vendredi 11 juillet 2008

Nul si découvert

La vie est parfois difficile à comprendre. Bon, je suis consciente que je ne vous annonce pas la nouvelle du siècle. C'est simplement que c'est ma constatation de la soirée.

Dernièrement, j'ai été étiquetté (officieusement) d'écrivaine. Alors, dans le but d'en devenir une de façon officielle, je me suis remise à l'écriture de mon premier projet de roman. J'ai fait un beau bond en avant et, pour avoir des avis extérieurs, je l'ai envoyé à mes amies Jude et Féli. En début de semaine, je reçois un courriel de Féli qui me dit qu'elle a bien hâte de lire la suite et, dans l'ensemble, ses commentaires sont plutôt positifs. Je suis donc très heureuse et je l'envoi aussi à une de mes collègue de travail qui est intéressée par mon projet. Bien fière des commentaires et de mon début de lectorat, je me décide à poursuivre ma belle lancée littéraire dans mon premier projet que j'aimerais bien compléter un de ces jours (assez prochainement dans un monde idéal qui se nomme Lalaland mais je crois que vous connaissez déjà). Le hic c'est qu'au moment où je veux m'avancer dans ce projet, j'arrive a écrire un moment pas très "hop la vie" de mon histoire et je ne veux pas me mettre à déprimer et broyer du noir pour la prochaine semaine.

Solution à mon problème: Aller écrire un peu du côté de mon deuxième projet d'écriture. Ça pourrait me divertir, me mettre de bonne humeur, me laisser macérer mes idées pour le projet 1 et ainsi prendre la distance nécessaire pour pouvoir écrire ensuite mon chapitre sans lorgner par la suite les rails du métro. Je vous rassure, le livre n'est pas si déprimant en soi mais puisqu'il est inspiré d'une période difficile de ma vie, l'écrire est par moment assez ardu.

En plus de ces petits "tracas" littéraires, mes idées courent ces jours-ci. Elles vagabondent dans un endroit magnifique qui est à la frontière entre la réalité et Lalaland (mais davantage du côté de la réalité... pour une fois) et j'ai hâte de savoir si je n'aurai qu'un permis de visite ou si je vais pouvoir obtenir la citoyenneté et m'y installer. D'ici là, j'ai souvent un drôle de sourire aux lèvres et le regard rêveur.

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