samedi 27 septembre 2008

À la recherche du blender idéal

L'école est recommencée depuis au moins trois semaines et je cours sans cesse! Il y a d'abord eu le mariage de ma soeur le premier week-end de septembre, la semaine suivante nous faisions un festin en plein-air pour célébrer le mariage avec les amis et la famille. La troisième fin de semaine de septembre (donc le week-end dernier) je suis allée voir les NKOTB avec des copines le samedi, je travaillais le dimanche matin et j'ai passé le reste de la journée à parler (mais surtout prêter une oreille attentive) avec mon coloc. Parmi tout ça il y a eu les contrats et les quelques journées de travail à la galerie, la recherche intensive d'un emploi, les cours et le stage. Est-ce pour ça que je me sens déjà si fatiguée et en manque total de motivation???

J'ai des lectures à faire et je ne les fait pas. J'ai des travaux à faire et je ne me donne même pas la peine de m'asseoir devant mon ordi pour les faire. Même mes blogs sont délaissés c'est bien pour dire! J'ai entamé une correspondance avec Monsieur (on s'était écrit quelques messages du temps pas si lointain où nous avions tout deux un compte sur Monclasseur) et sans méchanceté, je trouve ça pénible. Pénible dans le sens où il m'a dit à quelques reprises déjà qu'il aimerait que je lui écrive plus souvent pour apprendre à me connaitre davantage. Ce n'est pas intentionnel mon manque d'assiduité en ce qui concerne notre correspondance mais je n'ai pas vraiment le temps de m'installer à mon ordinateur pour lui écrire un courriel. Et lorsque je veux le faire, j'ai l'impression que ma tête est vide et ça c'est difficile à croire parce que j'ai constamment l'impression que je manque de place là-dedans pour retenir tout ce que je ne dois pas oublier.

Je me sens aussi coincée à cause de notre manière actuelle de communiquer: le courriel. J'ai décidé il y a quelques semaines de fermer mon compte sur Monclasseur parce que je ne me sentais pas à l'aise dans cette façon de faire. On regarde les photos des gens, on lit ce qu'ils veulent bien nous dire à propos d'eux et, si ça nous intéresse, on communique avec eux par emails. C'est un fast-food relationnel! On se dépêche de rencontrer la personne comme ça, si elle ne nous plait pas, on cesse tout contact avec elle et on part à la recherche de celle qui pourrait être notre âme soeur. Je me rends compte qu'une partie de moi est romantique au plus au point car je crois encore que l'amour, le vrai, arrive toujours dans notre vie au moment où on s'y attend le moins. C'est génial et ça nous transporte. J'espère encore que ce sera le hasard (qui peut être aider de mes amis/ies) qui me fera rencontrer l'homme avec qui je partagerai le reste de ma vie (qu'est-ce que je vous disais; romantique finie la fille). Le problème avec la notion de "l'amour arrive au moment où on ne s'y attends pas", c'est que je pense toujours (ou presque) à tout. Donc la vie en arrache un peu pour parvenir à me faire des surprises. Je devrais peut-être réfléchir un peu moins.

Sur ce, je vais aller me coucher. Je commence mon trainning à mon nouvel emploi demain matin. Je me suis trouvée quelque chose, finalement, mais c'est au salaire minimum. Au moins, en attendant, ça paie mon loyer.

vendredi 12 septembre 2008

Basta!

J'ai terminé l'exploration des contrées éloignées. Un mois, ce n'est pas long. C'est assez court pour que Marco Polo se foute de ma gueule d'exploratrice.

Que voulez-vous, je ne le sentais pas et ça allait pas mal à l'encontre de ma vision des rencontres entre célibataires. Je n'avais pas l'impression d'être à ma place dans cet univers où on entretient plusieurs histoires afin de peut-être, ainsi, trouver l'âme soeur. J'en ai assez de tout ça. Je ne veux pas rencontrer pleins de gars pour me rendre compte qu'aucun ne me convient. Je ne veux plus m'éparpiller à gauche et à droite en espérant trouver toujours ailleurs ce que je recherche. Je veux rencontrer un gars, le bon tout simplement.

Je me suis aussi rendue compte, en étant sur ce site que je n'ai pas beaucoup de temps pour moi-même et que de commencer à me casser la tête pour trouver du temps à accorder à quelqu'un d'autre ça commençait à relever de la haute voltige organisationnelle. De plus, les gars sur le site où j'étais pouvaient être classés dans différentes catégories mais ceux qui m'abordaient se retrouvaient dans deux catégories. La première: les gars qui me demandent une entrevue de dossier et, lorsque j'ai accepté, ne s'intéresse plus vraiment à moi. Dans la deuxième catégorie je retrouvais les gars qui me faisaient ou à qui je faisais une demande d'entrevue, qui acceptaient, qui engageaient une correspondance mais, une fois la rencontre passée, se désintéressaient graduellement. Sans doute dû à la disparition de l'effet de nouveauté.

J'ai décidé de faire ma vie et advienne que pourra. Je vais rencontrer quelqu'un un jour et on verra bien ce que ça va donner. Présentement je savoure le fait que je sors avec des amis/ies et que je n'espère pas nécessairement faire des rencontres; que j'y vais pour voir mes copains-copines et pour avoir du plaisir. Pour le reste, advienne que pourra!

jeudi 11 septembre 2008

le retour des défi de la semaine!!!

Pour tous ceux qui s'ennuyaient du défi de la semaine, le revoici!

