mardi 10 novembre 2009

Mon périple ô Canada partie 1... finalement

Bon je sais que je devais raconter les péripéties de mon voyage à Toronto il y a quelques semaines déjà. Que voulez-vous, je ne pouvais décliner des invitations d'apéros et de soirées entre amis en disant: «Je sais que ça fait des lunes qu'on s'est vu mais je dois écrire». Pas vraiment une bonne raison... enfin pas encore. De plus, j'ai mis mes culottes de grande fille et me suis activement mise à la recherche d'un nouvel emploi. Ce dossier suit son cours. Mais le sujet du jour est: Mon périple ô Canada.

Vendredi soir: Mon ami MB vient me chercher à mon appartement, on embarque mon peu de bagages dans la voiture et location et après quelques arrêts, nous affrontons le trafic de fin de journée. Heureusement que nous sommes de bonne humeur parce que du trafic il y en a et la pluie décide de ce joindre de la partie. Et croyez moi, elle a été très présente tout au long de la soirée.

Lorsqu'on part vers une destination inconnue, il a toujours plein de choses qui ne nous sont pas familières. Par exemple, les service center en Ontario. En bref, c'est qu'à peu près au 150km, il y a un service center, une sorte d'halte routière où il est possible de faire le plein d'essence et manger une bouchée. Nous venons donc à peine d'embarquer sur la 401 lorsque nous voyons une pancarte nous disant que le prochain center est à 152km. Nous, en parfaits naïfs que nous sommes, nous nous disons que si jamais on a vraiment besoin de gaz, on fera comme au Québec; on prendra une sortie d'autoroute et il y a de fortes chances qu'on en trouve une. Quelle erreur. Nous avions à peine dépassé Kingston que le tableau de bord nous apprenait que notre autonomie d'essence était de 30km. Et aucune indication concernant le prochain service center. On en voit finalement un. De l'autre côté de l'autoroute et aucune sortie ou viaduc nous permettant de nous y rendre. Merde! On voit une affiche annonçant la ville d'Odessa dans 5km et toute de suite après, une pancarte disant qu'à la prochaine sortie, il y a un motel ET une station service. Nous sommes tout heureux, nous nous engageaons dans la bretelle de sortie pour découvrir au bout que la station est démolie. Re-Merde! On tourne en rond et on consomme de l'essence en cherchant un endroit pour faire le plein.

Finalement, MB décide d'arrêter au dépanneur de la ville (qui, après réflexions, ressemblait plus à un village) afin de demander de l'information.
Nous étions vraiment dans un tout petit village et ce qui me fait dire ça c'est que LE dépanneur du village annonce qu'il vend des feux d'artifices. Je me sentais tellement comme dans un film d'horreur typique. Deux jeunes adultes, beaux (sans vouloir nous lancer des fleurs) et en "voyage, sur le bord de la panne d'essence dans un bled perdu par un soir d'orage. Je reste seule dans la voiture pendant que MB va s'informer alors je suis la proie facile, surtout que devant la voiture il y a un énorme buisson et que ce serait à peine suprenant de voir le tueur en série du village en sortir avec un quelconque objet histoire de nous trucider. Bien entendu, dans le scénario classique, je barrerais les portes de la voiture et je serais témoin du meurtre sordide de mon ami. Je me sauverais avec la voiture et le vilain me poursuivrait partout parce que tsé, quand t'as pas le câble et que tu vis dans un bled perdu, faire des mots croisés est vraiment trop ennuyant comme passe-temps, aussi bien être psychopathe.

Finalement, MB est revenu avec les indications, nous avons fait le plein d'essence et de nourriture dans un (des nombreux) Tim Horton's de l'Ontario.

Nous sommes arrivés à Toronto à minuit et demi mais à l'hôtel à une heure et demie pour cause de mauvaises indications Google pour nous y rendre.

Le high-light de l'hôtel: La lampe hallogène qui fait des flamèches lorsque je l'allume. Disons que nous nous sommes pas questionnés longtemps et nous l'avons éteinte.

Coming soon: Mon périple ô Canada partie 2


Aucun commentaire: