lundi 30 juin 2008

Chassez le naturel et il revient au galop

Je crois que tout le monde connait cet adage, moi comprise. Le hic c'est que je m'entête à croire qu'il ne me concerne pas.

En septembre dernier, au début de ma deuxième année d'université, j'ai décidé de m'impliquer davantage au sein des activités étudiantes. Ça m'intéressait et, en plus, ça parait toujours bien dans un c.v. Je suis donc devenue bénévole à la ligue d'impro de mon programme. En janvier dernier, le poste de délégué aux communications externes s'est ouvert dans le conseil étudiant d'ARC. Mon amie Jude a proposé mon nom et, voyant que toutes les autres personnes proposées refusaient le poste, je décidai d'accepter sans me questionner sur mes capacités ou le temps que j'avais réellement à accorder à ce poste. Je me suis donc retrouvée avec une session extrêmement chargée puisqu'en plus du travail habituel nous nous sommes tapés non pas une mais bien deux grèves en cours de session. À cette implication s'ajoutait mon bénévolat à l'impro en plus de mes heures de cours, les travaux qui viennent avec et les heures de travail qui servent à mettre du beurre sur mes toasts le matin. Vous comprendrez qu'à la fin de ma session je me suis dit que je ne m'impliquais plus l'an prochain, que c'était terminé tout ça. Je passais le flambeau à quiconque voudrait le prendre.
Naïve personne que je suis...

J'avais pourtant de bonnes raisons de me convaincre de ne pas m'impliquer! Je vais avoir cinq cours à la session d'automne qui viennent généralement avec leur lot de lectures et travaux, je vais être en stage à raison de 20 heures par semaine sans compter le travail que je dois avoir pour continuer à mettre du beurre sur mes toasts. Donc assez peu de temps libre pour moi, pour me reposer et faire les choses chiantes mais obligatoires de la vie (vaisselle, ménage, lavage, épicerie, etc...). Malgré toute ma bonne volonté, je me suis embarquée dans quelque chose qui risque de m'occuper pas mal d'ici la fin de l'été et ce, jusqu'à la mi-octobre. Je suis, depuis hier, bénévole sur le comité organisateur du Mondial d'impro... Sans doute une magnifique expérience de travail qui va me permettre d'aller jouer un brin dans la cours des "grands" avant de terminer mon bacc. Ça ne peut certainement pas nuire à mes connaissances, expériences et, bien entendu, mon c.v.

Je dois donc assumer ce que je suis: une sale workhaolic finie qui ne peut dire non à un projet ou une implication qui la motive. Une workhaolic qui cherche toujours son prince charmant (sans non plus être désespérée de le trouver. Comme me disait ma mère; mieux vaut être seule que mal accompagnée. Ces derniers temps, je ne rencontre que de mauvais accompagnateurs...) et qui se rend compte que ledit prince charmant devra être tout aussi workhaolic qu'elle ou sinon bien compréhensif de qui je suis.

Sur ce, je vais aller me préparer pour ma non-entrevue pour un troisième emploi...

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