Défi de la semaine: Allez voir mes courriels seulement 2 fois par jour. Pour certains c'est sans doute déjà beaucoup mais je dois vous avouez que présentement je dois aller les voir au moins (je dis bien au moins) 10 fois par jour... si ce n'est pas plus encore.

Compte rendu dans quelques jours.

mardi 9 septembre 2008

Veuillez applaudir chaleureusement MamzelleMarelle

Après un peu plus de cinq mois d'écriture sur ce blog, je me lance dans un autre projet d'écriture en ligne. N'ayez crainte, ceci n'est pas le chant du cygne de ce blog. Je poursuivrai la mise en ligne des billets relatant mes péripéties et mondanités sur ce site mais j'écrirai aussi de courtes histoires où la réalité et la fiction feront front commun. Vous pourrez donc lire mon évolution littéraire à l'adresse suivante: http://mamzellemarelle.canalblog.com/

Au plaisir de lire vos commentaires!

dimanche 7 septembre 2008

Chronique du FME... jour 1

Je sais le FME est terminé depuis une semaine mais vous connaissez le proverbe "Mieux vaut un renard que jamais" (ou quelque chose qui sonne comme ça) et j'écris avec du recul les chroniques de mes vacances en Abitibi.

Mercredi 27 août 2008
Jour 1: Départ de Montréal

Il est 8h50 du matin, je suis armée de mon sac à dos, de mon sac en bandouillère, de mon sourire et je cherche ma ride au métro Crémazie. Un coup de fil plus tard accompagné d'un retour sur mes pas et je trouve finalement le point de rendez-vous. Heureusement que j'ai mon sourire de fille contente de partir en vacances parce que le chauffeur est 1. de mon age et 2. beau comme c'est pas possible. J'apprends rapidement qu'il a une copine (zut!) et que le siège avant lui est réservé. Pendant que nous attendons la deuxième passagère, nous avons abordés des dames afin de nous assurer qu'elles n'étaient pas notre passagère et nous nous sommes fait abîmer de bêtises par un employé fort charmant (sarcasme) de la STM. Après ces péripéties, nous avons conclu que la passagère ne ferait pas partie du périple et nous sommes partis.

Direction Rouyn-Noranda avec une escale dans les Laurentides pour embarquer la copine et une autre escale à Mont-Laurier pour dîner. La route entre notre arrêt dans les Laurentides et Mont-Laurier s'est bien passée, je m'entendais bien avec mes compagnons de voyage. Eux avaient prévu le coup et s'étaient fait un lunch pour la route. Nous devions faire un arrêt pour que je puisse m'acheter quelque chose mais, finalement, ils m'ont invité à partager leur repas et que nous allions le manger sur la terrasse de la mère du charmant chauffeur (pas de sarcasme ici). Je suis généralement à l'aise de rencontrer du nouveaux monde mais là c'était beaucoup en même temps. J'ai rarement été aussi timide de ma vie. Je pense que j'étais moins timide lorsque je vivais mon premier jour dans ma nouvelle école quand je déménageais. Et j'ai déménagé souvent! L'arrêt fut court et nous reprîmes rapidement la route pour le FME. La journée était belle et j'ai vraiment été bouche-bée par la beauté des lacs dans le Parc. J'ai fait très souvent cette route mais il me semble que je voyais pour la première fois à quel point c'est beau. Peut-être parce que j'étais vraiment due pour des vacances et surtout pour sortir de Montréal. Après un peu moins de 8 heures de route, nous sommes arrivés à destination. Je récupère mes trucs, dis aurevoir au chauffeur et à sa copine et vais attendre Féli dans le Timotons. J'ai à peine eu le temps de me refaire une beauté qu'elle était arrivée. Nous sommes rentrées chez elle à pied et elle m'a montré un peu sa ville. Je suis née là-bas mais je n'y ai jamais vécu. En plus, mon dernier voyage en Abitibi remontait à 5 ans au moins et Rouyn n'avait pas fait parti de l'itinéraire.

Mercredi soir, 27 août 2008
-Electric Voodoo Clan
-Les Handclaps
-Loco Locass

Nous avons raté le premier show mais étions bien là pour les Handclaps. La musique yéyé-pop-électro de ce groupe est vraiment bonne et sans prétention et que dire des deux danseuses yéyé qui se joignent à eux pour certaines chansons. C'est impossible de rester immobile au cours de leur prestation. J'ai tellement aimé que je suis allée les voir après leur show pour leur demandé s'ils ont un myspace et m'informer de leur prochain spectacles à Montréal. Après cette brève conversation, je suis retournée rejoindre Féli et son amie d'enfance pour le dernier show de la soirée: Loco Locass. Je ne les avaient jamais vu live et je ne connaissais pas beaucoup de leurs chansons. Je me demandais donc si j'allais aimer ou m'emmerder. Surtout que la foule autour de nous était majoritairement composée de "yo" de moins de 20 ans. Mes compagnes et moi avons bien aimé le spectacle et je crois que nous étions surtout heureuses d'en avoir connu davantage sur ce groupe québécois qui est très populaire et que nous ne connaissions pas tant.

Nous sommes rentrées à pied puisque les spectacles étaient à 10 minutes de marche de la maison des parents de Féli. C'était ma première nuit hors de Montréal depuis plusieurs mois, loin de chez moi, de mes affaires et de mon monde et j'étais bien. Le silence, le ciel clair, les étoiles... le calme. Extérieur. Parce qu'intérieur, le calme je ne l'avais pas encore.