mardi 22 juillet 2008

pas toujours facile d'être une grande fille

Samedi matin, comme prévu, je me suis assumée et j'ai téléphoné à un gentilhomme que j'avais rencontré quelques semaines plus tôt. Je lui laissé, sur son répondeur, une proposition de soirée autour de breuvages alcoolisés.

Après des conversations par boites vocales, nous nous sommes finalement vu ce soir. La soirée fut agréable et assez relax. Nous avons parlé d'un tas de trucs et je me rends compte qu'il me plait toujours. Reste plus qu'à le connaitre. Alors pourquoi ce drôle de feeling défaitiste? Surtout qu'il n'y a pas vraiment de raison d'être. Mon amie Jude me dit que c'est parce que je suis trop impatiente. Elle a peut-être raison. Je n'ai jamais vraiment su prendre mon temps; comme si mes heures étaient comptées. "Tout vivre tout de suite de peur de manquer de temps" a longtemps été ma devise. En fait, elle l'a été jusqu'à ce que je tombe malade il y a 3 ans. C'est à ce moment que j'ai décidé de ralentir mon rythme de vie, de prendre mon temps et d'apprécier davantage les choses. Mais vous connaissez l'adage "chassez le naturel et il revient au galop". Mon naturel revient toujours vers moi et je m'efforce de le chasser encore et toujours. Certains diront que l'on ne peut pas fuir éternellement ce que l'on est. Par contre, je sais d'expérience que cet aspect de moi-même ne m'a jamais rendu heureuse. Bien au contraire! Dans l'empressement j'ai souvent fait les mauvais choix pour ensuite les regretter.

Voilà où j'en suis: j'en ai marre de regretter constamment. Je m'étais promis, il y a presque trois ans: de ne plus jamais rien regretter dans ma vie. J'y suis, en partie, parvenue.

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