mes bibliothèques et les centaines de livres qu'elles contiennent et je n'ai d'autre choix que de me questionner sur l'importance que j'accorde à l'intelligence. Au snobisme que j'ai déjà fait preuve à l'égard de personnes moins "éveillées" si je peux m'exprimer ainsi. À la rupture que j'avais faite entre la beauté et l'intelligence. Selon moi, une femme intelligente n'avait pas besoin de se soucier de son apparence parce que les personnes qui en vaudraient la peine et qui s'intéresseraient vraiment à elle n'accorderaient pas d'importance à ce genre de chose. Le hic c'est qu'il y a je ne sais combien de temps, j'ai commencé à être mal à l'aise avec mon apparence. Je ne voulais plus être la fille intelligente qui se fout de son apparence et pratiquement toujours vêtue de jeans et t-shirts. Je ne voyais plus la pertinence de mon raisonnement. J'en avais assez d'être le vilain petit canard du groupe. À 26 ans, finalement, je commence à être féminine. Et pour la première fois, je fais quelque chose pour moi. Je ne veux pas être plus féminine par désir de plaire davantage aux hommes. J'ai eu des copains, des amants et des aventures alors que je me foutais de mon apparence alors je ne crois pas que le déclencheur soit là. Je veux tout simplement me trouver belle. Par moi-même. Afin de cesser de me chercher dans le regard de quelqu'un d'autre.

Autrefois, lorsque j'étais célibataire, j'étais en quête constante de l'amour. Aujourd'hui je suis en quête de la personne que je suis et de celle que j'aimerais être. Et je sens que je suis sur une bonne voie. Je ne veux personne dans ma vie. J'ai une peine d'amour à guérir mais surtout je veux m'accorder la priorité. Me trouver un meilleur emploi (où je serais bien rémunérée, motivée par mes tâches et où je sentirais que je me construis un avenir professionnel), reprendre l'écriture de mes livres, être plus assidus côté blog mais surtout développer mon indépendance. Construire ce je ne sais quoi qui me manque de moins en moins mais qui est toujours en devenir.

lundi 5 octobre 2009

Tant qu'à y être

Aussi bien aussi vous mettre à jour et vous dire que malgré le fait que nous devions rester en contact, mon G.O. ne m'a pas redonner de ses nouvelles depuis notre rupture... il y a 2 mois et demi! J'hésite entre me dire qu'il réfléchis encore ou me faire imprimer un t-shirt sur lequel apparaitrait la mention Les hommes sont des porcs! Je ne sais pas encore.

D'un autre côté, mon côté superstitieux ne veut pas tomber là-dedans de peur de dégager de mauvaises ondes et ne pas rencontrer d'hommes pour les 20 prochaines années, devenir une vieille femme aigrie vivant avec ses chats et terrorisant les enfants du quartier. Je préfère continuer à réfléchir en silence à tout ça en me rappelant que la vie m'a déjà démontrer qu'elle est une salope et que tout a sa raison d'être.

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit et j'espère vous récrire plus rapidement que la dernière fois (si on ne tient pas compte du billet précédent).

Finalement!

Des années, pour ne pas dire des mois à me questionner, à me demander ce que je veux faire de ma vie, ce que je veux exercer comme métier. Des années à ne pas être heureuse et à me chercher en volant de travail en travail sans jamais réellement trouver ce qui me ressemble réellement. La seule fois où je savais à 100% que j'étais à ma place c'est lorsque je faisais mon bac en ARC. Même principe: des années et des années à faire des études que j'aimais plus où moins sans jamais vraiment savoir ce que je voulais. Mon problème c'est que je veux tout. Je ne peux m'imaginer terminer ma vie et ne pas avoir au moins tout essayer. Ou presque. Assez difficile dans ces circonstances de fixer son choix sur une carrière, de trouver les endroits à cibler pour envoyer son cv. Toujours la peur de se tromper. Et hier, la révélation. En regardant Tout le monde en parle. Je veux être recherchiste. Ce que je fais naturellement depuis des années par intérêt personnel pourrait me permettre de gagner ma vie.

C'est bien beau de trouver ce que je veux faire mais maintenant, pas où je commence?