dimanche 29 novembre 2009

Post-mortem de la soirée du 28 novembre prise 1

(écrit vers 21h15 dans un bar du Plateau)

Le meilleur moyen de ne pas réaliser un projet c'est d'en parler à plus d'une personne avant d'avoir commencé ledit projet. On en parle, on s'emballe et toute l'énergie dépensée à en discuter avec les amis, la famille et les voisins altère la motivation initiale. L'idée, le concept, est intégrée mais pas concrétisée pour autant. Pour cette raison, je vais devoir apprendre à me taire.

Depuis près de deux ans que j'ai deux projets de romans en chantier et ils ne sont pas très avancés. Disons que je suis loin de soumettre à un éditeur. J'ai voulu me créer une petite entreprise de comm. cet automne, décembre est à nos portes et j'ai à peine ouvert mon livre expliquant comment faire un bussiness plan. Je pourrais en citer encore et encore des exemples comme ça parce que j'en ai des tonnes dans ma vie.

J'ai tellement parlé du fait que je veux changer d'emploi que je me demande si ce n'est pas parce que j'en parle autant que je n'arrive pas à en obtenir un. Un peu comme les femmes qui sont obnubilées par leur désir de grossesse et qu'elles sont incapables de tomber enceintes. Souvent (je parle pas de femmes ayant des problèmes de fertilités là), lorsque leur attention se porte sur autre chose, elles finissent par vivre leur plus grand rêve: être enceinte. Je pourrais faire le même parallèle avec l'amour: plus on cherche moins on trouve.

Exercice des semaines à venir: Pratiquer le détachement. Pour la recherche d'emploi bien entendu. Je ne souhaite pas avoir un enfant et je ne cherche pas (encore) l'amour. Je vais (tenter de) faire ça et voir où ça va me mener.

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